[ Les couleurs sont pas tops, mais je testais ; J'trouvais pas une bonne harmonie, mais je vais trouver, je vais trouver ! ]

C'est au détour d'une ruelle une heure quart auparavant que William était garré. Si il y était garré si loin ce n'était pas à cause du manque de places évident sur le parking situé non loin de la Shaded Academy, mais du fait de son manque d'argent évident, sa voiture n'est pas tout ce qu'il y a des plus extraordinaire à exposer aux yeux de tous. Il n'en parle d'ailleurs jamais ; Bien que ce jour-là, la température était des plus agréable, la chaleur presque intense caressait la peau de Will' bien qu'il était habillé comme à son habitude ses pas se faisait de plus en plus lentement à destination de l'enceinte de la Shaded Academy. Il ne mit cependant que vingt minutes pour l'atteindre, après ce fut un tout autre tournant. Dépayser par la taille indéniable de cette école comparé à ce qu'il a toujours fréquenter, ça changeait manifestement des terrain boueux à en perdre de vue, des silos et des granges. L'odeur était aussi différente, au lieu d'une odeur de terre, d'herbe et de mauvaises odeurs ou parfois il était même impossible de déterminer d'où elle pouvait provenir, ici, les odeurs étaient bien différentes, même si aussi difficile à déterminer, l'odeur la plus prédominante était aussi par la même occasion la plus toxique, c'était l'odeur qu'évacuait les voitures. L'odeur du parfum différent dés qu'une personnes nous passe sous le nez, qui se déplace dans l'air, l'odeur de différentes nourritures qui viennent d'on ne sait où. Bien évidemment, au delà de toutes ses odeurs désagréables il y avait le Jardin à l'intérieur de la Shaded Academy, une fois qu'on y pénétrait plus aucunes odeurs ne pouvaient nous atteindre, tout ce qui pouvait nous atteindre était l'odeur des fleurs et fruits en tout genre. Bien qu'il faut avouer que ce n'est pas à cause de ça que William s'est perdu dans le labyrinthe du Jardin. Il devait très probablement avoir un panneau d'informations mais pas facile de voir où on va quand la chaleur ralentit chacun de nos pas et qu'à chaque fois que nous faisons un pas devant l'autre la caisse que nous avons dans les bras devient de plus en plus lourd, plus les minutes passes, plus William se dit qu'il va bientôt faloir y mettre les deux bras pour la transporter. Finalement, il l'a posa par terre, prit par un fin déséspoir et une envie de pouvoir sortir de là et trouver son bureau. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de sourir, il était bien, soulagé, et en paix, mais perdu... Le bon côté des choses, c'est que la hauteur du labyrinthe empêchait le soleil de passer et d'anéantir complètement ses forces. Après plusieurs minutes assis à reprendre des force et l'envie d'avancer... C'est la lueur d'espoir qu'il apperçut, une jeune fille. Une fille possédant des cheveux verts... Voilà quelque chose de peu commun.

- On dirait que c'est mon jour de chance. Murmura William

Meryl laissa lourdement tomber ses valises sur le parquet de la chambre qui serai désormais sienne, et laissa échapper un long soupir. C'était donc ça, les Etats-Unis, pays qu'elle avait tant de fois voulu visiter pour de diverses raisons. Elle ouvrit hâtivement son premier sac et, plongée dans ses pensées, elle rangea ses effets personnels. De ses vêtements à ses livres, tout avait trouvé sa place. Une fois cela fait, sa main gauche glissa dans son second sac, cette fois-ci plus petit, avant d'attraper un album photo. Le feuilletant de ses yeux pétillants, son esprit se replongea dans des souvenirs lointains.

Même si ses parents l'avaient abandonnés, sa famille d'accueil lui avait apporté beaucoup, et notamment Scarlett. Les doigts de la jeune française caressèrent une photo de cette dernière et de sa soeur d'adoption. C'était le dernier cliché qu'elle avait eut l'honneur de partager avec elle, avant ce fichu accident qui la fit disparaître à jamais. A cette pensée, Meryl frissonna de dégoût, de haine et de chagrin. C'était elle qui l'avait poussée à chercher ses vrais parents, à ne jamais perdre espoir. Elle sortit la photo de l'album et le plaça dans un cadre qu'elle avait soigneusement choisi: couleur champagne, plutôt style ancien, mais pas trop chargé pour rester dans la simplicité, puis elle le posa sur sa table de chevet. Elle l'observa quelques minutes, puis rangea ses dernières affaires, attrapa son Iphone, ses écouteurs et sortit faire un tour.

L'humaine avait désormais envie de se changer les idées, de visiter les lieux. Sa confrérie, Utopia, avait l'air plutôt sympathique, et elle espérais que ça soit le cas. Les escaliers défilèrent sous ses pieds avant qu'elle atterrisse au rez-de-chausser. Le bâtiment était immense, plutôt simple au niveau du mobilier, mais d'assez bon goût. Elle se dirigea vers une porte qu'elle passa avant d'arriver dans ce qui semblait être les jardins. Une odeur fruitée et florale se dégageait de ce lieux aux couleurs attrayantes et vives. Un soleil magnifique faisait refléter ses rayons sur l'ensemble de l'Académie et tout le monde semblait apprécier cela.

Meryl était vêtue d'une robe en dentelle blanche, pas trop sophistiquée, ainsi que de sandales de la même couleur. Voyant la pelouse grasse s'étendre à ce qui semblait être l'infini, elle ôta ses chaussures et mit ses pieds dans l'herbe. C'était une sensation étrange qui l'avait toujours fascinée. Doucement, elle commença à flâner, observant les étudiants, les végétaux et tout autre truc de ce genre. C'est alors qu'elle remarqua au loin d'étranges haies bien plus hautes que la normale avec un trou. Près de ce qui paraissait être une entrée se trouvait un panneau. Elle s'en approcha et y vit inscrit "labyrinthe".

Elle trouva cela plutôt amusant, et il fallait avouer que sa curiosité et son côté joueur la poussaient à y aller. Meryl se laissa donc entraîner. Peut être n'aurait-elle pas du, puisqu'au bout d'un certain moment à errer dans cet endroit sombre, elle s'était probablement perdue. C'est alors qu'elle remarqua une personne non loin d'elle. Sa première réaction fut de se mettre sur la défensive. C'était inconscient et incontrôlable. Puis elle se dit que cette personne était aussi probablement perdue. La silhouette qui se détaillait au fur et a mesure que l'humaine avançait laissa deviner un personnage masculin, plutôt grand. Cheveux noir, yeux bleus. Son regard était... Envoutant.

Meryl s'approcha de lui. Évidemment, ce n'était pas son truc d'aller vers les gens qu'elle ne connaissait pas, mais elle savait qu'elle n'avait guère le choix si elle voulait se sortir de là. Et même si visiblement aucun d'eux n'avaient le sens de l'orientation, c'était toujours mieux d'être perdu a deux. Arrivée à une auteur à peu près correcte, elle le regarda et lança de sa voix douce:

"Eumh.... Bonjour"

Elle lui adressa un sourire timide et baissa le regard avant de commencer à observer les alentours et faire quelques pas. Non, elle ne se souvenait vraiment plus d'où elle était venue. Mais, n'était-ce pas le propre d'un labyrinthe ? La française se mit à rire intérieurement. Elle se retourna et, de nouveau, regarda l'inconnu et reprit:

"Il me semble que nous sommes perdus"

Un rire léger s'échappa de ses lèvres. Il était vrai qu'elle n'était pas rassurée, mais ça allait mieux maintenant qu'elle n'était plus seule. Et puis, il y avait forcément une sortie.