Archives des confréries.

Cette petite fille aux traits de poupée, aux joues rosées par le froid, aux jambes fines et courtes, aux cheveux d’or. Cette petite fille dont vous ne connaissez même pas le nom, que vous n’aviez jamais vu avant. Cette petite fille que vous ne pourrez plus jamais entendre rire, qui ne pourra plus jamais ouvrir les yeux.


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Vous rentrez chez vous, il est tard, il neige. Un coup de vent s’engouffre sous votre manteau, vous frémissez, vous pressez le pas. En parlant de vos pas, -peu discret-, le moindre cm² où vos pieds ont osés écraser cette immensité blanche est devenu noirâtre. Tout est allé vite, bien trop vite. Une ombre noire, le sol, votre tête. Vous vous relevez, un cri strident vous perce les tympans, vous cherchez, partez dans une ruelle et tomber nez à nez avec une petite fille. Piteux spectacle, terrible dénouement, incroyable destin. Elle est là, gisante sur le sol dans une mare de sang. Au dessus d’elle, sur le mur, 6 lettres, 6 belles grosses lettres écrites avec le liquide autrefois vitale et chaud de la douce : « Shaded ». Vos jambes tremblent, votre vue se brouille, votre tête bourdonne et vos oreilles sifflent. Tout avait recommencé, le jeu était remis à zéro, car oui ce n’était pas la première fois.

Il était donc temps de relancer les dés ? Qui pouvait bien tirer les ficelles ?

- Ces fêtards, ces Guilty, ils portent ce nom : " la culpabilité ". C’est de leur faute.
- Les Full Bloom ? Qui pourrait croire à leur innocence ?
- Les Utopia, eux et leurs rêves pleins de shamalow rose. Une perfection idéaliste pour cacher un fond pourri jusqu'à la moelle ?
- Enfin les Distraugth avec leurs rêves et leurs espoirs ratés, voler une vie, qu’importe pour eux non ?

Tous réunis dans un pensionnat, tous face à un futur bordé des malveillance du passé, faire plonger les autres confrérie, mener la sienne au sommet en dénonçant l’injustice, protéger les siens pour préserver l’image, pouvoir continuer ce jeu sans être interrompu : Welcome to the Shaded Academy !