Il fut surprit, au plus haut point même. Il tourna la visage, regardant la jeune fille avec étonnement, un doux sourire se dessinant sur son visage, son cœur faisant un simple bond a cette vue comblé de plaisir, un regard qui s’étiré lentement vers la tendresse. Il ne lâcha pas la rambarde des mains, son regard cherchant le sien, en vain. Il scruta un instant l’horizon, avouant finalement, d’un ton bas :

- Pourquoi toi ? Je… je ne sais pas… Je n’ai jamais vue quelqu’un de gentil, alors j’ai pensé que ce n’était qu’une façade, et qu’au finale tu étais comme les autres, bordée de méchanceté, peut-être même que tu l’est et que tu me le cache, mais en fait, je m’en fiche maintenant, je t’aime bien…

Il ria doucement, trouvant lui-même ses pensé a la fois véritable et absurde, Il frissonna en sentant ce baiser, il detourna vivement le regard, ses joues s’empourprant lentement, son cœur s’accelérant lui aussi, continuant a lui expliquer, d’un ton dont il forcer la neutralité.

- La vie est parfois injuste, mais comme partout, il y’a un équilibre, et elle vous rembourse toujours ce qu’elle vous a prit, il faut seulement comprendre comment elle vous le rend… Enfin, c’est ce en quoi moi je crois, vous avez surement votre propre opinion.


Il ne se retourna pas, laissant simplement une mains sur les sienne, s'y aggripant doucement, comme pour lui montrait qu'il ne voulait pas la laisser partir, qu'au final, il s'y était attaché. Lui aussi se demanda pourquoi elle, c'est vrai, il aurait put choisir quelqu'un d'autre, une humaine, un humain, a qui il aurait put s'affronter et lui faire avaler sa vérité

Il était si beau quand il souriait comme ça...

Lyssandra sentit son estomac faire un bond à ce regard. Elle ne s'y attendait pas. Elle avait envisagé qu'il la rejette, ou qu'il accepte le câlin, mais pas qu'il la regarde avec tendresse... Il l'aimait bien alors ? Maaa foi ! Il était bizarre, mais elle aussi parfois. Donc bon. Pourquoi pas ? Elle sourit et hocha doucement la tête.

Oui, je suis à peu près de ce même état d'esprit. Pour une fois que nous sommes d'accord !

Elle éclata d'un doux rire flûté et s'interrompit doucement en frémissant. Sa main... Sur la sienne...? Elle rougit et baissa la tête. Il ne pouvait pas la voir dans son dos, mais elle était toute rouge quand même. Lyssandra inspira profondément et fit un pas sur le côté et glissa doucement sous ses bras pour se mettre face à lui, le dos contre la rambarde. Elle lui sourit tendrement et caressa doucement sa joue du dos de la main.

Tu sais, je ne suis pas méchante. Même si tu ne peut pas avoir confiance en moi pour l'instant, je suis très gentille. Les gens qui me connaissent ici peuvent te le dire. Je ne fais jamais de mal. Ou alors il faut faire comme toi, et me pousser à bout.

Elle lui lança un regard taquin, et haussa un sourcil, les lèvres retroussées sur un sourire éclatant. Elle voulait qu'il retrouve le sourire. Ok, ils s'étaient disputés. Bon, d'accord. Elle avait failli le tuer. Mais apparemment c'était un humain qui allait mal. Il avait besoin qu'on soit là pour lui. Il avait besoin de quelqu'un. Et elle voulait être ce quelqu'un. Elle-même était étonnée de la tournure des événements. Se jeter des insanités et des méchancetés à la figure pour se retrouver quelques instants plus tard dans ses bras, avec en plus son premier baiser.

Elle rougit doucement à cette pensée et baissa les yeux sur ses mains. Il avait tellement changé d'un coup...

Il fut surpris de sentir la jeune fille se faufiler contre lui pour s’imposer entre lui et la rambarde, il lui laissa un peu d’espace pour ne pas l’étouffer. Ouais, étouffer, sa suffira comme justification hein ! Il n’avait plus le choix, il la regarda droit dans les yeux, les joues toujours aussi rosie, c’était bien la première fois que sa lui arrivait… bon d’accord, c’était aussi la première fois qu’il était embarrassant. Il souriait paisiblement, il avait beau être gêné et embarrasser, il s’en fichait, ce n’était pas une raison pour perdre toute assurance et tout ce qui s’en suit !
Elle avait laissé sa mains dans la sienne, bien que celle-ci avait changé d’angle, il n’allait pas garder sa mains dans la sienne jusqu’à la lui casser… d’ailleurs, une main de vampire, sa se casse ? il sourit malicieusement a la jeune fille et ajouta d’un ton amuser.

- J’aime pousser les gens a bout, découvrir leurs façon d’être et de penser, à mes risque et périls ! J’ai peut-être faillit y passer, mais au moins je sais que vos intention ne sont pas malsaine… enfin, sauf vos intention de m’ôter la vie.

Laisse moi t'etreindre...

Il ria un instant, souriant paisiblement, les yeux mi-clos pour rendre le sourire plus sincère et véritable. Il avait de nouveau une envie folle… il n’avait pas senti de chaleur, qu’elle soit maternelle, une simple étreinte, il n’en avait pas eu depuis bien trop longtemps. Il posa son visage sur l’épaule de la jeune fille, fermant les yeux. Il fût premièrement étonné, quand il remarqua que la jeune fille était froide, au moins, elle pouvait aisément refroidir ses ardeurs, si par malheur il en avait…

Lyssandra ouvrit la bouche de surprise.

Elle ne s'attendait pas à ce qu'il se laisse ainsi aller contre elle. Mais elle ne broncha pas et leva lentement les bras pour l'enlacer et le serrer tendrement contre elle. La belle vampire sourit et caressa le dos de l'humain avec une douceur infinie, allant jusqu'à remonter une main pour caresser sa nuque. Lyssandra soupira et pencha la tête pour poser sa joue contre la tête de l'homme.

En effet... Maintenant tu sais... Mais je crois... Que jamais je ne t'aurai tué. J'en aurais été incapable.

Elle frémit doucement à cette pensée et secoua la tête. La chaleur que dégageait le corps de l'humain était si douce... Agréablement réconfortante. Elle s'endormirait presque dans ses bras tant la sensation était apaisante. Elle ferma les yeux et se laissa aller à goûter la douceur de sa peau contre la sienne, sa chaleur et son odeur... Elle se sentait plonger dans une douce torpeur, prête à ronronner de délice. Mais elle devait tout de même rester sur ses gardes. Si elle se laissait trop aller, elle risquait de le mordre par mégarde. Et si elle le faisait, elle risquait de ne pas s'arrêter à temps et le tuer. Ce qui serait regrettable.

Elle soupira faiblement et, en frottant le bout de son nez contre le lobe de l'oreille du bel humain, chuchota tendrement :

Pourquoi m'as-tu donné ton premier baiser... ? A moi. Moi qui tentais de te tuer... Était-ce parce tu n'avais personne d'autre à embrasser ? Ou pour une autre raison... ?

Les intonations de sa voix grimpèrent malicieusement alors qu'elle passait un bout de langue taquin sur l'oreille de son compagnon.

Tu es si froide... Pourquoi ne pas refroidir mes ardeurs ?

Son torse touchait sa poitrine depuis qu’elle l’avait serré contre lui, elle était si froide… c’était peu une être fais exprès pour les humain… pour les refroidir, pour leur prévenir que ce qu’il avait en face des yeux n’était pas des leurs. Ou peut-être pour refroidir leurs ardeur, leurs montré que tout ce qu’ils n’auront ne répondront surement pas à leurs attente… Ou simplement pour commencer a les affaiblir, car lorsque vous plongé un membre dans de la glace, celui-ci s’éteint, et après quelques minutes seulement, il est complètement inutilisable, voire mort si vous ne l’avez pas utilisé pour le préserver, et je parle en connaissance de cause !

Il avait subitement rougit, pourquoi diable fallait-il qu’elle le charme ? Elle l’avait dans ses bras ! Ne pas en faire trop, ne jamais en faire trop… bon, la, ce n’était pas trop, mais c’était une question déplacer… Ne trouvez-vous pas ? Et puis, c’était peut-être une ruse… m’enfin, quand on cherche, on trouve toujours ; vous n’avez pas vue le film « le nombre 23 » ? Et bien vous devriez… c’est un conseil. M’enfin, expliquant pourquoi notre Johnny rougit (haha la rime !) au lieu de parler de tout plein de chose, sauf lui.
Il avait rougit, et c’était la faute de celle la là ! Celle qui était contre lui ! Entre ses bras… Elle lui murmurer tout bas… ces quelques mots, quelques pensées, et quelques question aussi. Pourquoi diable avait-elle besoin de cette réponse ?! M’enfin… Il frissonna, c’était bien la première fois qu’il sentait quelques chose d’humide sur sa parois cartilagineuse, malgré que c’était plutôt froid, c’était plutôt agréable. Il la regarda dans les yeux, autant qu’il le pouvait, c’est-à-dire… QU’il ne la regardait pas dans les yeux… oui je sais, je suis un narrateur stupide, mais vous allez devoir me supporter si vous aimez John… L’étreinte qu’il avait sur la main de la jeune fille se sera un peu plus, ses doigts s’était crispée a cette sensation humide, il avait déglutit, bruyamment… Son cœur faisait un bond suite a cette question et il y répondit avec toute la franchise qu’il avait :

- Et bien… Je n’avais pas envie de mourir et de n’avoir jamais embrassé personne, mais en tout cas, je ne l’ai pas fais avec dégout…

Il ria doucement, oups… il en avait surement trop dis… tanpis…

Il... Il frémissait ?

Bon ok, elle avait voulu le provoquer pour voir s'il conservait toujours son aplomb. Et apparemment elle venait de gagner haut la main ! Elle qui pensait perdre à ce jeu-là... Surprise de taille ! Elle baissa les yeux sur leurs mains jointes et rougit en sentant les doigts de John se resserrer autour des siens. Et son ouïe perçante décela une déglutition angoissée. Mais enfin ! Il semblait faible et touché d'un coup. Lui qui auparavant semblait insensible à la moindre remarque, il craquait pour ça ? Lyssandra était sonnée, mais le pire fut sa déclaration.

Et bien… Je n’avais pas envie de mourir et de
n’avoir jamais embrassé personne, mais en tout cas, je ne l’ai pas fait
avec dégout…

Elle sentit ses joues et ses oreilles s'enflammer et baissa la tête, le front posé sur l'épaule musclée du jeune homme. P-pourquoi...? Lui mentait-il ? Pourquoi lui dire de telles choses ? Elle mourrait d'envie d'y croire, se laisser bercer de douces illusions. Son esprit allait bien trop vite et échafaudait déjà des idées et des sentiments amoureux. Qu'elle refusait catégoriquement de laisser éclore pour l'instant. Elle le taquinait, elle ne pouvait pas se permettre de tomber amoureuse de lui. Pas si vite. Pas aussi facilement.

Enfin... Au moins, il avait semblé franc. Elle ne devait pas être si désagréable à regarder en fin de compte. Pas si repoussante qu'elle ne l'avait cru. Peut-être même qu'il... Non, ça suffit. Elle recommençait à divaguer. Se concentrer sur les questions, l'idée principale. Laisser le reste de côté. Les sentiments. Les sensations. La douceur de ses mains. La chaleur de son corps contre le sien. La sensation de sentir son cœur battre avec frénésie dans sa poitrine... Graaaaa ! Lyss' c'est pas le moment ! Elle ouvrit doucement les yeux et regarda le cou de l'humain, la tête toujours posée sur son épaule alors que ses longs cheveux caressaient le bras qui la maintenait captive entre la rambarde et lui.

Vraiment... ? Sans aucun dégoût... ? Tu vas me dire que tu as embrassé ton futur bourreau sans aucune gêne, haine, ou autre sentiment... ? Ce genre de choses sont généralement empreintes d'amour... Ou alors c'est que je me fais trop vieille pour l'époque...

Son souffle frais effleura l'épiderme chaud de John alors qu'elle murmurait tendrement ces mots. Elle voulait connaitre le fond de sa pensée. Il avait la manie de parler par énigmes, et cela l'énervait. Savoir ce qu'il pensait réellement d'elle... Était... Important. Très important.

Elle glissa lentement le pouce sur le dos de sa main, le caressant avec tendresse. Elle avait adoré sentir son cœur s'accélérer. Le sentir battre en elle comme s'ils partageaient un cœur pour deux corps. Elle voulait le pousser à bout, et voir jusqu'où il pourrait tenir. Jusqu'où ELLE pourrait tenir...

Ce soir la… ce n’était pas un soir comme les autres… pour une fois, il n’était pas seul, et maintenant qu’il en profitait, il en profiterait jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il ai tout prit, tout voler, tout détourner, que tout soit enfin a lui. Elle avait des questions des plus troublante… Mais il n’avait aucune raison de lui mentir, il ne lui avait d’ailleurs pas mentis depuis qu’il l’avait vue. Il dit toujours la vérité, bien qu’elle soit plus ou moins croyable. Elle ne le regardait pas, enfin, pas directement, elle avait seulement son cou devant le visage, enfin… seulement… Il passa son bras dans le dos de la jeune fille, le passant autour de sa taille, laissons son autre mains avec la sienne, la serrant doucement contre lui avant d’ajouter d’un ton calme, un sourire en coin s’étirant sur ses lèvres, une lueur de malice dans les yeux, un regard joueur :


- Tout a l’heure, j’ai attisé votre courroux comme vous vous attisé mon désirs depuis tout a l’heure… Je vous ai chamboulé sans la moindre gène, sans le moindre remord, sans le moindre dégout, vous êtes jolie vous savez… Je pense que tout d’abord, ce sont des choses empreinte de plaisir, et la douleur peut-même en provoquer, d’où les sadiques… mais vous n’en êtes pas une, enfin, il y’a différent degrés, point du vue… Mais oui, je ne l’ai fait sans aucun dégout, de toute façon, on meurt tous un jour, alors autant l’embrasser… On a plus rien a perdre de toute façon.


Il soupira, il en avait peut-être dit trop, elle l’avait peut-être même mal pris, mal compris, au et puis zut, il allait bientôt le voire… Il ferma les yeux, se laissant aller à son destin. Il se crispa un instant, essayant de ne pas succombé aux quelques caresses qu’elle lui faisait subir. Il essaya de ne pas trop rougir et avala silencieusement sa salive, sa respiration se faisant plus fréquente.

Bizzare...

Son récit était totalement décousu, sans aucun lien logique. Comme s'il voulait dire tout ce qui lui passait par la tête au même moment... Il pensait bon nombre de choses intéressantes et même d'un niveau plus élevé que l'humain de base, mais... Il ne possédait pas une maitrise de lui-même suffisante pour pouvoir les énoncer avec clarté. Dommage... S'il vivait assez longtemps, il pourrait peut-être devenir quelqu'un de très important pour les humains. Comme le furent leur anciens philosophes. A qui ils doivent tout.

Enfin... Bon ! Pour l'instant, cet humain était contre elle, et essayait de lui dire quelque chose à travers ses phrases alambiquée... Lui faire comprendre quelque chose qu'elle pensait avoir compris. Mais ce n'était pas rigolo s'il la laissait deviner ! Enfin, pas drôle pour elle. Le but ? Mais lui faire avouer à voix haute voyons quelle question !

Le sourire qui s'épanouit sur ses lèvres aurait pu briser le petit cœur qu'elle sentait battre contre elle s'il l'avait aperçu. Mais heureusement, ce ne fut pas le cas. Elle voulait le garder intact rien que pour elle ce cœur. Elle s'amusait de le sentir se crisper et haleter doucement. Comme s'il pouvait lui résister... Peine perdue. Elle avait jeté son dévolu sur lui, et le pauvre était condamné à présent. Être condamné à être aimé d'une belle vampire ? N'est-ce pas un sort enviable ? Mais bien sûr que oui ! Surtout pas une vampire aussi douce et aimable qu'elle ! (C'est le moment de la fermer là Lyss'...)

Elle se racla la gorge et releva lentement la tête pour lui chuchoter à l'oreille.

Vraiment...? J'attise ton désir moi ? Mais il ne peut y avoir du désir que si toi tu le veut... Car si je t'indifférais, tu resterais de marbre... Dis-le... Dis-moi le... Et fais cesser cette attente qui nous ronge l'un comme l'autre...

Elle était volontairement directe. Voire même provocatrice. Un moyen de voir, de le tester. Comme toujours. Tester ses sentiments. S'il en avait réellement. La sublime immortelle glissa de nouveau sa langue fraiche au creux de l'oreille offerte de son compagnon, descendant ses lèvres pour en mordiller le lobe avec tendresse et sensualité. Juste pour le plaisir d'entendre sa respiration s'accélérer, sentir son cœur battre plus fort, ses mains se crisper sur elle et son visage prendre des couleurs et quelques degrés... Elle frotta délicatement son nez contre sa joue et vint placer ses lèvres à quelques millimètres de siennes, son regard rivé au sien.

Dis-le...

Elle baissa les yeux sur ses lèvres, mordillant les siennes en une douce invitation provocante. Sensuelle. Vampirique.

Dis-moi le John...

Je ne sais pas à quoi elle s’attendait, et en fait, je crois que je ne veux même pas le savoir, mais je doute qu’il lui donnerait satisfaction, enfin, vous connaissez ma vision de l’espoir hein ! Elle l’aguichait, elle l’allumer, oui, c’est bien le terme exact non ?..Non ? boarf, appelez sa comme vous voulez.
Il n’avait de cesse de frémit, en sentant la jeune fille prendre sa lèvres inférieur entre ses dents, se demandant si il allait le mordre, lui croquer ses lèvres pulpeuse, dont le sang qui regorgé était visible à l’ œil nu. Son cœur faisait un bond, oui, il s’affolait, elle l’avait tout chamboulé, non, il ne rougissait pas, mais sa respiration s’était faite plus courte, plus rapide, il saccadait déjà. C’était sa faute… Il lui avait dit qu’elle pouvait le charmé, et elle n’avait pas attendu une seule seconde, elle avait sauté sur « l’occasion » et il l’avait remarqué.
C’était quoi ? Pour le faire chavirer plus qu’il ne l’était déjà ? Elle attendait quoi au juste ? Qu’il lui dise qu’il l’aime ? Peut-on vraiment aimer en une seule soirée ? bien sûr qu’on le peut, mais on n’est pas obliger de se laisser le croire, et lui ne pouvait pas accepter sa, c’était beaucoup trop tôt, et tout ça n’avait aucun lien ! Merde mais ! La première fois quoi ! impossible. Oui oui, impossible ! IM-PO-SIBLE !

Sauf que… rien n’est impossible… John baissa les yeux suite a cette conclusion, il sera un peu plus la main de la jeune fille, il n’en pouvait plus, son cœur cogner a tout casser dans sa cage thoracique. Il souffla doucement, un léger sourire se traçant sur ses fines lèvres, enfin, du mieux qu’il pouvait. Il regarda la jeune fille, baissant le regard, brisant toute ses pensées affective avec une simple mais mortelle hypothèse. « et si… elle me charmer pour mieux me mordre ? Elle aurait pu le faire avant, mais… et si elle voulait simplement s’amuser ? Après tout, quand on a l’éternité, c’est tout ce qu’il vous reste, il n’y a que vous, et vous-même. »

Son regard perdit la lueur malicieuse et joyeuse avant de laisser un regard terne, neutre, vide de sentiments ou d’émotion. Il se demanda un instant pourquoi il faisait sa, car même si son esprit s’y refuser, son corps tout entier répondait à la jeune fille, après tout, c’est bien la première fois qu’on le chauffe à ce point… il rougit une fois encore, mais cette fois-ci de honte, honteux de ne pas pouvoir résister à son corps, a la simple vue que le corset de celle-ci offrait sur sa poitrine, a ses cuissardes qui lui donnait un air de dominatrice et a cette simple jupes qui vous murmure « soulevé-moi… soulève-moi » Il inspira profondément et ajouta d’un ton joueur :


« Il y’a un bon nombre de raison pour laquelle je vous désire ou je pourrais vous désirez. Le désir, c’est comme la folie, et comme tu le sais, elle suit les lois de la gravité, il n’y a qu’a donner une légère pichenette. Tout a l’heure, tu m’as épargné, car sa t’attristé trop de me tuer, tu es assurément incorruptible n’est-ce pas ? tu refuses de me tuer, par sentiment de noblesse, des plus imaginaire, alors que moi, j’ai refusé de mourir, parce que tu es tellement amusante. On est voué je crois, à jouer au chat et au chien jusqu’à la fin des temps. »


Il finit son monologue en la poussant légèrement contre la rambarde, l’y plaquant avant de l’embrasser à son tour, avec fougue, son cœur faisant un bond de plus, suite à tout ce qu’il avait dit, simplement pour l’éloigner un peu, la déstabilisé, maintenant, il se sentait moins… menacé, elle lui avait donnait l’impression de voir claire dans son esprit, comme on lit dans un livre ouvert, et il n’aimait pas ça, il redouter cela… Surement un peu trop…

Elle n'avait cessé de le regarder.

Scrutant les changements infimes sur son visage, les crispations de son corps contre le sien, écoutant le doux tambour de son cœur battant... Elle voulait le comprendre. Savoir ce qu'il pensait d'elle. Sa main qui resserrait la sienne dans son étau brulant, mais aussi son raidissement. L'expression de son visage qui se figea soudainement, affichant une neutralité étonnante et surtout blessante pour la belle qui commençait à comprendre l'attirance mystérieuse qu'elle avait pour lui. Pourquoi la repoussait-il... Son corps la pressait contre lui, ses lèvres la désiraient... Mais lui...? L'aimait-il ?

Lorsqu'elle le sentit l'embrasser si farouchement, la jeune femme le repoussa doucement, à regrets. Elle voulait de lui, c'est vrai. Mais... Pas s'il ne voulait pas d'elle. Elle avait adoré se sentir les reins plaqués contre la rambarde, son corps serré tout contre le sien, ses baisers brulants... Mais s'il ne l'embrassait que pour sa beauté, ou par une envie purement animale... Hors de question. Elle n'en était pas réduite à cela. Jamais.

Lyssandra baissa la tête et retira sa main de la sienne. Elle les posa sur sa poitrine avec tristesse et parla d'une voix où perçaient douleur, tristesse, et regret.

Pas la peine de m'embrasser pour le faire plaisir. Je ne suis pas un chat, et tu n'es pas un chien. Je n'ai pas voulu te tuer, c'est vrai. Mais ce n'est pas à cause de ce prétendu sentiment. Libre à toi de croire cela de moi. Mais ne m'embrasse pas si tu ne le veut pas vraiment... Je ne suis pas une femme qui se laisse faire et qui se donne sans sentiments.

Elle lui tourna le dos et s'accouda à la rambarde fraiche.

Et sache que je ne joue pas...

Son murmure fut bref. Il devait l'avoir entendu, mais de toutes façons il devait s'en ficher. Lui, il ne devait rester que parce qu'elle était une femme et qu'elle était jolie. Comme tous les humains. Pfff... Ce qu'on peut être pitoyable quand on est tristes. On s'enfonce encore plus, nous trouvant des raisons d'être triste et de des désespérer. Lyss savait bien que John n'était pas ainsi. Ou du moins, elle le souhaitait. Elle se connaissait. Et elle savait que les larmes qui montaient doucement à ses beaux yeux noisettes prouvaient qu'elle s'était déjà attachée à cet homme provocateur et surement insensible au charme d'une vampire sentimentale.

Ce serait plutôt "Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis."

Elle commença à pleurer silencieusement, une seule larme roulant sur sa joue fraiche. Elle n'avait jamais de chance. Tous ceux qu'elle aurait pu aimer la rejetaient. Seuls restaient toujours les... "Boulets" comme les gens de cette époque les appelaient. Lui... Il la rejetait. Être embrassée parce qu'elle l'attirait sexuellement parlant, ce n'était pas son souhait.

Il fronça les sourcils, elle le repoussait? elle l'aguichait depuis tout a l'heure et maintenant elle le repousser? foutage de gueule? a quoi elle jouait ? il la foudroya du regard, se demandant a quoi elle jouait, et pourquoi elle jouait a sa, à attiser son désirs avant de se refuser. Il écouta chacune de ses paroles, tournant même la tête pour mieux l'écouter, mieux comprendre, essayer de savoir pourquoi elle avait fais sa, pourquoi elle avait rompu le deuxième baiser, leurs deuxièmes baiser. Par peur? car cette fois-ci ce n'était pas par surprise? celui-là il ne voulait pas lui voler, non, il voulait lui donner, le partager, mais elle... elle s'en fichait... Elle racontait absurdité sur absurdité... regardez....


"Vraiment...? J'attise ton désir moi ? Mais il ne peut y avoir du désir que si toi tu le veut... Car si je t'indifférais, tu resterais de marbre..."
"Je ne suis pas une femme qui se laisse faire et qui se donne sans sentiments. "


Elle expliquait clairement que sans sentiments il ne pouvait pas réagir a la jeune fille, pas de cette façon la, et maintenant, maintenant elle disait qu'elle ne voyait pas d'émotions a travers ses agissement? Elle se moque vraiment de lui... Et il n'aimait pas sa, il pensait avoir était claire avec sa tout a l'heure, toute une scène de ménage, et de querelle, pour rien ! Je vous jure... Elle se moque de lui... Il retourna la jeune fille, la mettant face a lui, fronçant les sourcils avant de lui mettre une gifle, son teint pale avait rougit sous le coups, mais il enchaina en ajouta d'un ton sévère, sec, cassant.

- Tu te moque de moi ?! tu avance que je ne peux pas te désirer si je n'ai pas de sentiments a ton égard et après tu avance que je fais sa sans sentiments?! Cesse de remarquer ce que tu veux voire de moi et regarde la vérité en face !



Son regard trembla et ses yeux devinrent de plus en plus mouillé, oui oui... il commençait a pleuré, elle l'avait vraiment mit a bout, elle l'avait frapper la ou sa fait mal, quand on berce vos rêve avant de les briser d'un coup sec, des larmes commencèrent a couler sur ses joues mais il n'attendit pas, il continua d'expliquer le fond de sa pensé, sur un ton tremblant bien que toujours aussi sévère:

- Oui je t'aime ! Et alors? c'est sa que tu voulais entendre?! mais les mots n'ont aucune valeurs ! tu n'as pas appris sa depuis ton millénaire?! les gens mentent ! moi je te laisse voire la vérité, mon corps n'est que le reflet de mes émotions. Mon coeur battait pour toi ! Et toi! Et toi tu l'a piétiné maintenant qu'il était a tes pieds! tu fais fleurir mes sentiments pour mieux les piétiner ! Qu'est-ce que sa peux faire que je te dise que je t'aime ou non?! T-tu crois que parce que je me suis calmer je pense moins? tu t'es jamais dis que je pouvais être effrayer?! que tout ces muscles ne peuvent pas contenir des sentiments?! J'ai pas le droit d'avoir peur de toi? de cette emprise que tu as sur moi?!


Il serra la dents, essuyant d'un coup d'avant bras son visage, mouillant la manche droite de sa chemise, ne cessant pas de pleurer pour autant. Il la regardait avec dédain, la trouvant écœurante, se retirant en un pas en arrière, en avouant simplement:


- Je ne jouais pas... et tu as tord... Ce n'est pas "suis moi je te fuis, fuis moi je suis" c'est "suis moi je me fuis, fuis moi je m'enfuis."

C-comment ?

Lyss n'en croyait pas ses yeux, et surtout ses oreilles. Elle porta la main à sa joue, les larmes aux yeux. Elle écarquilla les yeux d'horreur, les larmes coulant à flot le long de ses joues meurtries et rougies. Il ne l'aimait pas. Ce n'était pas possible. On ne frappait pas celle qu'on aimait. Elle en était persuadée. Et jamais elle ne pourrait aimer une personne violente à son égard. C'était lui qui se moquait d'elle. Pas le contraire.

Elle le toisa du regard, ses larmes coulant malgré elle, et le repoussa violemment. Ses cris hystériques exprimaient douleur et dégoût.

Cesse de mentir espèce d'humain hypocrite ! Si tu m'avais aimée, jamais tu ne m'aurais frappée ! Je regrette à présent de t'avoir laissé la vie. Je l'ai fait parce que j'estime que nous avons tous le droit à la vie, et que je ne peux juger de qui doit vivre ou mourir. Mais si j'avais su... Jamais je ne pourrai aimer un homme qui m'a frappée ! Jamais je ne pourrai aimer un homme qui me traite ainsi ! Et JAMAIS je ne pourrai aimer un homme qui bat les autres sous prétexte qu'il veut cacher ses sentiments véritables ! A condition que tu en ai réellement eu et que tu ne te joues pas de moi !

Elle lui lança le regard le plus méprisant qu'elle pouvait, et croisa les bras sur sa poitrine.

Tu as raison. Fuis-moi. Car m'abreuver de tes mensonges et de tes coups bas ne ferai que faire grandir ma colère. Ton cœur n'a jamais battu pour quelqu'un d'autre que toi-même ! Tu n'es qu'un imbu de ta personne, et si jamais tu parvenais à avoir un jour peut-être ! ne serait-ce qu'une amie, je te garantie qu'elle ne resterait pas longtemps à tes côtés ! Tu n'es pas malheureux à cause des autres ! TU forges TOI-MÊME ton propre malheur. Tu ne peut t'en prendre qu'à toi ! Si tu crois que la vie est ainsi alors tu te trompes. Tu détournes les gens de toi volontairement et ensuite tu essaie de les faire culpabiliser. Ce n'est pas ça la vie. Tu resteras seul pour le restant de tes jours. Et ce sera TA faute.

Elle le fixait avec un dégoût profond, la bouche tordue en un rictus douloureux et haineux. Cet humain ne valait rien décidément. Une épave. Un autre boulet.

Je n'ai aucun emprise sur toi. Seulement l'emprise que tu voudrais que j'ai. Mais voilà, cette emprise je ne souhaite pas l'avoir. Pour plusieurs raisons. Et la première : La gifle était de trop. Tu as de la chance, je ne t'ai pas décapité dans l'instant. Ce n'était pas l'envie qui manquait pourtant. Et si les muscles sont la seule chose qui habite ce corps, alors tu n'es qu'une épave. Rien qui ne puisse ou ne VEUILLE être sauvé.

Elle le regarda attentivement, fixa ses larmes sans laisser paraitre le moindre sentiment. Il l'avait frappée, il ne méritait pas qu'elle soit triste et compatissante avec lui. Il ne méritait rien d'elle à dire vrai. Et surtout pas ce sentiment qu'elle avait commencé à ressentir pour lui. Elle tuerai ce sentiment dès qu'elle serait partie de cet endroit maudit. Elle l'oublierait et l'ignorerait s'ils se revoyaient un jour.

Tu ne sais pas toi-même ce que tu veut. Et ne me fais pas croire que tu m'ait aimée. Car tu ne le crois pas toi-même. Les millénaires m'ont apprit bien des choses, et s'il en est une que j'ai retenu c'est que les mots sont parfois vides de sens et les gestes parfois vides de mots. Mais les deux mis ensembles signifient bien des choses. Ton corps exprimait un désir charnel, mais ton cœur n'exprimait rien. Car tu le maintenait et le maintien toujours verrouillé. Je ne te crois pas. Pas après ce que tu m'as fait. A présent, adieu et cette fois pour de bon. Puisses-tu trouver un jour le repos, ce dont je doute fortement.

Elle le regarda froidement et s'écarta de lui en marchant à grands pas, la tête haute et fière. On ne frappait pas impunément une Vampire, et encore moins Lyssandra. Il avait de la chance qu'elle ne l'ait pas tué. Mais la prochaine fois elle ne se gênerait pas. Et elle savait qu'il y aurait une prochaine fois. Comme on dit : Jamais deux sans trois. Et s'il l'aimait... Il tenterait de la retenir. A voir... Mais c'est impossible puisqu'il ne l'aimait pas. Il ne l'avait jamais aimée et avait joué avec la première venue. Lyssandra ne devait pas se leurrer. Aimer aussi vite était impossible. Surtout une personne aussi détestable que lui. Méprisable. Haïssable.

Jamais elle ne l'aimerait.

Elle atteint la porte en métal froid du toit et leva une dernière fois les yeux vers la Lune, ses longs cheveux ondulant dans la brise nocturne...

Elle s’enfuisait ? Non… c’est trop simple… non, il ne la laisserait pas s’en aller déjà, comme un livre lui a appris, « morsure pour morsure, caresse pour caresse, coup pour coup. » Il lui attrapa le bras, la retenant, la retournant pour qu’elle cesse de lui montrer le cul, enfin, de lui tourner le dos. Il la regarda droit dans les yeux, sceptique, ses pleurs avait cessé, non, il n’était plus triste, il la pointa du doigt, tout en lui répondant avec rapidité, pour ne pas qu’elle le coupe, ou essaye de s’échapper.

- Tu c’est ce que tu es ? Tu es quelqu’un qui a trop d’idéaux, tu n’es qu’une utopiste. »

Il fit bouger son doigt, secouant verticalement son poignet et rajouta sans attendre :

- Tu t’accroche à ton imagination, dis-moi, dis-moi pourquoi personne ne m’as tué ? quel homme aurait laissé sa petite amie se faire battre ? comme tu me l’as dit « Tu n'as pas de copine et tu penses que parce que je parle à la Lune je n'ai pas de compagnon ? Chacun a sa façon de vivre en couple. Tu ignores que donc mon amant ne se trouve pas en ces lieux. Sinon... Jamais tu ne te serais permis une telle insulte. » Moi je crois simplement que tu me mens depuis le début, et que tu te joues de moi, mais de toute façon, on est loin d’en avoir fini, même si tu t’éclipse, je te retrouverais surement dans ce pensionnat, tu n’y es surement pas de passage… Oui, ton amour est une utopie ! selon toi, tu penses qu’on ne peut pas frapper quelqu’un qu’on aime ? Donc tu penses que tous les maris qui frappe leurs femme, en fait, ils ne les aiment pas ? moi je pense, que tu te berce dans l’idée d’un amour parfait, dans une monde ou tout va bien et ou tout va pour le mieux, tu sais, avec des chaudrons d’or aux pieds des arcs en ciel, des licornes et tout. Mais regarde toi, tu a vécus quoi, deux millénaire, et regarde toi, tu es seule… tu cour derrière un idéale… quelque chose d’abstrait… que tu ne pourras jamais serrer dans tes bras, moi… moi je ne vais pas prétendre t’aimer de la sorte, mais l’on avance de ses erreurs hein ?.. Moi je pense que l’amour, c’est comprendre l’autre, et essayer d’assimiler ses pensées. Alors je vais faire un pas en avant, je vais te prouver que malgré que je sois un connard, qui n’a que lui-même pour se suffire, peut-être différents, tu m’assimile a d’autre, a ceux que tu hais, que tu méprise, tu leurs laisse leurs chance pour au finale les détester, comme tu me déteste moi maintenant. Tu m’as donné m’a chance, peut-être tu n’aurais pas dû, maintenant, je me suis accroché à toi, a l’instant là, je devrais dire « tanpis pour toi, sa t’apprendra » mais je ne suis pas quelqu’un de mal, de méchant, moi, je suis simplement… différents…


Il sourit, béatement, il regarda sa mains, fermant le poing pour cesser de la pointer du doigt et inspira profondément, expirant profondément avant d’ajouter d’un ton calme, posé, serein, absent de colère ou quoi que ce soit :

- C’est cette mains qui te gène ? celle avec lequel je t’ai frappé ? une misérable gifle ? On dit toujours que les mots sont plus douloureux, pourtant… on les punit toujours moins, étrange non ?


Il prit sa main droite de sa mains gauche, tendant le bras droit pour lui montrait, tirant d’un coup sec en un craquement d’os, se brisant le poignet droit sous les yeux de celle-ci, son visage se crispant de douleurs alors qu’il restait droit, avalant la douleur a grande bouché, respirant puissamment, ajoutant d’un ton calme, lent, un sourire en coin.


- Tu vois… maintenant, elle te touchera plus… Tu peux te dire ce que tu veux, que je suis fou, peut-être même complétement… Alors je pourrais te répondre que je suis fou amour, ou peut être maso, ou peut-être les deux. Tu voulais m’assimiler a eu, a ces êtres… abjecte, qui s’entre-tue pour de l’argent, la différence entre eux et moi, c’est qu’eux, ont besoin d’une morale, d’un idéaux, pour essayer de se résonnait, de se dire « j’ai bien fais » mais moi, moi… moi je ne suis pas comme ça, moi je me fiche que ce soit bien ou mal. Tu parlais de juger de vie ou de mort, c’est absurde, on meurt tous un jour... et si tu me trouvais répugnant, malsain, qui sait… tu aurais peut-être sauvé des vies en me tuant… Tu vois, moi je t’ai montré qui j’étais, ce que je pensais, moi… moi je ne t’ai pas mentis, moi je tuerais n’importe qui pour moi-même et ceux qui m’appartient, mais moi je n’ai pas besoin de me résonner, je suis pas l’aiguille d’une balance, je penche pas d’un côté puis de l’autre, quand je crois en quelque chose, j’y vais jusqu’au bout, ou je n’y crois pas, comme l’amour que j’ai en toi, celui qui m’a pousser à me casser une main, car elle t’écœurait…


Il baissa les yeux, détournant le regard, se sentant mis a nus, complètement chamboulé, il répondit simplement d’un ton bas.


- Maintenant… par si tu le souhaite, tu sais tout, fais ton choix.

Lyssandra était choquée.

Plus que choquée : bouleversée. Elle ne savait plus quoi penser, quoi faire, quoi dire. Elle se contentait de le regarder, l'écoutant en silence. Elle avait eu tort. Il était finalement venu. Il l'aimait... Bon, d'accord, il continuait de lui dire ses quatre vérités, la mettre plus bas que terre, etc... Elle soupira et s'apprêta à lui répondre mais il continua. Alors elle resta ainsi, les bras croisés.

Oui, elle se savait utopiste. Ce n'était pas nouveau. Il croyait l'insulter ou lui ouvrir les yeux ? Il se trompait. Elle savait parfaitement ce qu'elle était. Mais courir après un idéal est le but de chacun d'entre nous. Quoi qu'il dise. Accroché à elle ? Mon œil. Oui, elle le haïssait à cet instant. Elle souhaitait partir et ne plus jamais le voir. Un connard ? Pourquoi pas. Mais pas assez fort comme terme.

Elle le regarda en haussant un sourcil. Oui, c'était cette main et alors ? Que... Non... Il n'allait pas... !!

JOHN NON !!!

Elle hurla d'horreur et ses beaux yeux se remplirent de larmes de douleur. En étant devenue Vampire, elle avait acquis une grande sensibilité. Ressentant la douleur d'autrui avec plus de netteté. Là, elle avait ressenti sa souffrance comme si elle était sienne. Une sorte d'empathie. Elle porta les mains à sa bouche, essayant d'étouffer son cri sans succès. Elle le regarda dans les yeux, sa vision troublée par les larmes qui coulaient à flot. Tremblante et gémissante de douleur, de compassion, elle le regardait. Comprenait. Elle attendit la fin de son discours en tremblant de tous ses membres.

Puis elle inspira profondément. Et lui prit délicatement le poignet entre ses doigts frais, apposant ses mains sur la zone douloureuse pour l'apaiser et l'endormir. Elle caressa doucement sa peau, gardant la tête baissée pour éviter de le regarder. La belle vampire soupira et prit l'autre main de l'humain avant de la poser sur son corset, à l'endroit de son cœur. Elle leva les yeux vers lui, et lui leva le menton du bout du doigt, délicatement. Son regard se planta dans le sien, empli d'une tendre douleur pour lui, et d'une grande crainte.

Pourquoi... ? Oui, je t'ai menti. Je suis seule depuis des années. Oui, je suis une utopiste. Mais cela je ne m'en suis jamais cachée. Je le sais, et je l'assume parfaitement. Si ta façon d'aimer est de frapper ta compagne, alors non en effet je ne pourrai jamais être tienne. Ce n'était pourtant pas la peine de te mutiler... Mon amour.

Elle approcha son visage du sien, gardant son regard planté dans ses prunelles océans. Puis ferma les yeux au contact de ses lèvres sur les siennes. Elle gémit doucement en s'emparant de sa bouche, lui donnant au départ un tendre baiser de réconciliation qui devint rapidement baiser passionné. Elle voulait lui montrer qu'elle l'aimait. Lui faire oublier la douleur dans ce baiser. Mais elle le rompit doucement, haletante et souriante. Elle souleva doucement le poignet de son compagnon et le tint avec précaution d'une main, pendant qu'elle déchirait un pan de sa jupe pour lui en faire un bandage de fortune.

Garde ça le temps que nous allions te soigner correctement...

Elle posa le bout de ses lèvres sur le poignet blessé et sentit de nouveau les larmes lui monter aux yeux.

Pourquoi as-tu besoin de cela pour me dire que tu m'aimes...? Pourquoi me frapper puis te blesser ? Pourquoi... Pourquoi me fais-tu du mal si tu m'aimes...?

Elle baissa la tête, triste et découragée.

Fut surprit, il ne pensait pas qu’elle allait revenir, il pensait qu’il s’était casser un poignet pour rien, non, pour une fois… il avait ce dont il voulait, cette soirée l’avait bouleversé en son entier, il n’était plus le même, il ne voulait plus l’être. Cette fois-là, il n’était plus seul, c’était peut-être le commencement d’une nouvelle vie, ou d’une mort prochaine, ou des deux… En même temps, il a eu le malheur d’embrasser le démon, celle qui sont si douce et si perverse, qui vous charme et vous mange, mais bon, qu’il est délicieux de se laisser charmer par celles-ci, ces vampirettes…
Il profita du baiser qu’elle lui partageait, l’acceptant de tout son être, frissonnant de plaisir et de désir, son corps réagissant a elle comme si il lui était lié… Sur le moment, il passa son bras valide autour de sa taille, la gardant contre lui alors qu’il profitait d’elle, de se simple baiser, commençant a prendre gout à ses lèvres, tel une drogue, tel un met exquis, il était atteint de gourmandise a présent… Il la regarda droit dans les yeux, attendant que le baiser soit rompu pour lui avouer :


- Je n’ai pas de façon d’aimer, tu es la première personne que j’aime, je ne sais pas comment je réagis face à celle-ci… mais quand je suis en colère… pardon pour tout a l’heure… j’espère que ça ne se reproduira plus…



Il regarda doucement son bandage de fortune et sourit, quelques grincements de douleurs se faisant entendre alors qu’il essayait d’avaler la douleur autant qu’il le pouvait quand elle s’occupait de sa. Il regarda la jeune fille de ses yeux bleus, et garda son sourire, ajoutant d’un ton calme en réponse au sien :

- Je… je t’ai frappé car j’avais peur, je… je ne sais pas… j’étais en colère aussi… j’avais l’impression que tu jouais avec mes émotions, juste pour les détruire l’instant d’après, c’est… c’est quelque chose d’atroce… Et je n’avais pas les mots pour vous contrer… on dit que la violence ne résout rien, c’est faux. La violence résout tout, si elle n’a pas résolue ton problème, c’est simplement que tu n’as pas frappé asser fort… Je me suis blesser car tu n’aimais pas que je te frappe, et j’avais peur de recommencer si jamais tu recommencer aussi, là je suis sûr que je ne te frapperais pas… Il y’a un dicton qui dis « Qui aime bien châtie bien. » peut-être est-il vrai…

Elle soupira.

Lyssandra lui en voulait encore pour cette gifle. Mais il lui avait demandé pardon. Elle hocha la tête et lui sourit tendrement. Elle était un peu gênée. Ils venaient de s'embrasser après s'être frappés... Bon sang quelle soirée ! Elle se blottit contre lui en frémissant, gardant la main blessée du jeune humain contre son torse alors qu'elle la caressait du pouce avec tendresse.

Je crois que je comprend... Même si c'est douloureux... Tu sais, ce diction est vrai, mais parfois inutile à appliquer. Car si pour toi il signifie ton attachement, moi il me signifie de la violence. Et je ne dispose pas d'un caractère qui me permet de le comprendre comme de l'amour dès le premier coup...

Elle ferma les yeux et inspira discrètement la douce odeur de l'humain. Elle mourrait d'envie de mordre dans cette gorge... Le sentir près d'elle, plus proche qu'ils ne le seraient jamais... Mais elle devait se contrôler. Pour lui. Pour lui sauver la vie. Elle n'allait pas tout gâcher maintenant si ? Non, elle essayerait.

La Vampire grogna légèrement.

Nous devrions rentrer, il va se faire tard pour les Humains. Tu devrais dormir. Et moi... Je verrai. Mais tu devrais te reposer avec cette blessure et aller voir l'infirmière le plus vite possible. A moins que l'infirmerie soit ouverte et je pourrai tenter quelque chose. Mais à cette heure j'en doute...

Elle leva doucement les yeux vers lui, un air sérieux et inquiet peint sur les traits délicats de son visage. Bon, ok. Elle s'inquiétait pour lui surement plus qu'elle n'aurait dû. Mais bon. Elle avait toujours prit soin des gens qu'elle aimait. C'était dans sa nature. Ils étaient contradictoires. Il frappait. Elle soignait. Chacun son truc après tout hein ! S'il était maso... Oui, mais non ! Bref !

Elle leva une main hésitante et traça une délicate caresse le long de sa joue. Son sourire s'élargit lentement alors qu'elle remontait le long de sa mâchoire. Son chuchotis brisa le silence devenu tendu.

Tu devrais vraiment m'écouter... John...

[HRP : Dsl pour le temps, et la longueur >_< Soucis persos ^^" Et je garantie pas que ça fasse pareil pour les prochains ^^" ]

Elle avait une douce voix, comme si elle incarné l’innocence, ou un truck dans le genre, il y’a des femmes, qui, aux premiers abord, font toujours ressortir un sentiment plus que l’autre, il n’est pas toujours vrai bien sûr, la dernière fois, c’était ma mère, je ne sais pas vraiment si elle était comme je le pensais, mais ça me troubler, elle parlait toujours d’une voix redondante, elle faisait… dominatrice, non, je vous jure, je suis sûr qu’elle devait martyrisé mon père durant leurs ébat, sa devait être pour ça que j’en prenait plein la gueule a côté… je sais pas, mais bon…

Elle était si douce, Il en rougit, la gardant jalousement contre lui, bien que sa blessure au poignet le tirailler. Il l’entendit grogner et se mit à sourire bêtement, et se retenait de rire quand elle parla de « tard » et de dormir, il trouva sa drôle, lui qui avait était reclus plus d’une fois et d’un jour dans une chambre sans lumière, plongé dans les ténèbres 24h/24, il soupira d’aise, la notion de tôt et tard n’avait aucune signification à ses yeux. Il se lécha les lèvres, la regardant droit dans les yeux, avant de lui répondre d’un ton calme :

-Oui, mais ce n’est pas presser, enfin, la blessure ne s’envolera malheureusement pas…

Il se lécha les lèvres, pouvant maintenant profiter pleinement de la jeune fille, il passa son bras valide autour d’elle, la gardant contre lui, aimant sentir sa froideur rassurante, celle qui ne l’avait jamais quitté, celle qui l’avait bercé jusqu’au nihilisme, et la misanthropie. Il la regarda droit dans les yeux quand elle scruter son regard, admirant ses pupilles noisette en l’écoutant attentivement, en frémissant sous sa caresse. Il hocha doucement la tête, de manière positive, lui faisant comprendre qu’il ne s’opposer nullement a sa décision, de toute façon, sa aurait surement dégénéré une fois encore… Il lui prit la main de la sienne encore valide, la portant à ses lèvres avant de l’embrasser, la tirant doucement jusqu’à la porte des escaliers, se dirigeant d’un pas léger vers sa chambre, se moquant éperdument de la douleur. Il n’était pas spécialement presser, il était plus anéanti qu’autre chose. Ayant surement éprouvé trop de sentiments opposé dans la soirée pour son petit cœur.
Il entra dans la bâtisse avec un clair :

- Je t’écoute, je t’écoute.

Toute la tristesse qui l’avait envahi s’évaporant quand il ferma la porte du toit derrière elle.

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