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A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. }

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MessageSujet : A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. }
A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. } Icon_minitimeMer 2 Mar - 17:59


Humain & Leader Distraught

Beverley Hellsein
Beverley Hellsein
Humain & Leader Distraught

Confrérie : LEADER DISTRAUGHT
Personnage sur l'avatar : Hatsune Miku - Vocaloid

Feuille de personnage
Age: 21 ans
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A la patinoire il fait froid, vraiment froid.
« Ça c’est de l’information. Merci Beverley ! »

    Et c’est précisément pour cette raison que j’avais opté pour une tenue hivernale. Je n’avais en revanche pas sortie du placard la combinaison de ski (d’autant plus que je ne pense pas en avoir en ma possession), préférant à cela un ensemble digne d’une princesse parisienne. Petits gants en cuir gris ; Manteau noir pour contraster ; Le tout bien évidement agrémenté d’une écharpe grise également. Y’a vraiment pas à dire, j’étais classe. Enfin ce genre de constat, je dois avouer que je n’étais pas vraiment prête à les faire. Lorgnant des yeux la glace en face de moi, fixant le reflet de ma personne qu’elle renvoyait, je poussais un soupire et m’asseyais en tailleur sur le sol de ma chambre. Je me laissais tomber sur le plancher, fatiguée d’une journée qui n’avait même pas encore sonné midi. Je me détestais, simplement et purement. Ces cheveux bleus que tout le monde regarde de travers juraient avec tout ce que je pouvais porter. J’étais bien trop maigre, bien trop petite. Bien trop faible, bien trop humaine.

    Emmitouflée dans cette espèce de grosse carapace de vêtement trop chaude pour la température ambiante du bâtiment, je laissais les méandres d’une stupide idée guider le fil de mes pensés. Cette réflexion qui menait à mal mon âme, qui la torturait aussi cruellement que stupidement, ne m’était pas familière. J’avais l’habitude, j’avais même prit un certain goût à démêler –ou simplement à passer outre- les nœuds récurent de mon esprit. Toutes ces questions qui revenaient encore et encore avaient toutes étés résolues avec un succès plus où moins mitigé. Et peut être que finalement, je finissais par me complaire dans ce tourment, le supplice m’était devenue agréable. Je finissais par me satisfaire de mon mal être.

    Et aujourd’hui qu’était il ? On se le demande bien. Ridiculement superficiel, superficiellement ridicule. Mes mains frôlaient le satin d’un chemisier festif que j'avais essayé quelques minutes plus tôt. Comment étais-je sensé être ? Comment étais-je sensé me comporter ? Après tout je n’avais jamais concrètement eu affaire à ce genre de situation. J'étais simplement consternée de ne pas pouvoir cette fois ci trouver la boite dans laquelle je devais rentrer.

    Je fermais les yeux et laissais mon dos s’allonger sur le sol. Plus les minutes passaient et plus la boule que j’avais dans le ventre prenait de l’ampleur. Il fallait pourtant que je fasse quelque chose, que je me décide à mouvoir cet amas de chair et d’os que je me trimballais depuis déjà 17 ans.

    Le trajet fut bref. Il faut dire aussi que j’avais tout prévu. Horaire de bus dans une main, plan de la ville dans l’autre, rien n’était laissé au hasard quant il s’agissait ma survie. Ma survie ? Oui oui. Me perdre dans les rues de la ville était une chose à laquelle je ne voulais me soustraire tellement mes réactions différaient de celle d'une personne normalement constitué. « En même temps, t’as déjà vu quelqu’un qui VEUT se perdre ? ».

    Assise sur un banc situé à droite de l’entrée de la patinoire, je regardais passer les gens avec une certaine appréhension. Petit banc en pierre, ou plutôt en béton gris. Tout aussi gris que le ciel et le sol. Incroyable vu sur la civilisation que m’offrait cet objet outrageusement insolite (ha ha) ! Pantins de la rue, rien ne semblait pouvoir les faire fléchir dans leurs occupations. Ils étaient tout ce qu’il y a de plus normaux, seul ou bien en groupe. Ils rentraient, sortaient, semblaient tous coincés dans cette espèce d’ammonie à laquelle j’allais devoir me plier. Jonglant avec le temps, slalomant entre les minutes, ils s’occupaient en s’adonnant aux activités quotidienne que tout le monde paraissait apprécier.

    Ah, les activités. Parlons-en. Moi j’avais toujours eu la frousse de la patinoire. C’est vrai quoi ! Il est déjà évident que je ne possède pas les facultés d’un funambule lorsque je marche sur la terre ferme alors je vous dis pas sur de la glace… ET en plus avec des patins aux pieds. La dernière fois que j’avais tenté d’y faire 3 mètres, je m’étais retrouvée les fesses collées sur le sol. Original hein ? Oh mais attendez la suite ! Je ne fais jamais dans la demi-mesure. Incapable de me relever, je jonchais la glace en attendant que quelqu’un vienne m’aider. Allez savoir si la raison se trouvait être ma petite taille chétive de fillette de 8 ans ou encore mon silence absolue mais personne ne semblait vouloir me différencier du reste de la glace. Les minutes passaient et, le nez en l’air, je regardais tout ces étrangers se balader sur l’étendue blanche. Pourquoi maman ne venait pas me voir ? Et bien parce qu’elle était occupée. Au téléphone depuis déjà 20 bonnes minutes, elle m’avait laissé seule au milieu de la piste pour répondre. Les transferts de chaleur commencèrent à faire doucement leurs effets, soit de fondre la glace sous mes vêtements. Ces derniers, s’imbibant d’eau au fur et à mesure, se refroidissaient et je me mis bien vite à grelotter. Ce ne fut que lorsqu’un monsieur avec un gilet orange vint me chercher que je me rendis compte des dégâts. J’avais –d’après son estimation- passé une demi-heure comme ça sur le sol. Les gens me regardaient bizarrement, lorgnant des yeux « la fille qui venait de faire un trou dans la glace ». En même temps, ‘trou’ était un bien grand mot pour qualifier la bosse creuse (oui oui, la bosse creuse) que j’avais réalisé. Et même qu’à cause de moi, ils avaient du fermer la patinoire 25 minutes (et pas une de plus) afin de la remettre à niveau partout et éviter les blessures inopinées. « Encore une fois, t’as déjà vu quelqu’un qui faisait exprès de se casser la gueule ? » - Bah ouais ê__è-.

    Mais alors, qu'est ce que je pouvais bien faire ici ?

    Les mots « 14h15 à la patinoire ! » s’étaient affichés sur l’écran de mon téléphone portable quelques heures auparavant mon tête à tête avec la grisaille de la ville. Dans un premier temps surprise d’une telle invitation, je m’étais demandé à quoi je devais cela. Anniversaire ? St Valentin ? Non non, même pas. Déportant brièvement mon attention vers un calendrier, je constatais avec étonnement que rien de tout ça ne figurait sur la page consacré à ce jour ci. Sans grande motivation, je répondais hâtivement une réponse positive à l’expéditeur du message. Pourquoi ? Parce que c’est comme ça. Politesse probablement, ou alors, comme dirait l’édition du mois de mars de psychologie magasine : « La fuite des combats ». D'autant plus que si maman avait été là, elle aurait sûrement ajoutée d'une voix raisonnable et sur le ton des choses qu'il faut écouter :
    « Beverley, on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie tu sais. Il arrive que parfois tu sois contrainte de faire des choses que tu n’as pas envie de faire ». Terrible ! Comme ci je n’en avais pas conscience. Merci maman ça c’est de l’information !

    Et il était 13h24. J’avais quasiment une heure d’avance. Décidant d’aller me chercher des chaussures, je retournais une fois cela exécuter m’assoir et attendre Persepolis. J'allais passer pour une folle moi, à réussir à arriver une heure en avance pour faire une activité que je n'apprécie pas. Comment est-ce que j'allais bien pouvoir me justifier ? Oh Oh. La galère ~.


Dernière édition par Beverley Hellsein le Dim 17 Avr - 9:47, édité 2 fois
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MessageSujet : Re: A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. }
A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. } Icon_minitimeMer 9 Mar - 14:00



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A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. } Bepe10

Du gris, partout, partout, partout. Persepolis soupira. Alors qu’il venait de sortir du fleuriste, rose en main, le temps ne lui plaisait plus. Enfin. Il lui restait à voir la bijouterie. La raison l’avait emporté sur le reste et il s’était dit qu’il n’allait rien voler, que, pour une fois, il serait honnête, au moins une fois. Au faire et à mesure qu’il se déplaçait, le blond constatait les regards louches que les passants. Tous des célibataires, voilà ce qu’il en pensait. Même sans aimer, on pouvait être gentil, même sans y tenir, on pouvait être romantique. Pour son plaisir, il ne croisa pas que des adultes ; plusieurs personnes de l’académie dévergondaient dans les rues, sacs de shoping en main. Seul ou à plusieurs, on le remarquait tous de loin. Peut être leurs airs étaient-ils familiers à Persepolis, peut être étaient-ils simplement différents. Peut importe. Les regards et les sourires qu’eux lançaient à Persepolis signifiaient qu’ils tombaient bel et bien dans le panneau. Tous.

Le trajet jusqu’à la bijouterie se fit long, et le jeune homme se surpris plusieurs fois à vérifier s’il ne pleuvait pas. A la fois à contrecœur et avec une once de soulagement, il pénétra dans la boutique. Les vitres tintaient fort, c’est à peine si l’on voyait ce qui se trouvait derrière, les bijoux étaient bien protégés. Un vague coup d’œil suffit au jeune homme pour savoir ce qu’il voulait ; il se déplaça légèrement vers les étals du milieu, les jaugea d’un œil expert puis soupira et se retourna vers les vitres du côté. Les bijoux du milieu étaient faux. Son regard fit le tour de la pièce avant qu’il n’aperçoive une vendeuse. Simplement, il l’interpela et, celle-ci, qui paraissait bien timide, vient se présenter à lui.

« Vous avez trouvé votre bonheur, monsieur ? »

Quinnie se contenta d’hocher la tête, lui désignant un bracelet d’argent orné de pierres rouges pétillantes et de petits cristaux transparents. Alors que la vendeuse s’en retournait pour aller chercher les clés de la vitrine, elle se mit à vanter les mérites de ce bracelet qui, disait-elle, avait plusieurs siècles et qu’il aurait, selon la légende, appartenu à un grand ange très dévoué qui aurait apporté une évolution au monde. On disait qu’il portait bonheur. La vendeuse ajouta qu’elle n’était pas sure que c’était vrai, et que les anges ne devaient peut être pas exister –ce qui déclencha un sourire ravageur à Persepolis, au point que la femme rougit-, mais qu’il portait peut être bien bonheur, c’était possible. L’ange hocha la tête et payait son broncher. Il ne savait plus d’où lui venait son argent, mais il en avait à dépenser. Peut être avait-il cambriolé une banque, peut être le lui avait-on donné, mais c’était sans importance. Il lâcha encore un beau sourire à la vendeuse avant de la quitter. Il était simple de se faire admirer, si simple. De plus, elle devait à peine avoir un ou deux ans de plus que lui. Il pensait bien revenir, histoire d’agrandir sa « situation », comme il appelait sa popularité.

Popularité, popularité. Comment ne pas juger que par ça ? Il parait évident que tout homme ou femme populaire est comblé, non ? Peut être, peut être pas. Pour Persepolis, se n’était pas suffisant, il lui restait deux ou trois choses à faire pour être comblé, mais il se sentait bien dans sa coquille, au milieu de tous ces gens en admiration devant lui. Il le dire, sortir avec Beverley l’avait bien aidé, il s’était retrouvé un peu propulsé en avant, il faut dire qu’il n’en était qu’au début de son ascension au pouvoir à ce moment là […] Bon. D’accord, il était déjà bien populaire après un an de trône et « J’suis votre roi incontesté ! », mais c’était pas encore Dieu.

La patinoire était loin du centre-ville, et il devait maintenant utiliser les transports en commun. Voler aurait bien sur été plus simple, mais, au dessus de la ville c’était trop voyant. Surtout par ce temps et une rose à la main. Puis il ne voulait pas que le peu d’élèves qu’il avait croisé dans les rues sachent qu’il était un ange, et non un démon, un vampire ou un simple humain complètement destroy. ‘pis, c’est bon pour la santé de polluer son oxygène une fois de temps en temps. Renifler l’air de la ville, cet air qui fait tousser, c’est bon pour les poumons. Surtout quand les voitures laissent échapper beaucoup de gaz […]

A contrecœur, il dû prendre le bus. Peuh. Il s’y perdit, d’ailleurs, il loupa un ou deux arrêts, alors qu’il s’était perdu dans ses pensées et dû faire demi-tour. Les heures passaient, au final, car attendre le bus suivant, c’était long. En temps normal, il se serait bien débrouillé, mai là… Galère. Le temps n’était pas favorable, voilà ! Heureusement, il était parti avec deux heures d’avance, au risque de devoir attendre la miss à la porte. Donc, sur les deux heures, il en perdit une. Ce qui fit qu’il arriva devant l’endroit prévu vers 13h30 {ouais, c’pas du bon calcul, m’enfin heiiin}. L’air s’était encore assombrit. Devoir attendre à la porte le mettait un peu sur les nerfs, mais, pour paraitre, il fallait faire. Las, il se déplaça donc depuis l’abri bus jusqu’à l’entrée de la patinoire.

Et c’est là qu’on cri « SUUURPRIIISE ! », pour choquer le nouveau venu, qui fait un arrêt cardiaque et meurt sur le coup. Ah bon, non ? Vous n’avez pas vu ce film, où un vieux, un dealer certainement, monte un escalier sombre, pour aller rejoindre son acolyte et, quand il ouvre la porte, tous ses collègues lui crient « JOYEUX ANNIVERSAIRE ! », et c’est là qu’il meurt ? Non. Ah tant pis. Ma mémoire ayant des troubles, j’en ai oublié le titre, mais bon… Enfin. Persepolis fut quand même surprit d’apercevoir une tête à cheveux cyan devant l’entrée. C’était louche, quand même. Fronçant les sourcils, il s’approchait et, en même temps vérifiait que c’était bien elle, il se mit à trottiner, puis, préparant soigneusement son numéro, s’arrêta, se courba devant la demoiselle en question, fit une cabriole puis se trouva à côté d’elle. Sagement, il s’assit sur un bout de son banc puis lui prit le poignet sans rien dire, tout en sortant son petit paquet de sa poche, puis laissant un instant sa main, il déballa l’objet et, découvrant le bracelet tantôt acheté, l’enfila au poignet de la demoiselle.

« J’étais sûr qu’il tirait à ravir, j’avais bien vérifié la taille de ton poignet, tu sais ? »

Tout en parlant, il la regardait de bas en haut, souriant en voyant qu’elle avait prit une tenue spécifique pour le froid, puis il se mit à lui raconter ce que lui avait dit la vendeuse, d’un ton qu’il voulut plus théâtrale, avec des intentions… De faire impression. Lui n’avait pas prit de tenue spéciale, il se trouvait en sweat et jean, accompagnée de basket. Bon, il avait prit soin de glisser une paire de gants en cuire dans sa poche, et il avait ses patins sur l’épaule, la rose en main, mais il passait presque pour quelqu’un de normal. Enfin, qui faisait une journée normale, enfin vous comprenez. Il avait ses propres patins, étant un habitué de tous les sports, mais cette fois-ci, pas de cabrioles, il se devait d’être aidant envers sa compagne. Il savait pertinemment que Beverley ne pratiquait pas la patinoire, ou du moins pas souvent, et il en savait assez pour savoir {oui oui, savoir pour savoir} qu’elle ne serait pas une championne. Malgré tout, il se maintenait en tête qu’il pouvait lui apprendre à devenir aussi forte que lui, ce qui le motivait davantage que, pour une fois, sa réputation. Souriant, il tendit aussi la rose blanche à la demoiselle, d’un air innocent.

« On m’a dit que les jeunes filles aimaient bien ce genre de gestes. Je n’en sais trop rien. Enfin, tu me connais. »

Tout sourire, il se releva, l’invitant par la même occasion à le suivre. La séance allait être bien sympathique.
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MessageSujet : Re: A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. }
A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. } Icon_minitimeJeu 10 Mar - 15:24


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Beverley Hellsein
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    Vous savez ce qu’on se dit lorsque l’on voit un garçon arriver avec une rose dans la main en plein centre ville, un jour des plus banal ? Non ? Même pas une idée ? Eh bien il y a plusieurs types de réaction.

      ▬ La réaction n°1, que je nommerais de façon poétique "réaction basique de l’adolescent blasé" : « Ouah… Qu’est ce qu’il fiche ? Il est dingo… Il se prend pour Cyrano l’marmot ? »
      ▬ La réaction n°2, plus courante pour notre chère et tendre gente féminine, toute catégorie d’âge comprise : « Pfeuh, elle ne doit même pas être jolie, sa copine. »
      ▬ La réaction n°3 est une réaction que l’on pourrait aisément combiner avec les deux précédentes. La réaction je-ne-suis-pas-une-commère-mais-un-peu-quand-même : « Oh… Mais c’est Persepolis ! Avec qui il sort déjà… Hum, ah oui ! La fille aux cheveux bleus ! Mais si tu sais… La Leader des Distraugt. »
      Encore faut il pour celle-ci que la personne en question soit à la Shaded Academy. Nous étions populaires, ensemble.


    Oui, c’était bien mon petit ami qui s’avançait vers moi de ce pas décidé, la tête haute. Et cette tête - aussi haute soit elle- blonde dépassait toutes les autres dans la foule des passants. Lui était habillé de façon tout à fait normale, je regrettais immédiatement mon intégrale je-vais-faire-un-tour-dans-le-congelo-. Oui, si je me fichais éperdument de ce que les autres pouvaient penser de moi, l’avis de Persepolis ne me laissait pas indifférente. Après tout, n’était-ce pas mon rôle de devoir lui plaire ?

    Pour tout avouer j’étais surprise de le voir ici ; Enfin, pas réellement puisqu’on était censé se retrouver là mais plutôt surprise qu’il soit lui aussi bien trop en avance. Pour le coup, j’avais donc effectivement l’air idiote. Avait-il prévu de faire autre chose avant de me voir ? J’avais un petit pincement au cœur sur le coup, ma présence, par conséquent, le gênait-elle ? Non parce que bon… S’il y avait bien une chose que je ne désirais oh grand dieu pas, c’était de devoir être un poids pour lui, pour n’importe qui. Je n’avais pas besoin d’en rajouter pour l’être déjà plus que je ne l’étais déjà.

    En moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire, il était rendu en face de moi. Il s’inclina très légèrement, j’esquissais un sourire. Une sorte de mouvement pour se retrouver à mes côtés et c’était un rire qui me trahissait. Ça faisait quoi, un an qu’on devait être ensemble et il n’avait pas changé d’attitude. Toujours souriant, toujours à me faire rire au moindre geste. Pourquoi était-il si attentionné envers moi ? Question sans réponse. J’avais beau creuser c’était un trou sans fond. Je savais parfaitement que notre relation n’était pas « normale ». Sans en comprendre réellement les enjeux, les conséquences ou même encore les dérives, je continuais d’être le pantin de sa comédie. Mais c’était vite dit quand même, je n’étais pas malheureuse et comme je l’ai exprimé plus haut, il était tout ce qu’il y a de plus attentionné. Nous faisions tout comme les vrais couples –du moins à notre mesure-. Il m’emmenait voir des films, manger des morceaux, faire des trucs. Il m’embrassait, m’enlaçait. C’est vrai qu’avec lui je me sentais bien, je me sentais « jolie », normale.. Ouais voilà, normale.

    Il m’attrapa le poignet, il ôta mon gant en cuir, délicatement, silencieusement. Étonnée, surprise et à la fois probablement un peu soumise, je le laissais faire en suivant des yeux les gestes de ses mains. Il sorti de sa poche une sorte de paquet contentant un bracelet. L’objet en question était –à mon premier coup d’œil d’expèrte- en argent. Embelli par une petite dizaine de petites pierres rouges et de façon égale de pierres limpides, il était vraiment très joli : Sobre et classe.

    Les raisons ? Trouve les raisons de ce cadeau. Un anniversaire ? Non, je m’en serais souvenu quand même, de mon propre anniversaire. Rien que parce que j’aurais reçu une bonne trentaine de réduction inutiles dans des magasins où j’avais prit une carte de fidélité à cause de mon incapacité à dire non à quoi que ce soit. Une fête ? Non plus, j’avais déjà vérifié tout à l’heure. De toute façon –merci maman, merci papa- « Beverley » n’avait jamais vraiment été assez ordinaire et normal pour avoir le privilège de figurer sur un calendrier des fêtes.

    -Heu.. Merci Persepolis.

    Mes joues devaient avoir très certainement rejoint les tons du présent qu’il venait de m’offrir. Je baissais la tête, laissant une partie de la masse bleue cacher mon visage, honteuse de ma réaction. « …C’est un porte bonheur… » J’avais fuit les yeux du blond vers l’objet de son explication, vers mon cadeau. Il continua, je ne l’écoutais qu’à moitié, bien trop préoccupée par l’idée de me calmer « …Appartenait à un ange… ». Ah ça y’est, ça m’étais revenu.. Nous sommes bien en mars ? « … Très dévoué… » Oui voilà, Mars 2011.. Un an. Je relevais brusquement la tête, posant mes prunelles dans les siennes avec cet air désolée dont j’étais devenue l’experte. Le coupant dans son explication que j’espérais fini, je murmurais complètement déboussolée.

    -Ça… Enfin je veux dire, nous sommes ensemble depuis un an ? C’est pour cette raison que tu m’offre ce cadeau ?

    Soyons honnête, j’ai jamais été très douée pour parler aux gens. Trop brusque ou encore pas assez, prendre la parole avait toujours été quelque chose que j’appréhendais. Aussi, les longs discours n’étaient pas réellement fait pour moi. Accompagnant mon regard du mordillement de lèvre de rigueur dans ce genre de situation, je baissais les yeux et poussais un soupire quasiment inaudible.

    -Je… Je t’ai rien pris..

    Ma phrase laissait sous entendre que j’y avais quand même réfléchi. Lui mentir ? Hm, mauvaise idée. J’avais beau ne pas être parfaite, je n’étais en aucun cas une menteuse. Et voici donc venu temps des cathédrales révélations :

    -J’ai complètement oublié.

    Voilà, au moins, c’était dit. Si j’avais été totalement normale (j’entends par là « si j’avais été une de ces filles parfaite de film de cinéma »), j’aurais sorti de mon sac à main un je-ne-sais-quoi complètement ADORABLE pour mon chéri afin que tout le monde puisse voir et comprendre son appartenance à ma personne. Mais… C’était pas le cas. Il me tendit la rose blanche que j’avais remarqué quelques instants plus tôt, je la prenais à l’aide de ma main droite, encore plus gênée qu’auparavant maintenant que je savais la raison de ces présents. Il me souriait, gentillement, sincèrement (?), se leva et me tendit sa main. Posant ma paume gauche dans la sienne, je me remis debout à mon tour et m’approchait de lui pour déposer un bisou sur une de ses joues, profitant de la proximité de mes lèvres pour venir lui bredouiller à l’oreille que j’étais désolée. C’était le cas, je me sentais nulle et avec la patinoire, c’était pas prêt de s’arranger.

    Prenant mon courage à deux mains, j’agrippais une des siennes et entreprit de rejoindre l’entrée bâtiment. Chose faite assez rapidement –il faut dire que c’était pas loin en même temps-, une fois passé aux vestiaires pour déposer (enfin surtout pour que JE puisse déposer) le surplus d’affaire qui n’aurait fait qu’aggraver mon cas sur glace, nous étions, patins aux pieds, juste devant une des porte d’entrée de la surface glissante. Persepolis franchit ce seuil avant moi, me tendant ses mains pour m’aider à le faire à mon tour. Lui accordant ma confiance (et surtout, ma vie 8D), je me laissait docilement faire et me retrouvais en situation de crise.

    Respire. Inspire, expire. Un, deux, trois.

    « Tu vois, c’était pas si dur, on est déjà au milieu de la piste.. »

    Rouvrant les paupières que j’avais fermées par crainte de… Disons par stupidité, je constatais avec effroi qu’il avait raison. Je souriais, faiblement, préférant être concentré sur les mouvements que je faisais –ou plutôt sur les mouvements que je m’efforçais de ne pas faire pour ne pas perdre l’équilibre-. Oh oui car si dans les films, quand la fille n’est pas très douée comme ça qu’elle tombe en entrainant le garçon ; qu’ils se retrouvent toujours dans une position ambigu (sans sous entendu hein, c’est pas mon genre) et que tout le monde autours d’eux pousse un petit « Oooohhh …. » attendrit, je doute qu’on retrouve le même résultat pour notre part. D’une petite voix, un peu tremblante, je répondais en essayant de mettre une intonation ‘drôle’ dans ce que je disais.

    -Ah… Et on va réussir à revenir sur la terre ferme aussi loin de l’entrée, tu crois ?
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MessageSujet : Re: A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. }
A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. } Icon_minitimeVen 8 Avr - 18:29



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A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. } Bepe10

… Ah oui. Un an. Un an presque tout juste. Une pure comédie de bonheur, non ? De l’amour plein partout, des bisous, de la tendresse… Toutes ces choses qui font d’un couple banal une exception par rapport aux autres pauvres célibataires. Oui, ces pauvres célibataires qui ne peuvent s’empêcher d’envier l’amour plein que partagent tous les amants. Oh, que de tristesse ! Bien sur, bien sur, ils sont libres de tout, eux, mais ça n’a pas l’air de leur plaire. On croirait qu’ils veulent qu’on leur impose des barrières, qu’on leur retire pour de bon leur liberté, qu’on les fasse souffrir, pour de bon, pour de vrai ! Ces hommes, ces femmes … Tous des masochistes. Même Persepolis. Oh oui, même lui. L’amour ne l’avait pas vraiment pris dans ses filets, mais, pourtant, il lui fallait toujours une preuve, il voulait toujours savoir, si oui, si non. Si elle lui appartenait bien. En un an, c’était devenu naturel pour lui, les choses qu’il pouvait faire sans qu’elle s’en rende compte. Il pensait, il espérait, dans un petit coin de lui-même, qu’il avait réussit à faire quelque chose d’elle. Qu’il l’avait au moins aidée, un peu.

Enfin. Sa demoiselle n’était pas sienne pour rien, un grand sourire s’étendit sur les lèvres du garçon alors que Beverley s’approchait de sa joue pour y déposer un baiser. Elle n’avait rien prit ? Et alors ? C’était lui le friqué, pas elle ! Il sourit d’avantage alors qu’elle lui avouait avoir oublié ; lui non plus ne savait pas. En fait, cette idée lui était venue le matin même, il s’était dit qu’il allait faire valser Beverley, et pour ça, il n’y avait que la patinoire (on peut tout de suite rayer les cours de danse). Pourquoi avoir prit des cadeaux, alors ? Bonne question, Persepolis prit le temps de la ruminer alors que son amie posait toutes ses affaires superflues. Comment avait-t-elle fait pour s’encombrer de tout ça ? M’enfin… La patinoire n’est pas si diabolique, si ?! Ah bon. Persepolis prit soin de garder le silence alors qu’ils enfilaient leurs patins ; la décontenancer à propos d’un sujet ou d’un autre aurait été une erreur fatale, déjà que sa peur était palpable… D’autant plus qu’il eut du mal à enfiler un de ses patins, il avait réussit à en retourner la semelle durant son voyage, formidable ! Mais il n’avait pas à se plaindre, car à la vue des patins prêtés à l’accueil, il faillit partir en courant, c’était vraiment de l’arnaque, hein ! Heureusement que c’était lui qui payait. Pauvre Beverley, elle allait souffrir… Mais mieux valait se taire, non ? Et puis, dans tout les cas, il était là.

Les deux jeunes gens ne tardèrent pas à regagner la salle refroidie ; il y avait du monde, mais pas assez pour intimider qui que ce soit, Persepolis prit donc les devants. Avec une habilité extrême, il entraina son amie sur la piste, la tirant. Elle était plus que stressée, ça se voyait bien, très bien, c’était même flagrant, de quoi en percer un regard. Mais l’ange se contentait de la tirer, de la faire glisser sur la glace. Même s’il était agile et qu’il la contrôlait bien, leur évolution restait difficile, maladroite. Plusieurs fois, il dû retenir une personne qui venait se cogner contre lui, à plusieurs reprises, il dû rattraper des enfants que Beverley avait poussé, par maladresse. C’en était presque un fardeau. Mais il restait patient, heureusement, et entrainait la belle parmi la foule. Un coup de romantisme ? Pas vraiment. Là, c’était plus de l’aide. Au bout d’un moment, alors qu’il se rendait compte de leur position, il y avait beaucoup moins de monde autour d’eux, la glace était plus ferme, il prit la parole :

« Tu vois, c’était pas si dur, on est déjà au milieu de la piste... »

Elle rouvrit les yeux. Enfin. Tension palpable, elle flippait pour de bon. Son sourire était piteux. Persepolis avait apprit à la connaitre, en un an, il savait quelles étaient ses réactions, ses manies… Il en savait beaucoup plus sur elle qu’il n’en avait jamais su sur Justice, et c’était là un avantage. Justice… Justice était jeune, incontrôlable, Persepolis de même à ce moment, alors que là… Le blond osa approcher un peu son corps de celui de la jeune fille, un peu de chaleur ne lui ferait pas de mal. Leur relation n’était pas du tout la même que celle que Persepolis avait entretenu auprès de Justice, avec Beverley, tout était différent. Pas de complication, aucun amour véritable, mais ça paraissait le rendre heureux, au moins lui, d’avoir quelqu’un avec qui confier des choses qu’il n’irait pas dire plus loin. Auprès de Justice, il se taisait, se renfrognait, reformait sans cesse sa bulle. Au moins près de Beverley, il faisait ce que bon lui semblait. Au fond, Beverley était bien meilleure que Justice, et ce dans bien des niveaux, même à la patinoire. Un an. Elle avait raison, ça faisait un an, Persepolis voulu avouer son tord, mais il n’en eu pas le temps, Beverley brisait la glace avant lui :

« Ah… Et on va réussir à revenir sur la terre ferme aussi loin de l’entrée, tu crois ? »

Le jeune homme lâcha un rire franc, sa peur était marrante, vraiment. Elle tentait d’en faire une chose marrante, elle y arrivait à merveille, voilà pourquoi elle était meilleure que Justice, pour ça, comme pour tout. Une simple pirouette suffit au jeune homme pour qu’il soit de nouveau derrière sa compagne. Il ne l’avait pas lâchée, mais ne l’avait pas tenue non plus. Il avait juste joué un peu. Ainsi, et tel les grands chevaliers, il prit sa princesse dans ses bras. La soutenir à bout de bras était un jeu facile pour lui, il suffisait d’un rien pour une bonne poussée. La force et l’agilité dont il usa par la suite aurait bien pu faire des jaloux, entre les « Oh… » admiratifs et les « Ah ! » surpris, l’ange ne s’y perdait pas. Ainsi, il ramenait sa compagne sur le bord. Qui avait dit que leur couple n’était pas féerique ? Il déposa Beverley sur le sol ferme, lui laissant le temps pour se reprendre, puis il l’emporta vraiment, cette fois-ci. Ne la touchant qu’à bout de doigts, il l’emporta de nouveau sur la glace, la poussant un peu, mais pas trop. On ne saurait dire si la convulsion venait de lui ou de Beverley, mais ils avançaient tous deux vite. Bien assez vite. Persepolis agissait paisiblement, afin de ne pas troubler son amie, mais il restait attentif dans ses gestes. La mascarade dura ainsi pendant trois tours et quelques coups de patins, mais le blond se lassa et, préférant ne pas couper cours la jeune fille, il s’approcha juste à bonne distance, juste pour passer ses bras autour de sa taille. Il réduit lui-même l’allure, retenant Beverley par les hanches, jusqu’à la faire pivoter sur elle-même, pour qu’elle soit face à lui. Ne prenant plus en compte les multiples passagers, il se pencha vers la demoiselle, un grand sourire sur les lèvres, puis déposa un baiser sur sa mâchoire, tout en susurrant ;

« D’ailleurs… Moi aussi, j’avais oublié que ça faisait un an. Tu aurais du me prévenir. »

Avec un clin d’œil, il se recula de nouveau, pour se tenir cette fois-ci à distance de sécurité. Juste de sécurité, ni trop près, pour qu’elle ne puisse plus le toucher, ni trop loin, pour pouvoir la rattraper en cas de problème. Elle n’était pas nulle, en fait. Pas du tout. Persepolis était fixé, il avait bien choisi la bonne personne, la jeune fille était plaisante, mais de ses certains côtés rappelaient toujours l’ange à son devoir, ce qui donnait qu’il n’en tombait jamais amoureux, juste qu’il l’aimait… Bien. D’ailleurs. Beverley était jolie, un petit plus bien plaisant.
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MessageSujet : Re: A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. }
A la patinoire il fait froid, vraiment froid. - Persepolis. } Icon_minitimeSam 7 Mai - 1:16


Humain & Leader Distraught

Beverley Hellsein
Beverley Hellsein
Humain & Leader Distraught

Confrérie : LEADER DISTRAUGHT
Personnage sur l'avatar : Hatsune Miku - Vocaloid

Feuille de personnage
Age: 21 ans
Niveau d'étude: Université
Petit(e) Ami(e):







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    Une étrange sensation de bien être. Un sublime mélange de perfection dépassée par l'adrénaline de la situation. Je me sentais... Bizarre. Oui c'était le mot. Peut être parce qu'au fond cette comédie m'affectais plus que ce que je ne laissais entendre. Peut être parce qu'au fond de moi, mentir aux autres et à moi même me pesait. Je n'en était vraisemblablement plus capable, je n'en avait plus la force. Et pourtant, la contradiction était à son apogée. Je me sentais bien avec Persepolis. J'avais une impression de bien être à ses côtés, une sensation qui semblait avoir toujours été là. Et même si ce n'était qu'une illusion parmi tant d'autre, j'aimais sentir que je pouvais avoir de l'importance pour quelqu'un. C'était une sorte de satisfaction que je n'espérais plus, que je n'ai probablement jamais attendue.

    Ses mains fermes et habilles s'étaient refermées sur mon buste, me dirigeant pour éviter la catastrophe tant redouté. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque les patins que j'avais aux pieds se détachèrent du sol, m'entrainant avec eux dans une suspension que je ne maitrisais pas. Un hoquet s'échappa de mes lèvres, je levais lentement mon visage afin de voir celui de Persepolis, évitant tout mouvement parasite qui auraient pu le mettre en difficulté. Au lieu de pouvoir construire une phrase comme toute personne aurait été apte à le faire, une série de mot se bousculait pour avoir la vedette et l'attention du garçon, troublant mes paroles, les rendant tout à fait... Idiotes.

    « Persepolis... Tu es pas obligé... de.. heu.. Me porter hein.. »

    Et encore cette notion qui revenait. Beverley est un poids pour les autres. Un poids pour ses parents, un poids pour son petit ami fictif. Je me recroquevillais dans ses bras, essayant de réduire au maximum les conséquences de cette vérité devenue générale.

    Si j'étais pour ma part incapable de montrer le moindre signe de reconnaissance ou d'admiration, non pas parce que je ne le voulais pas mais parce que le fonctionnement actuel de mon cerveau ne me le permettais pas, certaines personnes ne se gênaient pas pour le faire. Serait-ce la raison de ce petit sourire sur ses lèvres ? C'était fort probable. Et d'un certain côté, j'étais fière de participer à sa satisfaction.

    Mes pieds ne se dérobaient plus sur le sol, je m'agrippais à la barrière comme ci la simple gravité m'était devenue insupportable. J'étais bien sur la terre ferme.. Je me demande d'ailleurs pourquoi je n'y suis pas rester.

    Quelques secondes plus tard et la valse reprenait. Sur des mesures différentes. Le rythme avait changé, mon coeur essayait de s'y associé, accompagnant nos mouvements de battement ridiculement prompt. Je ne contrôlais plus rien, laissant ma masse corporelle se déplacer au gré des envie de la glace et de celles de Persepolis.

    Et puis la vitesse se réduit, la vue reprend ses droits sur l'instinct, le corps de mon petit ami se glisse devant le miens. Je pose mes yeux encore apeuré dans les siens, il approche ses lèvres de ma mâchoire, se rendant coupable du crime dont je pensais être la seule coupable.

    J'esquissais un sourire, j'aurais bien aimé faire autre chose, le remercier, l'embrasser, répondre quelque chose d'amusant.. Hélas. J'étais pétrifié. D'autant plus qu'à présent, en plus d'être intimidé, j'étais seule.

    Réflexe de petite fille ? Of course. Je faisais mon possible pour rejoindre la seule chose qui me permettais de croire à mes capacités de patinage (ou du moins a mes capacités de rester stable, sans tomber) : Persepolis.

    Et là c'est le drame. Un inconnu passe, trop vite, trop près et me heurte. Je vacille, j'écarte les bras, les étendant horizontalement afin de retrouver un équilibre. Je penche sur la droite, sur la gauche, devant et.. Me reprends. Je ne sais pas si je dois être choquée, amusée ou fière. Toujours est-il que je ne suis pas tombée.

    Je souris franchement, continuant quelques glissades pour rejoindre mon petit ami. Même si mon assurance n'est pas encore concrète et parfaite, j'ai progressé depuis le début de cette séance. Si, j'en suis certaine.

    « J'ai réussi.. »

    Je passais mes bras autours de ses épaules, m'accrochant à lui, penchant légèrement la tête sur le côté.

    « Si je te demande une récompense c'est abusé ? »

    Glace ou pas Glace, patin ou pas patin, c'était comme ça. Je me détendais, je me sentais mieux ; Plus calme, plus sereine. J'avais fais 3 mètres et j'étais fière. Il était évident qu'on avait pas la même notion de ce qui valait une "récompense". Ni la même notion de récompense, probablement. Sur un ton doux, faible, ma voix se lançais dans une phrase bien trop innocente :

    « Je... T'aime bien Perse'. Tu sais ? »

    Je regrettais aussitôt. Je ne voulais pas qu'il pense que je m'étais trop attaché à lui. Ca me faisais un peu mal mais c'était comme ça. Je savais les limites et je faisais attention de ne pas les dépasser, me préservant d'une souffrance inutile et de complication pour ses plans. Et même si je n'en comprenais pas la majorité, de ses plans, je lui faisais confiance. Trop, peut être.

    « Tu veux patiner tout seul un peu ? »

    Il était tellement doué que c'était du gâchis qu'il se coltine mon poids en plus du sien. Et puis de toute façon je n'allais pas avoir le choix. La cloche sonnait, les "nuls" devait libéré la piste pendant cinq minutes.
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