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« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]

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MessageSujet : « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]
« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] Icon_minitimeMar 19 Avr - 14:48


Démon

Schrödinger
Schrödinger
Démon

Confrérie : Guilty
Personnage sur l'avatar : Grell Sutcliffe | Kuroshitsuji

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« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] 1281078961_2762_full « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] 966593GrellSutcliffe

Oh longue, longue nuit !

Pour une fois, ce n’est pas le bruit démoralisant, blasant et strident de mon réveil qui m’ôte de mon si paisible sommeil, mais une présence à mes côtés, une chaleur enivrante et que n’importe quel être sur Terre même le plus misanthrope qui soit ne peut s’en défaire. Une source essentielle qui vous donne le sourire. Pour moi, cette personne qui envahit chaque recoin de ma tête et de mes envies se nomme Dante. Un charmant Italien, en apparence il semble plus jeune que moi pourtant, si l’on s’accorde au temps qui passe, il est beaucoup plus âgé. Environ cinq-cents ans nous sépare, mais rien ne nous empêche de créer un lien aussi fort.
Dante, je l’ai rencontré au détour d’un couloir dans le bâtiment de la confrérie. Ses prunelles étincelantes, son regard enjôleur, ses manières, ses faits et gestes, son caractère, sa voix douce et envoutante, il m’a totalement électrisé. Je l’avoue, je suis tombé sous son charme.
Cette sensation de bien-être, quelque part m’a manqué et je l’interdisais de me retrouver. Mon cœur battant à ce rythme infernal, se cognant comme-ci il voulait se propulser hors de ma poitrine me rappelle cette aventure avec lesquelles j’ai osé dépasser les limites. Cette rencontre, je l’ai savouré, désiré au point d’en mourir. Éperdument, je le sais, Dante ne le lui ressemble pas. Cette attache est différente, l’attention que nous nous portons aussi. Dante…

Quelques nuits, ils nous arrivent de rejoindre l’un ou l’autre dans sa chambre respective, même une chaussette oubliée nous sert d’excuse rien que pour le voir. Généralement, c’est pour un baiser, un câlin ou plus…
Cette nuit se fut le ‘plus’ en question. Ce n’est pas un sentiment d’amour, c’est certainement une union purement sexuelle. Un bien ou un mal ? Je ne peux répondre à cette question qui se tourne et retourne continuellement dans ma tête, mais sentir cet homme en-dessous de moi se cambrer de désire murmurant d’une voix rauque mon nom au point de frémir sous mes caresses, suer et adorer pendant quelques heures les gestes affectifs que je lui apporte avec tendresse me font littéralement fondre avant de nous endormir épuisé d’avoir donné trop d’amour que l’on sait exprimer que physiquement. Je ne peux m’empêcher de tenir et d’aimer une relation de la sorte avec Dante.

Je sors du lit en silence. J’emporte sur mon chemin des vêtements propres et pars en direction des douches.
Ma toilette terminée, je m’habille et me coiffe en vitesse avant de revenir sur mes pas pour rejoindre ma chambre où l’obscurité se produit par l’effet des volets encore fermés même à une heure aussi tardive. La lumière essaye en vain de se frayer un chemin à travers les entrebâillements. Ce n’est que cette petite lumière qui me permet d’y voir un peu plus clair. Doucement, je ferme la porte derrière moi ne souhaitant aucunement réveillé le ténébreux et charmant démon qui dort encore à poing fermé. Je m’approche du côté que j’ai laissé libre quelques minutes plus tôt et m’y penche pour y trouver un appuie tout en me rapprochant à pas de loup vers ce corps endormit. Délicatement, je me penche au-dessus de son visage, glissant mon bras autour de sa taille pour l’enlacer tout contre moi. Je dépose un léger baiser sur sa tempe avant de lui murmurer :

- « Réveilles-toi, Princesse… »

Je vois ses sourcils se froncer et je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire à cette vue si adorable qui m’est offert.
Aujourd’hui, je lui ai promis de l’emmener au château de Waltham. Cela fait quelques temps déjà qu’il s’obstine à vouloir y mettre les pieds avec moi pour une quelconque raison. « Schrödinger, s’il te plait… » Me disait-il avec ses petits yeux de malheureux. Comme voulez-vous y résister ?
J’attends que ma ‘princesse’ émerge doucement avant de se lever pour prendre à son tour sa douche. Durant le moment où il est absent, j’en profite pour ouvrir les volets et laisser les fenêtres, elles aussi ouvertes pour aérer la chambre un petit moment avant de les refermer. Ma chambre est en désordre, à ma grande habitude. Sans vraiment avoir l’intention de refaire mon lit, je remets rapidement les draps correctement et m’y installe en attendant son retour.
Quand la porte s’ouvre, dans l’immédiat je me redresse, enfile mes chaussure et m’arrête net au niveau de Dante. Je m’abaisse à sa hauteur et dépose un baiser sur ses lèvres, tout en attrapant sa main la serrant dans la mienne et de prendre la direction du château.

Plusieurs minutes passèrent, nous sommes figés devant cette demeure. Boourh ! Un frisson en profite pour envahir tout le long de ma colonne vertébrale. Non, elle ne m’effraie pas. Elle me rappelle ses souvenirs qu’on aimerait tant oublier, mais qui ne cesse de vous ronger. Quand je suis devenu démon, j’aurai préféré que l’on ne me raconte pas mon histoire. Désormais, elle me bouffe, elle grignote ma conscience jusqu’à la moelle. Je ne peux m’en défaire et le moment est mal choisit pour me mettre de mauvaise humeur maintenant à cause de cette histoire. De nouveau, j’affiche un visage ravie avant de tourner ma tête vers Dante.

- « Qu’est-ce que tu tenais tant à voir pour m’emmener jusqu’ici ? » Lui demandais-je avec curiosité.


Dernière édition par Schrödinger le Mer 29 Juin - 20:49, édité 1 fois
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MessageSujet : Re: « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]
« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] Icon_minitimeMer 20 Avr - 21:22



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Spoiler:


Ses mains, sa bouche, sa peau…tout chez lui me rendaient fou. Me remplissaient de milles et un sentiment encore inconnu de mon cœur, de mon esprit. Il insufflait en moi de nouvelles sensations me laissant pantelant et tremblant tant le gout de l’inconnu qu’il m’offrait était déroutant. Le nom de cet individu qui m’apportait tant, me transformant entièrement en quelqu’un que je ne reconnaissais pas mais qui semblait apprécier un peu plus la vie ? Schrödinger

Sa silhouette droite et fière, si yeux emplis d’expressions indéchiffrables, son souffle brulant contre ma peau, sa voix ironique mais produisant les gémissements les plus aphrodisiaques de ce monde m’avaient séduit. Il m’avait rendu accro à sa senteur, ses mains qui me rendaient fou, ses yeux me regardant avec tant de passion.

J’étais allongé dans son lit, entièrement immergé dans son odeur dormant pour la première fois depuis des siècles d’un sommeil des plus profonds. Il y a bien longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi. Peut-être était-ce dû au fait que la carrure brulante de mon amant m’avait tenu toute la nuit contre lui, ou que son corps avait épuisé le mien me rendant un peu plus accro de sa personne de par la passion brulant dont il m’avait insufflé.

Toujours est-il que profondément endormi, je rêvais de lui, de nos soupirs éperdus de la nuit dernière, de nos corps se mêlant dans la plus sensuelle des danses. J’étais plongé dans le songe de sa silhouette quasi anorexique au-dessus de moi, me prenant avec une fièvre indécente, me rendant esclave de mes propres pulsions.

Sa voix douce caressa mes oreilles et je frissonnais en entendant son timbre rauque. Mes sourcils se fronçaient, parvenant difficilement à m’extirper des bras de Morphée et de mes rêves érotiques. La première chose que je sentais était son bras autour de ma taille et j’en souriais intérieurement adorant cette proximité abusive qui me donnait des frissons enivrant. J’ouvrais les yeux et retenais mon souffle devant la vue magnifique de ses pupilles jaune me parcourant avec une certaine tendresse. Les commissures de mes lèvres s’étirent pour lui offrir un sourire d’une brillance sans pareille. La journée commençait si bien…

Je me levais agilement extirpant mon corps nu de dessous la couverture sans la moindre pudeur. Je me saisissais de mes affaires de toilettes et de sa chemise de la veille pour vêtir ma nudité. Je prenais son savon voulant sentir tout comme lui et sortait de sa chambre. Après ma douche longue et brulante je me plaçais devant le miroir jetant un regard impétueux à mon reflet. Mes joues se teintèrent de rose en découvrant de multiples suçons recouvrant mon corps et la marque de ses crocs sur ma gorge. Je caressais cette dernière avec tendresse me remémorant la passion avec laquelle il m’avait tenu se délaissant de sa froideur habituelle pour m’offrir toute sa passion et sa tendresse.
Je revins a la chambre et fut accueilli par un baiser léger qui me laissa affamé et désireux de plus, tellement plus. Je fermais les yeux quelques instant et les rouvraient serrant automatiquement la main qui entrecroisait ses doigt aux mien.

Nous partîmes en direction du château et sa vue m’époustoufla quand on se retrouvait au-devant de la forteresse de Pierre. J’avais toujours adoré les châteaux. C’était sans doute dû à mon héritage Italien de la Rome antique ou les châteaux se dressaient par centaines dans ma ville. Je sentis mon doux Schrödinger frissonner à mes côtés. Je me tournais vers lui, mon sourcil s’arquant quelque peu. Il n’était pas du genre à être apeuré par quoique ce soit. Je venais le serrer dans mes bras frêles et nichait mon visage dans l’arche de son cou, mes lèvres épousant sa peau délicate au gout délicieux. Son frisson précèdent était sans doute dû à un traumatisme de son passé qu’il tenait tant à ne pas révéler. Mais j’étais patient, je l’avais attendu pas loin de cinq cent ans, je pouvais l’attendre encore quelques temps. Je me reculais de lui à regret et reprenait sa main dans la mienne la serrant affectueusement. Son expression s’assombrit m’alarmant au plus haut point mais je reste silencieux, gardant mes inquiétudes égoïstes pour moi.

Ses traits s’éclairèrent alors quand il se tourna vers moi m’offrant un sourire qui fit battre mon cœur plus vite et sa voix raisonna agréablement à mes oreilles. J’écoutai sa question en souriant. Je me tournai vers le Château époustouflant et frissonnai devant la bâtisse menaçante. J’adorai tout ce qui est fantastique et qui touche au surnaturelle. Etonnant pour un démon n’est-il pas ?
Ma main se posa sur sa joue avec extrême tendresse, m’enivrant de la texture parfaite de sa peau sous mon pouce.

- « Je suis un fanatique des châteaux et de l’aura mystique et fantastique qu’il dégage…De plus, tu pourras me protéger des vilains fantômes qui veulent voler mon corps de rêve. »

Je souriais et lui offrais un clin d’œil malicieux avant de me saisir de sa main une nouvelle fois et de me diriger vers l’ancienne demeure royale. Je poussais la porte du château et ricanais en l’entendant grincer. Je jetais un regard au hall sombre et dont les meubles glauques et gothiques couverts de poussière et de toiles d’araignée. Je souriais. Quel stéréotype.

Je me tournais vers lui, excité comme un enfant, les yeux pétillants de vie :

- « Où souhaites-tu aller ? »[/justify]



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MessageSujet : Re: « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]
« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] Icon_minitimeLun 25 Avr - 17:13


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Oh, toi ! Mon amour… Mon démoniaque amour. Tu m’envoûtes lorsque tu te rapproches de moi, que tu déposes ta main de cette façon si douce sur ma joue avec toute la tendresse que tu puisses me transmettre rien qu’à ce contact.

Sa main est si froide, sans doute dût au léger vent qui s’impose dans les airs tout en essayant d’emporter les si faciles petites choses sur son chemin. Son pouce s’effectue à former de multiples cercles pour caresser la peau de ma joue. Je m’adoucis à ce toucher, jusqu’à en devoir un gentil garçon. En cet instant, je me sens si bien comme je ne l’ai jamais été auparavant. J’aimerai que ce moment dure encore, et encore pendant des minutes, des heures. Un long moment rien que toi et moi. Les caresses de Dante me rendent un peu plus fou de lui chaque jour. Je ne peux m’empêcher mon regard s’emparer du sien. Mutuellement, nous nous dévorons.

« Je suis un fanatique des château et de l’aura mystérieuse et fantastique qu’il dégage… De plus, tu pourras me protéger des vilains fantômes qui veulent voler mon corps de rêve. »

J’esquisse un sourire amusé sur mes lèvres dût à son explication. Son sourire, ses clins d’œil si malicieux s’emparent entièrement de mon âme, de mon être tout entier. Il prend ma main dans la sienne, je ne peux restreindre de caresser cette peau si soigneuse de mes doigts. Puis, nous entrons à l’intérieur du domaine. De sa main libre, Dante s’empare de la porte pour l’ouvrir. Je peux entendre de sa part, un petit ricanement sûrement à l’effet grinçant de la porte dont on ne s’est pas occupé depuis des années.

Une fois à l’intérieur, je ne peux dériver mon regard sur les lieux. L’intérieur est digne d’une maison hantée comme ceux que l’on voit toujours dans les films d’épouvantes. La lumière essaye en vain de pénétrer dans cette pièce créant des ombres qui se forment et se déforment sur les murs, certaines ont une apparence effrayante, d’autres amusantes, quelques unes n’ont aucune forme particulière. Les meubles sont vieux et en bois dont la poussière a prit possession depuis plusieurs années. Je lève la tête pour regarder le plafond, celui-ci à une architecture en arc brisé croisant plusieurs voûtes qui forment de grandes arcades allant même se fusionner avec le reste de l’espace. Pendant quelques instants, mes yeux se sentent perdus. Les fondations d’où ont été construites cette demeure donnent une impression de hauteur.

J’abaisse de nouveau ma tête et regardes de nouveaux les alentours. Personne n’est là. Pourquoi ce domaine a-t-il été abandonné ? Finalement, les lieux m’intéressent, peut-être pas autant que Dante, mais les couleurs, les formes me rappellent sans cesse cette maison où j’ai pu vivre. Soudainement, Dante se tourne vers moi avant de prononcer :

« Où souhaites-tu aller ? »

C’est à moi qu’il demande ça, alors que c’est lui qui souhaitait tant visiter ce château. C’est tout lui. Béatement, je souris et m’approche un peu plus de lui, venant le serrer dans mes bras tout en faisant en sorte que mon torse vienne se coller à son dos.

- « Eh bien… Je ne sais pas trop. Tu crois que si on empreinte la chambre du fantôme de ses lieux, il sera mécontent de nous voir dans des positions peu respectables pour deux hommes ? » Lui dis-je tout en souriant amusé.

J’abandonne mon étreinte et pars à la découverte des différentes pièces. Dante semble être parti de son côté. Ses pas résonnent dans une direction autre que la mienne. Je visite plusieurs pièces : le salon, la bibliothèque, la salle-à-manger, tout est présent pour accueillir une famille de nombreuses personnes. Puis, je me perds dans un long couloir qui est interminable. Les murs ont été tapissés de couleur rouge mélangé à du noir avec quelques cadres, plutôt des peintures. Les personnes qu’il représente sont inquiétants, effrayants, presque perturbants au point de nous faire fuir de cette maison. On pourrait croire à des soldats qui surveillent les allers et venus des passants et gardent un temple.

Une ombre passe au loin du couloir. La forme représente celle de mon tendre et cher ‘amour’. Une idée me vient à l’esprit. Je laisse un sourire s’emparer totalement de mes lèvres avant de me mettre en direction dans laquelle Dante vient de se rendre. Il est entré dans une pièce. La porte entrouverte ne me détrompe pas. Je regarde discrètement à l’intérieur et je peux l’apercevoir en train d’examiner quelque chose qu’il a prit entre ses mains. Je m’empare de la poignet de la porte pour faire en sorte que celle-ci ne se mette pas à grincer soudainement lorsque je vais l’ouvrir. C’est une avec une lenteur surprenante que j’ouvre de quelques millimètres un peu plus la porte avant que je prenne Dante par surprise.

- « BOO ! » Lançais-je à haute voix.

Je me mis à rire comme un enfant qui vient de faire une blague lorsque je vis la moue des plus surprises de Dante qui avait malencontreusement lâché l’objet et qui a fait la rencontre du sol.

- « Ne fais pas cette tête, ce n’est que moi ! » Lui dis-je calmement en allant le rejoindre.

Instinctivement, je repris l’éteinte que j’ai abandonné quelques minutes auparavant comme pour me faire pardonner. Je laisse mon menton se poser sur son épaule et mes bras enlacer sa taille.

- « Qu’est-ce que tu as trouvé de beau ? » Rajoutais-je en embrassant sa tempe.


Dernière édition par Schrödinger le Sam 23 Juil - 22:42, édité 1 fois
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MessageSujet : Re: « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]
« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] Icon_minitimeDim 1 Mai - 18:30



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Fou, il me rendra fou ce démon aux cheveux écarlates. Je bénis le jour où je l’ai croisé et remercie le destin qui me fit croiser le regard de cette créature démoniaque qui augment un peu plus chaque jour, la cadence effrénée de mon cœur à chaque fois que mon esprit s’adonne à penser à sa personne.
Son torse se colle a mo dos et je ne peux réprimer un frisson d’une puissance sans pareille mais qui n’est rien comparée aux mots qu’il susurre dans mon oreille de sa voix suave et grave qui fait perdre pied :

Eh bien… Je ne sais pas trop. Tu crois que si on empreinte la chambre du fantôme de ses lieux, il sera mécontent de nous voir dans des positions peu respectables pour deux hommes ? »

Mes yeux se brouillent de désir et une envie passionnée s’enflamme au creux de moi, mon bas ventre se met à doucement chauffer alors que je me mords la lèvre à ses paroles emplies de vices. J’aime plus que tout Schrödinger, la passion dans ses yeux quand il me pénètre, son souffle rauque dans mon oreille, ses doux gémissements qui m’emprisonnent dans son étreinte. Ces pensées perverses envahissent mon esprit pervertit par ce démon irrésistible et j’en déglutis difficilement alors que mon envie se fait sentir.
Je parviens à reprendre mes esprits quand il s’éloigne, son odeur des plus entêtantes ne séduisant plus mes narines et son corps que j’aime tant contre le mien cessant tout contact charnel.

Je m’éclaircis la gorge bruyamment et me dirige vers la première porte entrouverte pour y glisser habilement ma silhouette sans en faire grincer la porte. Tiens, une salle à manger munie d’une table immense aux multiples chaises. Mais ce n’est pas cela qui attire mon attention mais les tableaux délabrés et couverts de poussière a l’apparence macabre. Je m’approche de l’un d’entre eux et ouvre de grands yeux en tombant face-à-face a un jeune homme brun au regard d’une profondeur sans pareille et a la beauté naturelle. D’autres peintures de lui ornent la pièce mais beaucoup moins glorieuse. L’un d’entre elle, son corps nu, entouré de gens à l’apparence noble, est marque au fer. J’arque un sourcil devant telle torture et détourne mon regard pour faire pianoter mes doigts sur le meuble qui orne un coin de la salle. Mon oreille démoniaque repère immédiatement le son creux qui jaillit et je me penche pour découvrir un orifice minuscule dans le bois. J’y glisse mon ongle et soulève une mince plaque de bois. Dans un compartiment secret je découvre un journal intime à l’apparence ancienne et une palette pourvu des mentions « OUI », « NON » ainsi que toutes les lettres de l’alphabet ainsi que des bougies et une pierre précieuse. J’emporte le tout, dans mes bras pour aller dans une pièce plus éclairée et commence à les examiner de mes yeux pourpres, les sourcils froncés.

J’ouvre le Journal et lis la mention :

« Propriété de Jonathan Jenkins Cryers »

Une miniature du tableau du jeune homme y est esquisser et je caresse de mes doigts les traits ténébreux du visage du jeune homme qui me rappelle ceux de mon amant.
- « BOO ! »

Je sursaute, lâchant le journal et mes instincts me font retrousser les lèvres, laissant découvrir mes crocs, puis je reconnais la fragrance de mon amant et me tourne vers lui, une expression incrédule sur le visage. Il s’approche de moi de sa démarche féline après m’avoir rassuré de sa voix suave qui me rend fou. Il vient me prendre dans ses bras et je me sens fondre de bienêtre. Il sent si bon, ses bras sont si rassurant autour de moi, sa présence si près de moi me rend désireux, désireux de bien plus, désireux de ses lèvres, de ses mains, de lui. Il éveille en moi des émotions que JAMAIS auparavant je n’avais ressenti. Mon cœur tambourine en ma cage thoracique et j’en oublie l’existence même d’un monde autour de Schrödinger et moi.

Qu’est-ce que tu as trouvé de beau ? » me susurre sa voix qui me remplit de passion. Il appose alors ses lèvres sur ma tempe et j’en ferme les yeux, frissonnant afin de me régaler de ce contact charnel délicieux et merveilleux.

Je me souviens alors de mon journal et me penche contre lui pour m’en saisir, lui offrant en même temps une vue et une sensation imprenable de mon fessier contre son entre-jambe, tout pervers que je suis. C’est lui qui m’a rendu ainsi ! Je me redresse, prenant soin de le faire tout contre lui et lui montre le journal en me tournant face à lui, scellant nos deux corps et ne laissant aucun espace entre nous. Mes yeux se relèvent vers lui et je frissonne en contemplant les iris brillant de mon amant.

- « Un journal, appartenant à un certain Jonathan Jenkins Cryers, Il te ressemble un peu d’ailleurs. Tu le connais ? En as-tu entendu parler ? »

Je lève aussi la palette avec les lettres et les mentions « OUI » et « NON » vers lui.

- « J’ai aussi trouvé une table de Spiritisme. Ça te dit de tenter cela ? »

Mes yeux brillent d’anticipation alors que je m’assois a même le sol posant la palette à terre. J’y appose la pierre en son milieu et dispose les bougies aux quatre coins. Je les allume grâce au briquet dans ma poche et relève mon visage éclairé par les flammes vers mon amant :

- « tu poses ton doigt sur la pierre et un fantôme la fait bouger pour répondre a la question que tu poses a haute voix. Allez Schro !!! Viens, on essaie ! »

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MessageSujet : Re: « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]
« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] Icon_minitimeJeu 12 Mai - 20:15


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« Les bonnes intentions sont perverses ». Idées perverses pour jeune homme. Comment peut-il penser à une telle chose à un moment pareil ? Toujours, Dante me surprends et trouve sans cesse les bonnes et agréables choses qui peuvent rendre un moment si unique et intense à la fois.

Il s’abaisse et récupère ce qu’il tenait entre ses mains quelques instants plus tôt avant que je ne l’effraie et qu’il ne lâche l’objet pour qu’il soit parvenu par atterrir au sol. Je ne me rends pas bien compte de ce que c’est exactement jusqu’à ce qu’il se redresse et vienne coller son dos contre mon torse me montrant ce qui avait tant attiré son attention. Mes bras se faufilent et encerclent sa taille de façon possessive, l’approchant ainsi un peu plus de moi. Malgré les vêtements qui nous séparent au contact d’une peau douce au toucher, j’arrive parfaitement à encore l’imaginer nu sous mon poids comme la nuit que nous avons passés ensemble. Je serai capable de donner énormément, donner tout ce que j’ai en ma possession jusqu’à mon âme toute entière pour revivre un instant si désirable. En réalité, il me suffit de lui lancer un certain regard, une certaine mimique s’affichant sur mon visage pour qu’il comprenne toutes mes intentions même les plus malsaines, mais pour le moment il est préférable de rester sages…

« Un journal, appartenant à un certain Jonathan Jenkins Cryers. Il te ressemble un peu d’ailleurs. Tu le connais ? En as-tu entendu parler ? »

Je le vois en train de sortir une petite feuille qui semble bien plus épaisse qu’à son originalité pliée en plusieurs morceaux où seulement quelques inscriptions font légèrement leur apparition. Quand il la déplie entièrement, je peux clairement y voir des lettres mit par ordre alphabétique et les mentions « oui » et « non ». A ce moment précis, j’arrive enfin à décrypter qu’il s’agit d’une table de spiritisme.
Je l’avoue que parler, demander des choses à un pauvre défunt n’a jamais été la chose qui m’est attiré. Je favorise l’idée de les laisser tranquille dans leur monde pendant que je continue ma vie de mon côté. Pendant ce temps, j’en aurai presque oublié de répondre à sa question au sujet d’un certain Jonathan. Une personne qui m’agace sans même la connaître, tout ça parce qu’il a osé attirer son regard sur lui simplement parce qu’il me ressemble…

- « Jonathan Jenkins Cryers ? Non, je ne vois pas qui c’est. Il y a quelque chose d’écrit sur sa vie dans ce journal ? » Lui répondis-je.

Dante s’installe avec aisance avec la palette au sol. Je jette un rapide coup d’œil au journal, tournant les pages une par une. Quelques écrits, quelques photographies aussi, rien de grand en particulier. Pourtant, c’est bien vrai. Ce type me ressemble et son nom m’est inconnu. Aux vues de la façon d’écrire et de l’état de la photographie, il semblerait qu’il est vécu à une période beaucoup plus éloignée que la mienne. Je ne sais quoi faire exactement, je me retrouve béatement face à mon propre reflet. Un profond sentiment de mal-être se forge une place en moi.

« J’ai aussi trouvé une table de spiritisme. Ça te dit de tenter cela ? »

Ses paroles font en sorte de me sortir de mes pensées. Sur mon visage, je laisse une grimace insatisfaisante de forger une place.

- « Hm… Sans te mentir, ça ne me tente pas. Vraiment… On dit que les tables d’Ouija n’apportent rien de bon. »

Je surveille Dante s’activer dans ses mouvements. Il se précipite presque pour aller à la recherche de quelque chose qu’il trouve rapidement sur un meuble délaisser. Il s’agit de bougies qu’il ne perd pas une seconde pour allumer à l’aide d’un briquet traînant dans l’une de ses poches de pantalon. Puis, il les dispose à chaque extrémités de l’objet carré traînant au sol avant de s’installer en face de celle-ci et me lance un regard remplit d’envie à l’idée de jouer avec les esprits. Seul, une partie de son visage est éclairée par la lueur des flammes produites par les bougies. J’esquisse un sourire en pensant que cela lui donne un effet terriblement sexy. Ses yeux brillants dévoilent son impatience de vouloir commencer cette séance don je ne suis pas prêt à participer.

« Tu poses ton doigt sur la pierre et un fantôme la fait bouger pour répondre à la question que tu poses à haute voix. Allez Schrö ! Viens, on essaie ! »

Comment ne pas résister à cette charmante bouille, si adorable que vous n’avez aucunement l’envie de le contredire. Je sais que je ne devrais pas lui donner aussi facilement raison, mais je me sens terriblement bien à ses côtés que de le rendre ne serait-ce qu’une seconde malheureux me déchirerait le cœur en mille morceaux.

- « Comme tu voudras… » Dis-je en m’agenouillant à ses côtés.

J’apporte l’une des pierres au centre de la plaquette et y laisse mes doigts se poser dessus en attendant ceux de Dante pour me rejoindre. Ce qu’il exécute rapidement. Je prends une grande bouffée d’air avant de commencer mes interrogations qui semblent interrompre le silence qui s’est installé entre nous. J’ai même l’impression que mes paroles viennent se heurter seulement contre les oreilles des murs qui forment la pièce, nous isolant du reste du monde.

- « Esprit, es-tu là ? » Demandais-je sans grande conviction tout en jetant un œil à mon compagnon qui se fait impatient d’avoir une quelconque réponse.


Dernière édition par Schrödinger le Sam 23 Juil - 22:42, édité 1 fois
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MessageSujet : Re: « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]
« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] Icon_minitimeMer 29 Juin - 20:38



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Alors que j’installai la table de Ouija je ne puis m’empêcher de m’inquiéter de l’expression conflictuelle qui règne sur le magnifique visage de mon tendre amant. Quelque chose semble le préoccuper et déforme ses traits faisant naitre une boule en mon estomac. Que se passe-t-il ? Pourquoi semble-t-il si mal ? S’il y a bien une chose que je déteste c’est de voir mon amant ressentir de la tristesse ou une quelconque terne émotion.

J’écoute le timbre chaud de sa voix qui me répond et ferme les yeux tentant de me remémorer ce que j’ai lu dans ce journal. Jonathan Jenkins Cryers, fils unique de l’auguste famille Cryers. Elève parfait, héritier prometteur de sa famille…hormis qu’il n’a jamais aimé une femme mais a eu de nombreux amant dont son meilleur ami. Personne ne le sut vraiment. Un jour, une servant folle amoureuse de lui que le jeune prince avait rejetée avec dégout dénonça son homosexualité a son père qui pour expier les pécher de son fils le fit marquer au fer rouge, nu devant toute la cours du château. Son amant favori, son meilleur ami fut banni et Jonathan se laissa mourir, sa marque s’infectant, il n’avait plus la force ni le courage de vivre. Je relevais mon visage transit d’amour vers mon tendre démon et lui contait tout ce dont je me remémorais de ma bref lecture du journal du dernier des Cryers.

Je continue d’installer tout ce qu’il faut pour le spiritisme et bien qu’il me dise que le Ouija n’est pas à prendre à la légèreté et qu’il ne souhaite pas trop se plonger dans cet art, il s’abaisse pour s’asseoir à mes cotes et appose son doigt sur la pierre. C’est alors qu’une émotion intense m’envahis. Il n’aime pas le spiritisme et pourtant il le fait, pour moi, parce que je le désir. Mon cœur s’empli de gratitude et d’amour pour ce démon dont je suis déjà fou amoureux.

Sa voix raisonne alors et me sort de ma torpeur créant une excitation enfantine.

- « Esprit, es-tu là ? »

Je relève mes yeux vers mon amant et à nouveau ce sentiment de gratitude s’éprend de mon être tout entier. Me fichant de ce stupide spiritisme, je me penche vers mon amant, délaissant la pierre et ma main l’agrippe pour l’embrasser ardemment mes lèvres happant avec envie les siennes me faisant frissonner. Je caresse ses lippes des miennes avec langueur et provocation me faisant un peu plus brusque en lui mordant fougueusement la lèvre inferieure. C’est alors que je sens l’atmosphère de la pièce se glacer soudainement. Je recule, quelque peu pantelant, les lippes rougies par notre baiser ardant. Mes yeux brumeux s’habituent alors à l’obscurité…nouvelle ?

Je fronce les sourcils en contemplant les mèches encore fumante des bougies et me tourne vers Schrödinger. Un râle glacé et terrifiant raisonne alors dans la salle et m’hérisse l’échine. Je me redresse vivement et me place devant mon amant pour le protéger du quelconque danger qui éveille mon instinct de protection.

Une voix ancestrale raisonne alors dans la pièce, terrifiante, impétueuse, aussi froide que l’hiver.

- « Vous n’auriez jamais du toucher à mon journal, pauvres fous que vous êtes. Je vais vous tuer ! Ceci était mes secret, j’ai fait en sorte de tuer chaque impudent de ma famille pour leur intolérance et j’ai enfouie notre mythe avec ma mort dans ce journal ! Mais vous avez réveillé les vieilles querelles et vous osez profaner ce lieu damnés !
"

Mes canines jaillissent sans que je ne m’en rende compte et je feule, terrifiant. Je me tourne vers mon amant, m’en voulant de l’avoir mis en danger. Les portes se mettent à claquer, les objets à voler en éclats contre les murs.
Je paniquais, non pas pour moi mais j’avais peur pour mon démon. Je m’en voulais. Il m’avait prévenu et je ne l’avais écouté, j’avais joué à l’égoïste. \Un vent invisible soulève nos cheveux et souffle violemment dans nos oreilles les emplissant de son cri aigu et douloureux, insufflant une chair de poule incontrôlable.

J’attrape Schrödinger par le poignet et le tire dans ma course, je défonce la porte de mon épaule et pénètre dans la pièce adjacente, une salle d’eau dégarnit du moindre meuble. Je referme la porte à clef et me tourne vers Schrödinger inspectant sa silhouette, son visage. Je m’approche ensuite de lui et appose mon front sur le sien en fermant les yeux et me mordant la lèvre profitant de ce moment de répit pour murmurer dans un souffle douloureux :

- « Schrödinger…je suis désolé, j’aurais dû t’écouter…Je vais nous sortir de la…je trouverais un moyens. Pardonne-moi. Je t’en conjure. »

Un rire froid et sarcastique brisa alors le moment d’apologie et un visage fantomatique apparait alors dans le miroir couvert de poussière. Une figure déchiquetée aux morceaux de chairs pendante et aux orbites vides les contemple avec mépris. Le fantôme se met à parler, sa mâchoire aux os dénudés pendouillant de son visage :

- « C’est cela…dites-vous au revoir, car ceci sont vos derniers moment. Et encore, je suis courtois car je vous laisse vous dire adieu. Un luxe que l’on m’a refusé lorsque mon amant se pendit après avoir été bannis ! »

Je me tournais alors vers Schrödinger, ne sachant que faire.[/justify]
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MessageSujet : Re: « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]
« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] Icon_minitimeMer 6 Juil - 6:29


Démon

Schrödinger
Schrödinger
Démon

Confrérie : Guilty
Personnage sur l'avatar : Grell Sutcliffe | Kuroshitsuji

Feuille de personnage
Age: 116 ans. En apparence 20 ans.
Niveau d'étude: Université
Petit(e) Ami(e):







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Mon Amour, qu’avons-nous réveillé ? Cette chose qui dormait si paisiblement. Crois-moi mon Amour jamais je ne la laisserais t’emporter si loin de moi. Je ne parviens pas à comprendre pourquoi, pourquoi est-ce que j’ai tant voulu te prouver que je suis capable de te suivre même au fin fond d’un gouffre. Tu es démoniaque mon Amour.

A peine avais-je posé mes doigts sur cette roche et prononcé ces quelques mots que l’atmosphère autour de nous est devenu oppressante. Je ne sais pas pour lui, mais pour moi elle veut m’étouffer, elle veut me tuer puis je ne sens plus rien, juste ses lèvres, celles de mon tendre amour, qui se sont posées délicatement sur les miennes. Qu’as-tu donc mon Amour ? Est-ce qu’il ressent aussi cette torture qui semble s’être recouverte en une microseconde dans cette pièce ? Je ne parviens plus à trouver des réponses à mes questions. Tout ce que je suis capable de faire, c’est de lui répondre avec fougue à ce baiser qui m’étais demandé puis se sont ses crocs que je sens sur mes morceaux de chairs me faisant pousser un râle non pas de mécontentement, mais plutôt de plaisir qu’il m’inflige par sa légère torture.

Un grognement qui ne provient d’aucun de nous deux me pousse à la curiosité, mais surtout à mes précédentes réflexions. Je me demande si je n’ai pas attisé la colère d’un de ses soi-disant esprits qui peuvent se révéler dévastateur. Un vent glacial comme-ci quelqu’un vient de passer aussi rapidement que possible derrière moi me fit frissonner au point de s’accrocher violemment à mon échine. Sans même m’en rendre compte Dante s’est déjà jeté dans la gueule du loup entre moi et cette chose qui semble vouloir quelque chose ou plutôt nous reprocher quelque chose. Un long silence, un nouveau coup de vent fit éteindre les bougies qui étaient allumés puis une voix effrayante, une voix comme si elle provient du fin fond de la terre pour se manifester.

« Vous n’auriez jamais dût toucher à mon journal, pauvres fous que vous êtes. Je vais vous tuer [i]! Ceci était mes secrets, j’ai fais en sorte de tuer chaque impudent de ma famille pour leur intolérance et j’ai enfouie notre mythe avec ma mort dans ce journal ! Mais vous avez réveillé les vieilles querelles et vous osez profaner ce lieu damné ! »

Quelque part, cette créature venue de l’au-delà m’amuse. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire au coin de mes lèvres. Comment peut-il prononcer ces paroles ? Il est pourtant censé savoir qui nous sommes, ce qui nous a poussés à devenir ainsi. Cependant, je ne peux clamer quoi que se soit au risque d’attirer le danger qui s’est installé tout près de nous. Instinctivement, je jette un œil à mon amant qui ne peut s’empêcher de montrer son mécontentement lorsque l’on vient à lui le mot qu’il craint le plus. Pourtant, il le sait autant que moi que nous ne risquons rien de bien important, juste peut-être de se retrouver posséder par le Diable en personne, mais le Diable n’est-ce pas nous finalement ?

Une tornade se créé faisant claquer et tomber toutes sortes d’objets. A croire que plus je pense que nous pouvons le vaincre et plus, il s’énerve. Cette chose se transforme de nouveau en un vent violent qui vient s’installer au creux de nos oreilles pour y hurler sa haine. Qu’il retourne dans sa tombe avec ces préjugés qui ne parviendront jamais à ces fins ! Ridicule ! Cette chose ne comprend rien et ne comprendra jamais même de l’autre côté du miroir. Par agacement d’entendre ce son aigüe dépourvu de sens, j’approche mes mains des mes oreilles pour les boucher en attendant que la créature se calme ce qui est d’avance, une peine perdue. Je ressens juste une main agripper mon bras pour m’aider à me relever et ainsi fuir aussi vite que possible de ces lieux pour se cacher dans une pièce non loin de celle-ci, dans la salle de bain précisément. Je vois mon cher et tendre verrouiller la porte derrière nous, j’aimerai lui dire à quel point cela ne sert à rien, mais encore une fois je n’ai le temps de rien dire, de faire qu’il me parle dans une murmure presque inaudible qui se veut paniquer.

« Schrödinger… Je suis désolé, j’aurai dût t’écouter… Je vais nous sortir de là… Je trouverais un moyen. Pardonne-moi. Je t’en conjure. »

Me demander pardon ? Pourquoi ? C’est bien moi et uniquement moi qui est prononcé quelques mots pour attirer ce truc, un problème qui nous fait face, mais qui ne parviens pas à m’impressionner. C’est peut-être pour cela qu’il en est très mécontent. Encore un rire démoniaque, un rire qui effraie mon Bien-aimé et qui commence sérieusement à agacer. L’image qui y figure de cet être au passé plutôt sombre est abominable, déchiqueté, squelettique, rien de plus pour qualifier ce que nous voyons dans ce miroir.

« C’est cela… Dites-vous au revoir, car ceci sont vos derniers moments. Et encore, je suis courtois car je vous laisse vous dire adieu. Un luxe que l’on m’a refusé lorsque mon amant se pendit après avoir été bannis ! »

Dante me fit face complètement perdu, ne sachant plus quoi faire. J’esquisse un nouveau sourire avant de m’approcher de lui en approchant ma main de son visage pour effleurer du bout de ses doigts sa joue avant de poser délicatement ma main sur celle-ci pour ainsi le regarder profondément dans les yeux et de lui sourire tendrement tout en ignorant l’abominable personne qui souhaite se mettre en travers de mon chemin.

- « Tu sais mon Amour, nous sommes déjà morts et tu sais ce qu’il arrive à ceux qui sont déjà morts ? Rien, mon Amour. » Lui dis-je en souriant avant de rajouter.

- « Regarde-moi, crois-moi, il ne nous arrivera rien. Tu sais pourquoi ? » Lui demandais-je avant d’entendre un « non » de sa part issus dans un murmure.

- « Parce qu’il n’a pas connu ce que nous vivons. Il ne nous en veut pas à nous, il n’osera même pas nous retirer ce que nous éprouvons. De l’autre côté, il s’en mordrait les doigts à sang s’il le pouvait parce que nous, malgré les contraintes, on ne se prive de rien pour vivre pleinement toi et moi, ensemble. » Dis-je une fois de plus avant de me redresser légèrement pour pouvoir placer mes bras autour de ses épaules et le consoler dans une douce étreinte. Puis, par curiosité, je me mis à regarder le miroir. Il n’y avait plus rien.

Le silence était de nouveau là, alors c’était seulement pour nous effrayer…


Dernière édition par Schrödinger le Lun 1 Aoû - 2:14, édité 4 fois
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MessageSujet : Re: « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]
« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] Icon_minitimeJeu 14 Juil - 15:45



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Schrödinger…Venait de balayer le fantôme, l’esprit, le spectre ou je ne sais trop quoi de ces mots magnifiques qui même encore, continuaient de raisonner en moi comme le plus magnifique des échos.

Comment si belle bouche appartenant a si belle créature pouvait-elle prononcer de telles palabres et être considéré comme démoniaque.

Oh dieu que je l’aimais. Je semblais m’en rendre compte chaque infime seconde de mon existence. J’étais sien, tant par le cœur que par l’âme. Tout ce qui contribuait à faire de moi le damne que j’étais appartenais a Schrödinger.

J’eus alors l’impression insidieuse que le Spectre qui m’avait tant bouleversé n’était que la métaphore et représentation de ma peur indicible de le perdre. Que ce fantôme, si véhément à nous terroriser n’était que le produit de mon imagination malade de perdre Schrödinger. Et mon amant, l’amour de mon existence, celui qui m’avait sauvé du trépas éternel venait de balayer mes doutes les plus douloureux d’un revers de mots plus beaux encore qu’un poème de Baudelaire.
Mon cœur, si il avait pu battre aurait sans aucun doute raté un battement tant ce que Schrödinger énonça, avec ce qui semblait être une facilité déconcertante, m’avait ému et dénudé du moindre doute
.
Un frisson, jaillissement de mon émoi remonta le long de mon échine alors que je tentais de me remettre à respirer même si cela n’était nullement nécessaire dans mon cas. Je me détournais de mon amour, de son visage si beau qu’aucun peintre si doué soit-il n’aurait pu en peindre le centième de sa perfection et apposait mon regard troublé sur le miroir. Le spectre semblait avoir disparu, éradiqué tout comme ma terreur par les palabres de mon amant. Je soupirais. Nous étions enfin seuls. Lui et moi. Et nos âmes éperdues l’un pour l’autre.

D’un pas tremblant, je m’approchais de mon amant, le régisseur et tyran de mon cœur et passait un doigt dans le col de son t-shirt. Je tirais dessus pour l’approcher de moi tout en me mettant sur la pointe des pieds.

Plus que quelques centimètres séparaient nos lippes et j’avais encore l’impression que cette distance était bien trop grande. J’inspirais une grande goulue d’air goutant grâce a cela aux effluves enivrante que dégageait Schrödinger. Sa fragrance entêtante emprisonna mes sens. Qu’il était beau. Je le désirais. Ardemment. J’avais besoin de me sentir proche de lui comme pour sceller la réalité grandiloquente des mots qu’il avait prononcés. Je n’existais que pour lui, grâce à lui et sans Schrödinger, je cessais tout simple d’être.

Mes yeux éperdus buvaient le moindre de ses traits alors que son visage ne cessait de s’approcher du miens. J’inclinais la tête et avec une douceur infinie, je m’éprenais de ses lèvres. Enfin. Leur texture douce et froide me firent frissonner alors que d’un commun accord je me collais tout entier a lui. Un grondement sourd vibra en moi alors que la satisfaction sans limite de le sentir si proche allumait en moi un feu incandescent. J’avais besoin de lui.

Lascivement, mes lippes se mirent à bouger contre les siennes, les happant, les honorant et les vénérant avec langueur afin de profiter de chaque centimètre de sa peau. Ma main glissa le long de son torse, remontant en glissant sur la fine musculature de son torse que je sentais au-dessous de son haut. Ma paume cessa sa course sur sa nuque épousant l’arche gracieuse qu’elle formait. Ce nouvel appuie me permit d’approfondir notre baiser qui allumait en moi un désir brulant. Je le voulais. Je l’aimais.

Je me reculais alors avec la plus grande difficulté de ses lèvres tentatrices pour reprendre un souffle qui s’était fait lourd et pantelant dans la bouche de mon amant. Mes yeux brillants de désir et d’amour le contemplèrent alors que je murmurais d’une voix rauque mais vibrante d’un amour qui ne semblait posséder la moindre faille :

- « Merci d’exister Schrödinger… »

Je ne savais comment exprimer tout ce que je ressentais, la tornade démentielle de l’amour que j’avais pour lui. Je me contentais alors de le contempler de mes pupilles écarlates qui ne brillaient que pour lui. Mon corps toujours sceller au sien brulait pour mon démon…

Etait-il possible de s’embraser d’amour ?
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MessageSujet : Re: « Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]
« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ] Icon_minitime



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« Raconte-moi qui tu es vraiment. » [ PV Dante Florenzo ]

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