Row, row, row the boat (LIBRE) 595583Sanstitre1ban123



 
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Row, row, row the boat (LIBRE)

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MessageSujet : Row, row, row the boat (LIBRE)
Row, row, row the boat (LIBRE) Icon_minitimeJeu 16 Mai - 14:52


Ange

Niamh Blake
Niamh Blake
Ange

Confrérie : Utopia
Personnage sur l'avatar : Merida

Feuille de personnage
Age: 12 ans en apparence, 14 en réalité.
Niveau d'étude: Collège
Petit(e) Ami(e): /







‘‘
Niamh était dans une boîte en fer-blanc. Elle le savait sans trop savoir comment, parce qu'il faisait un noir d'encre, jusqu'à ce qu'on cookie aux scarabées n'allume une lampe torche et lui demande : « t'aurais pas du sel ? ». Elle lui répondit en haussant les épaules : « Mais bien sûr mon brave, il est rangé sous mes chaussettes. » Puis elle sortit un filet à papillon de son chapeau melon qui avait plutôt un goût de pastèque, et cria en dévalant le mont Blanc « Sus aux nouilles tressées ! ».

Le réveil sonna comme il était sensé le faire tous les matins à sept heures, mais il fallut plus de temps que d'habitude à Niamh pour émerger du sommeil profond où elle était plongée. Le rêve de la nuit passée, dont elle ne se souvenait que de la fin, la remplissait encore d'un sentiment inexplicable d'aventure et de découverte. Ce qu'elle s'était sentie libre en dévalant la montagne enneigée ! Comme l'atmosphère mystérieuse des rêves était, pareille au sac de bonbons qu'elle ramenait le soir d'Halloween, aussi imprévisible qu'elle était délicieuse ! Elle songea, un sourire aux lèvres et les yeux toujours fermés, qu'elle aurait voulu que la vie soit toujours aussi surprenante que dans les rêves. Et pendant que cette pensée traversait son esprit, lentement, comme un vieux monsieur traverse la route en regardant bien des deux côtés, une idée germa, doucement, sous son intraitable tignasse rousse. Niamh savait que les idées étaient de timides bulles de savons qu'il ne faut pas regarder de trop prêt de peur de les voir éclater, alors elle pensa à autre chose, et laissa l'idée grandir en prenant tout son temps.
En attendant, elle se leva et fit quelques pas jusqu'à la fenêtre de sa chambre, ouvrit grand les rideaux puis la fenêtre et inspira d'un coup l'air frais du matin. C'était une belle journée. Bien sûr, pour Niamh, toute journée était une belle journée si le soleil se levait, elle n'était pas bien difficile. Mais ce matin-là, le printemps semblait enfin dire à l'hiver « pousse-toi, c'est mon tour maintenant » et avoir mis des fleurs aux arbres, du bleu dans le ciel et des sourires sur les visages. Niamh était bien trop haut pour voir le visage de qui que ce soit de sa fenêtre, mais que voulez-vous, c'est une optimiste. Elle donna au soleil un grand sourire plein de dents, puis attrapa sur une étagère de quoi s'habiller pour la journée – en l'occurence, un tee-shirt rose à grosses fleurs jaunes, un pantalon en jean qui réussissait l'exploit d'être à la fois trop large et trop court, et des chaussettes dépareillées, l'une verte, l'autre d'un marronâtre douteux (bien qu'elle fût tout à fait propre). Prête pour affronter la journée, Niamh descendit à la cafétéria où elle enfourna un grand bol de chocolat chaud et une demi-douzaine de toasts recouverts de haricots à la tomate, saluant sur son chemin tous ceux qu'elle croisait, connus ou non, parfois en leur donnant des noms qu'elle était persuadée être les leurs mais qui s'avéraient totalement inventés. Elle passa ainsi sur son chemin bien cinq ou six de ces proches amis qui ignoraient jusqu'à son existence. Repue et contente, elle retourna dans sa chambre où son idée, enfin arrivée à maturité, devait se réaliser.
Elle ramassa par terre les morceaux de carton qui traînaient çà et là, en désordre, témoins de son emménagement récent, et les colla les uns aux autres avec un gros rouleau de scotch avant de les peindre, jusqu'à arriver à un résultat acceptable. Le résultat en question, toute personne saine d'esprit l'aurait jeté à la déchetterie sans un remord, mais Niamh le regarda avec tendresse et impatience. C'était une sorte de de baignoire triangulaire rose et verte, assez grande pour contenir une personne et demi (soit, une personne et une Niamh, qui avait encore suffisamment des attributs de l'enfance pour compter pour un demi), avec une corde fixée en travers par moult colle et morceaux de scotch. Et pour Niamh, c'était tout à fait ce dont elle avait besoin : un navire volant.
Pressée de tester son œuvre, elle l'emporta sur ses épaules jusque sur le toit, choisissant un coin bien en pente. Elle prit un moment pour savourer le vent qui lui battait les cheveux, qui avaient l'air d'une extension en flammes frisées de sa tête. Puis, sans entendre la porte du toit s'ouvrir à nouveau pour laisser passer quelqu'un d'autre, elle sauta soudainement dans son bateau en carton, le cœur battant à toute allure, et dévala le toit comme sur une luge, accélérant de plus en plus, toute secouée jusqu'à arriver à la goutière... Où elle fonça dans le ciel pendant un quart de seconde qui lui parut une éternité avant de plonger dans le vide. Cela non plus ne dura pas bien longtemps : saisissant la corde, elle n'était dans les airs que pour une fraction de seconde quand elle déplia ses ailes et s'éleva dans l'air, tenant fermement son embarcation en riant si fort qu'on devait encore l'entendre sur le toit, alors qu'elle était des mètres au-dessus. Elle redescendit en tournoyant comme un aigle, portée par les courants aériens, et se posa avec fracas sur le toit. Elle avait toujours du mal avec l'atterrissage.
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MessageSujet : Re: Row, row, row the boat (LIBRE)
Row, row, row the boat (LIBRE) Icon_minitimeSam 20 Juil - 11:18


Mythique : La Dame Blanche

Sloan Winter
Sloan Winter
Mythique : La Dame Blanche


Feuille de personnage
Age: 16 ans physiquement, mais 800 mentalement.
Niveau d'étude: Lycée
Petit(e) Ami(e): /







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On m'a reproché beaucoup de choses pendant ma vie. Je suis la dame blanche, pas la peine de vous expliquer... Mais aujourd'hui, pleine de nostalgie, un vieux souvenir remonte en moi. Je m'en souviens comme si c'était hier ! Et pourtant, cela doit bien faire des siècles... C'était en 1209, en juin. Ma famille n'avait jamais été très riche et, après avoir passé ma journée dans les champs, je me suis écroulée sur mon lit avant de fermer doucement les yeux. Cette nuit là, j'avais fait un rêve étrange et tout aussi indescriptible qu'il était impregné de la culture de l'époque. Cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi ! Je ne vous raconte pas à quel point le réveil fût difficile ! Haha, j'ai été qualifiée de bien des choses ce matin là ! "Marmotte", "dormeuse", "morte-vivante"... Le dernier m'avait d'ailleurs beaucoup vexée ! Je m'attendais tellement à ce qu'on m'appelle "Belle au bois dormant", j'ai été déçue par la froideur de ce terme ! Bien sûr, je ne me suis pas mise en colère. J'ai juste dit que si on me parlait comme ça, j'avais bien le droit de dormir dix minutes de plus...
Mais enfin, pourquoi parle-je donc de cela ? Pourquoi ce souvenir m'est-il revenu si soudainement ? "Le temps passe et jamais ne trépasse"... Je ne sais plus où j'ai entendu cette phrase, cependant, je trouve qu'elle résume très bien ce genre de souvenirs. Ils sont heureux mais deviennent douloureux lorsqu'après des années de souffrances, on se rend compte que jamais ils ne se reproduiront... Oh, mais dites-moi que je suis pessimiste ! Moi qui, après des siècles d'errance, fûs condamnée à la solitude éternelle ! Tous, oui, tous ceux à qui je me suis attachée sont morts, happés par la course effrénée du temps ! Je ne sais même pas si j'ai le droit de les pleurer, ils sont bien trop nombreux et bien trop différents de moi ! Je suis un être hors du temps, une observatrice, ai-je le droit d'être triste de ce que je vois ? Nombre de fois où j'ai souhaité voir mes yeux être arrachés... Privés de contemplation... On ne croit que ce que l'on voit, je suis fatiguée de croire, peut-être serais-je soulagée de ne plus pouvoir le faire...
Mais que dis-je ? Sombre imbécile que je suis ! M'apitoyer sur mon sort ne changera rien ! Non, il faut que je respire, que je me change les idées. J'ai envie de rire, de sourire, comme tous les autres ! J'ai envie de me faire croire que je suis normale... Born in happiness, my smile won't never die... L'espoir est une bêtise. J'ai déjà mangé, ce matin. Dois-je m'adonner au désespoir ? Que puis-je faire de ma journée ? Je pourrais rester neutre. Oui, un bon bol d'air me ferait du bien.
Et si j'allais sur le toit ?

Personne ne m'y attendait, pourtant, je distingue une silhouette. Je ne me plairais pas à l'analyser, mais elle m'intrigue. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit une fille, cheveux rouge feu, sauter du toit d'une école dans un... Bâteau de carton ?
DEUX MINUTES ! Comment ça elle saute du toit ?! N'y a-t-il que moi que ça choque ?! Je sais que je suis dans une école pour créatures non-humaines, qu'il y a autant d'anges que de vampires, que de dragons ! Je le sais ! Mais excusez-moi, je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que c'est normal de voir une adolescente se jeter du haut d'un bâtiment pour occuper sa journée !!
Après, n'allez pas croire que je panique... Je suis juste un peu surprise. Surtout que la pauvre ange vient d'attérir... ...En catastrophe...

"C-Ca va ?", articule-je d'une voix timide. Je n'aime pas trop parler aux gens...
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