Le voyage jusqu'à la Shaded Academy fut plus rapide que ce que je pensée. Mis à part le fait qu’être enfermer 2jours dans une boite de conserve sur rail commencer réellement à m’angoisser, volé, c’est quand même beaucoup plus grisant… mais aussi fatiguant.

Il faisait encore noir quand le train fut arrêté, il n’avait pas fallut très longtemps au taxi, qui avait bien voulu m’amenez après avoir failli m’écraser, pour arriver devant les hautes grille de l’académie (il ne voulait pas s’arrêter. Ici apparemment, il ne faut pas se mettre au milieu de la route).quelques étudiants ce baladez dans l’imposant parc, je prie mes maigres affaire dans le coffre, rabattis la capuche de ma longue cape noir sur mes cheveux bleu et sur de moi, allais directement dans le premier bâtiment qui s’imposait à mes yeux.

Je dois dire que je m’attendée à un bureau d’accueil austère avec une vielle secrétaire à lunette, la mine renfrogner, mais certainement pas à sa : des livres par centaine, par millier, ranger sur d’immense étagère. J’étais tombé au mauvaise endroit, ce n’était visiblement pas ici qu’on accueille les nouveaux arrivant. Mes yeux s’agrandirent alors de stupeur, encore plus quand je pris conscience que malgré les nombreuses table disposer un peu partout dans la pièce, il n’y avait personne, pas la moindre trace de vie dans ce lieux qui pour temps était loin d’être poussiéreux.

« Tant pis, au moins comme sa je vais pouvoir lire au calme »

Je pris alors le temps d’observer l’endroit ou j’avais atterrie, c’était surement la bibliothèque de l’académie, et m’attarda sur un « petit » détail, une petite pendule placer en hauteur sur un mur.

« 3h du matin ????? Mais alors on est samedi… je ne suis même pas fatiguée, autant m’occuper »

Sans trop me poser de question, car de toute façon il n’y avait personne dans le petit bureau d’accueil, je me dirigeai sans trop m’en rendre compte vers les rayonnages traitant des tribus et des cultures ancienne, pris 3-4 bouquins au hasard (il y avait tellement de choix) avec minutie et m’assied confortablement contre un mur, bien en retrait de l’entrer, utilisant ma longue cape comme une couverture.

« Finalement, je vais peut être me plaire ici »

« -Hein !? Qu’est que… »

D’un bond je m’étais relevée. Les yeux encore remplis de sommeil, j’ai regardé de droite à gauche pour comprendre ma présence ici.

Ah oui !

Voulant travailler au calme de la bibliothèque, j’ai surement du par la suite m’endormir. A vrai dire, les dernières nuits étaient courtes pour moi. Je travaillais d’arrachepied mais j’avais accumulé pas mal de sommeil en retard. Vu qu’il n’y avait plus personne et que la lune brillais dehors j’en ai déduis que la nuit était déjà bien avancé. J’ai baillé à m’en faire décrocher la mâchoire et après un long étirement, je m’étais levée pour rejoindre les pays des rêves mais cette fois ci dans mon lit. J’allais sortir, rêvant déjà à ma couette quand j’ai entendu quelqu’un bouger. Ah l’ouïe d’un chat, le moindre mouvement, glissement revenais à mes oreilles. Pensant à un courant d’aire je ne voulais y prêter attention. Mais tout mon corps me soufflait le contraire. Mon cœur s’était accéléré dans ma poitrine, ma peau frissonnait de bout en bout.
Je m’étais retournée. Les yeux bien réveillés, ils scrutaient la pièce. D’un pas décomposé j’ai commencé à arpenter la bibliothèque. Prenant garde à ne pas passer sous un rayon de la lune car cette nuit elle était pleine et je ne voulais pas finir la nuit à 4 pattes et réduite de moitié.
Quand j’ai vu cet hombre bizarre qui était appuyée sur le mur. J’ai voulu prendre une voie assurée mais ça sonnait faux. J’avais la trouille.

« -Qui est là ? »

Aucune réponse.

Mais qui pouvait bien être là à cette heure ? Elle aussi c’était elle endormie ?

Je continuais à avancer d’un pas de… Quelle ironie, à pas de chat. Voulant avoir quand même une arme ou n’importe quoi pour me protéger j’ai saisi un livre. Je savais que la lecture était utile mais à ce point. Arrivée devant cette « chose », j’ai levé le livre haut, et pour me donner du courage, bah…J’ai hurlé !

C’était soit une coïncidence, soit un très grand hasard, mais le premier livre que je pris dans les mains traitait de ma tribus. La bibliothèque restant toujours aussi silencieuse, je continuai dans ma lancé.

Peut-être est-ce la nostalgie, mais moi qui n’avait jamais rien voulu savoir de notre passé, me retrouvé plonger dans la lecture de ces vielles histoires, tournant les pages de plus en plus vite pour en apprendre le plus possible.
Complètement plongée dans la lecture, il me faut plusieurs seconde pour comprendre qu’il ce passe quelque chose… enfin surtout entendre.

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! »

Je relève à peine la tête que j’aperçois une ombre... une femme peut être ? Qui arrive en pleine course vers moi un bouquin de cuisine à la main (oui bizarrement les détails du bouquin, beaucoup plus menaçant avec sa couverture rouge et sont titre jaune me marque beaucoup plus que l’ombre qui le tien).

Deux seconde supplémentaire et je commence à essayer de me relevé pour échapper à cette folle qui continue de me chargé. Oui, essayer… ma tentative s’avéra infructueuse quand mes jambes s’emmêlèrent avec ma pauvre cape, m’entrainant tête la première dans une chute monumental juste aux pieds de l’inconnue, qui ne comprenant probablement pas ce qui ce passer, s’apprêté visiblement à m’assommer avec sont bouquin.

« Hé ! Je vous ai rien fait ! »

« -Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! »

Je vidais l’aire de mes poumons dans se cri. Pourquoi je criais ? Question discrétion il y a mieux. La « chose » bougeait, elle essayait de fuir, c’était donc vivant. Fermant les yeux, j’abattais mon arme improvisée sur cette forme noire.

« Hé ! Je vous ai rien fait ! »

Une voie était sortie de cet hombre noir, elle m’interpellait. Surement une voie de femme mais pas d’un monstre. Où sinon le monstre à les traits de la femme. J’ai abaissé mon livre et reposé sur une étagère. D’un coup d’œil j’ai regardé ce livre qui était devenu en l’espace de quelques instants une arme pour le moins originale. En voyant le titre du livre j’ai soulevé un sourcil. Un livre de cuisine, super ! J’aurais du lui proposé de faire un bœuf bourguignon au lieu de l’attaquer. J’ai reposé mon attention sur la propriétaire de la voie. C’était une jeune fille, probablement de mon âge. Son visage était entouré de longs cheveux raides de couleurs bleues. Tiens comme quoi, il n’y a pas que moi qui ai une coloration bizarre. Entortillée dans une cape noire, elle essayait sans grande réussite de sortir de son étreinte. Des livres jonchaient le sol. Leurs thèmes étaient similaires, d’après leurs titres je pouvais en conclure qu’ils parlaient des anciennes tribus et cultures qui pouvaient exister. Maintenant quelque énervée d’avoir fait tout un film pour si peu, je sentais la fatigue et un manque de patience certain montaient en moi. Fronçant les sourcils, les poings sur les hanches, j’ai incliné mon buste légèrement vers l’adolescente encore au sol.

« -Eh Tête d’algue ! On t’a jamais dit de ne pas te cacher dans le noir comme un assassin ? En plus je t’ai jamais vu avant qui est tu ? »

Tête d’algue ? Ca m’était venu comme ça. Surement car avec l’effet de lumière, le reflet de ces cheveux me fessait pensé aux couleurs un peu spécial des algues dans le reflet de l’eau et du soleil. En tout cas j’aimais bien, ça sonnais bien. Et en plus dans mon état je ne cherchais pas vraiment à être coopérative avec cette inconnue. Je rêvais tellement à mon lit et à ma couette chérie. Mais malheureusement je n’allais pas la rejoindre tout de suite. En me redressant, j’ai croisé mes bras devant moi.

« -J’attends une explication, Tête d’algue. »

Franchement j’adorais ce nom !