Sujet : "prends un cookies et manges ta haine" - 100% Lun 12 Déc - 20:04 | |
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‘‘ | SHAKESPEARE ; AUCTOBER SOPRAH
Jusqu'où êtes vous prêt à aller pour votre Confrérie ? « Confrérie ? Et bien… Je suppose que je pourrais bien allumer un cierge à l’église pour eux. Ouais, nan, peut être pas. Mais je me travestirais facilement, pour sûr ! »
■ Genre - Genre ? Genre tu veux ma photo, ça se voit dessus. ■ Âge - 16 ans, apparemment – 6 ans, mentalement – trop vieille, en réalité ■ Date & Lieu de Naissance - À Birmingham, en 1063. ■ Race - Mythique – Comme une étincelle ; un feu-follet. ■ Orientation Sexuelle - Lesbienne à tendances zoophiles. En fait, touche à tout sauf aux hommes. ■ Poste demandé / Niveau d'étude - Lycée, puisqu’il me fut me réadapter. ■ Confrérie choisie - J’hésite entre les Guilty et les Utopia. C’est que la complexité…
»» DESCRIPTIONS PHYSIQUE & MORALE Vous savez, en mille ans, beaucoup de choses se forgent ou changent. Avant de mourir, Auctober était une jolie jeune fille de la cour, rien de plus. On ne lui donnait pas de caractère ou autre chose du type, elle était comme les autres, sans avoir un visage repoussant. Maintenant, la demoiselle a bien changé. Commençons par sa silhouette, malgré son âge ses quelques peu avancé (ahah !), Auctober est candide. Que dis-je, du haut de ses 16 ans, on ne la trouve pas assez développée, elle aurait la poitrine, mais pas les formes, pas la taille. Elle a gardé la faculté, semblable à celle des enfants, de pouvoir s’empiffrer des jours durant pour tout dépenser en trois heures. Auctober est une morfale. Le Temps a fait d’elle une insomniaque, ou presque, qui demande beaucoup d’énergie, beaucoup de bouffe. Et elle aime ça. Soprah sait faire la part entre les bonnes et les mauvaises choses, elle peut déguster n’importe quoi, si ce n’est la nourriture, qu’elle ingurgite par kilos. Quoi qu’il en soit, attention à ne pas la brusquer dans ses occupations. Telle une louve avec ses petits, Auctober protège son garde-manger comme un trésor fabuleux, ni plus ni moins. Il faut dire qu’elle est toujours comme ça : impulsive. Mademoiselle s’énerve facilement, se prend la tête pour un rien, vous emmerde tous et exprime sa vulgarité mieux que quiconque. En fait, elle est sadique, cruelle, méchante. Elle hurle facilement et casse ce qui lui passe sous la main. Sous sa précieuse main manucurée. C’est qu’on ne dirait pas qu’elle est méchante, comme ça, la petite. Petite grande, parce qu’en réalité, So’ dépasse d’une bonne tête la plupart de ses « coeupine’z ».
L’avantage est une des grandes qualités de la rouquine, après son naturel. En effet, elle surpasse la normalité dans de diverses matières et c’est par ce procédé qu’elle se distingue. Tant par la taille que par l’intelligence, elle est grande. Après avoir passé un millénaire à étudier, il s’avère que ses connaissances son grandes, et qu’en plus de ça, elle est futée. Débrouillarde, elle apprend assez vite et retient bien. Si ce n’est par sa rudesse et sa faculté innée à rabaisser son entourage, on a du mal à dénicher les autres défauts d’Auctober, qui les divise et s’en joue facilement. Il se trouve qu’elle n’est pas manipulatrice ; au contraire on pourrait facilement la manipuler si elle n’avait pas le langage si acide et ce ton un peu trop franc. Avec une touche d’égocentrisme, elle aime montrer ce qu’elle a réussit, se faire féliciter. Sans vraiment le demander, elle veut attirer l’attention et se débrouille bien pour accomplir son besoin, elle a besoin qu’on la regarde, ce pourquoi ses tenues suivent très bien la mode, si ce n’est le chapeau qu’elle porte fréquemment qui se trouve être à toutes les modes. Voulant être qualifiée de « cute », elle n’utilise pas le maquillage et a quelques manies mignonnes, comme le regard de lapin et le doigt sur le nez.
Loin d’être asociale, et malgré le caractère, Soprah est quelqu’un de drôle, d’entrainant, de spontané. Certaines de ses capacités lui permettent de s’adapter vis-à-vis de n’importe qui, ce qui fait d’elle une personne presque facile à vivre, crises exclues. N’empêche qu’à force d’être bercée par la magie, elle a quelques idéaux, comme la paix et le buffet à volonté. Facilement choquée, Aucty sait pourtant intervenir quand il le faut car, il faut lui donner raison, elle a une âme de Super-(Woo)Man ! Cependant, une sorte de problème vient se jouer d’elle, depuis un siècle, à peu près. En effet, elle se trouve presque être aveugle, d’où une maladresse parfois stupide. Auctober voit encore, mais sa vue se fait grise, un peu floue et elle distingue de moins en moins de choses. En tant que Feu-Follet, avoir du mal avec la lumière est un comble, et la jeune fille compte bien garder sa dignité (au moins devant le nombre minime de personnes qui savent ce qu’elle est) et se taire. Elle mime juste la maladresse lorsqu’elle rate un objet, ou quand elle se prend un mur. Le point positif est que ses capacités de déplacement la nuit s’accroissent, mais il est toujours difficile de courir dans la pénombre… Pas aveugle, mais son regard perd lui-aussi de sa lucidité et de sa lumière, ce pourquoi elle porte parfois des lentilles colorées, évitant de l’avoir trop vide. Soprah est trop digne pour faiblir.
- Spoiler:
Sur Auctober, on sait : - qu’elle aime toutes les saisons de l’année - que ses regards en coin sont mortels - qu’elle drague bien - qu’elle est ventriloque - qu’elle a peur du noir - que quand elle a peur, elle se fige - qu’elle se trimballe avec des autocollants en forme d’étoiles pour les coller sur les nez des inconnus - qu’elle est bien dressée et propre depuis longtemps
« Mais files, je te dis ! » La demoiselle se retournait une dernière fois, puis partait en courant. C'était fini, le château était pris. La fin de son temps était venue. Auctober retroussait sa robe pour dévaler les escaliers, pour tenter de s'échapper. Un étage plus bas, elle se trouvait face à la cuisinière, cachée derrière une porte. Il ne fallut pas longtemps pour que l'armée adverse n’apparaisse à son tour, emportant la cuisinière dans son court. La jeune fille se recroquevillait au possible dans une malle, silencieuse. Sous sa petite taille, elle disparaissait. Ensuite, elle courut jusqu'à une nouvelle porte, puis se faufilait dans l'autre pièce : deux courtisanes s'y trouvaient, cachées dans un coin. Elle continua, pièce par pièce, jusqu'à retrouver son frère, caché dans une marmite. Il y avait des avantages à être si petit, finalement. Elle l’attrapait, puis ils sortaient tous deux sur la cour. Se cachant derrière les chariots, ils se faufilèrent tant bien que mal parmi la pagaille, jusqu'à la grille. Ils passèrent, puis se mirent à courir. Tenant son frère par la main, Soprah ne cessait de se retourner. Ils étaient à découvert. Et un homme les avait vus. Il tendit son arc, et lâcha sa flèche, une bonne fois pour toute. Elle s'était arrêtée, retournée et fixait l'homme, les yeux écarquillés. Le petit, il courait toujours, elle l'avait poussé. Il y eu un blanc. Un grand blanc. Le néant.
Le réveil fut spécial. Comme si il y avait un rêve qui lui tournait autour sans qu'elle ne puisse l'arrêter, ou y pénétrer. Ce rêve, c'était la nuit. Auctober fit un mouvement, sans savoir lequel. Un pivot sur elle-même et elle découvrait le lac. La lumière semblait suivre ses mouvements, et la nuit s’éclairait sans mal. Elle alla d’avant en arrière, puis suspendit sous « geste » au dessus du lac. Le reflet ne lui montrait plus un visage, mais une lueur, une simple lueur, un petit feu perdu en plein ciel. D’une poussée, elle s’envola, telle la luciole, mais aucun membre ne semblait ressortir, il n’y avait que l’air et cette sensation constante de chaleur, sans que ce soit trop. Un courant d’air la fit dériver, elle se trouvait bientôt au milieu du lac, mais la sensation mouillée n’était pas là, elle se sentait flotter dans l’air. Aucun sentiment ne se diffusait réellement en elle, ses sens étaient perdus. Elle tentait quelque chose, sans savoir quoi, et se retrouvait de nouveau sur la berge, en pleine incompréhension, toujours. Puis elle se déplaça, un peu. De la gauche, elle alla jusqu’à la droite. Un tourbillon sur elle-même, et elle était en haut. Et puis, il y eu de l’allégresse dans son mouvement. Là, elle créait un mouvement gracieux, là, il était subtil. Curiosité que cet état, Soprah virevoltait sans mal dans tous sens, et la joie était là. Le bien être, la sérénité, l’extase, l’enchantement, la délectation, la prospérité était un fait.
Auctober émergeait dans une béatitude parfaite. C’était la troisième fois, en trois jours. Bah. Elle sautait de son lit, passait devant ses miroirs, devant son chien, devant sa cuisine, et sortait. Pour la troisième fois de la semaine, sachant qu’il était mercredi, elle allait pieds nus dans le jardin, regarder la neige tomber. Elle entamait une nouvelle année avec un bon raisonnement. Ethan sortit dans le jardin à son tour au bout de dix minutes. Il tenait une paire de chaussons dans sa main gauche, une tasse de chocolat chaud dans l’autre. « Tu te fais matinale. » « Tant que je peux encore voir ça, j’en profite. » « Pourquoi est-ce que ça disparaitrait ? » « Réchauffement climatique, tiens ! » Ethan levait les yeux au ciel, Soprah attrapait sa tasse. Elle but. La marque chocolatée restait au dessus de ses lèvres. « Fini noël, bonjour la saint Valentin ! » Ethan acquiesçait. « Qui est ta compagne, cette année ? » Nouvelle gorgée. « ‘parait que je suis seule. » Ethan en déglutit. « Noémie n’aimait pas la violence, qu’y puis-je ? » « Ah ! certes. » « Et dans ton cas ? » « Il se trouve que j’ai déniché une merveille. Phœbé. » Ricanements. « Je me sens visée. » « Pour une fois, tu ne l’es même pas. » Elle lui lâcha une grimace puis rentra de nouveau dans l’habitation. Il en avait fallu du temps pour trouver une colocataire « magique » et correct, pour pouvoir vivre dans une maison sans avoir à être douteux. Pourquoi est-ce qu’elle n’était pas née plus tôt ? Ou morte plus tard ? Ah ! Il lui en voulait, celui qui avait fait d’elle ce qu’elle était. Et puis, comment se faisait-il qu’après tant d’années passées elle ne soit pas devenue sage ? Pourquoi n’avait-elle pas cet esprit de bonté, comme Bouddha ou Sénèque ? Quoi que, il s’agissait là plutôt de philosophie. Soprah referma la porte derrière Ethan, puis vint s’assoir près de lui, dans la cuisine. Elle enleva la marque de chocolat du revers de sa manche puis entama sa tranche de pain. Ethan se taisait. « Et bien ? » « Hum ? Oh. Je dois te présenter Phœbé demain. Je lui ai proposé de passer. » « Ben tiens. Et tes expériences qui remplissent toute la maison ? » Il se brusqua. « Elle est prévenue ! » « Excuses-moi. » Le calme revint. « Heureuse ? » « Love, love ! » Elle se levait et émiettait le reste de son pain dans la chevelure de son ami. « Mais vas te faire, toi ! » « Oh, my godness ! You, you ! » « Peuhohaaah !! Je vais te manger ! » Auctober déguerpissait. « JAMAIS ! TU NE M’AURAS JAMAIS, VANDAAAL ! » Puis elle terminait sa parade par un rire sarcastique, tandis qu’elle disparaissait dans les escaliers.
Curieusement, Phœbé se trouvait être une jeune femme intéressante, au moins au goût des deux fous. Soprah ne tarda pas à être captivée par ses paroles alors qu’Ethan, en furie, s’énervait contre les tasses à café. Il n’y a pas d’amour heureux, il y a toujours une tasse à café dans le coin. La rouquine trouvait du charisme à sa nouvelle découverte, et ne tarda pas à en faire une bonne compagnie, au détriment d’Ethan. Quelques mois plus tard, Phœbé annonçait qu’elle avait trouvé un job digne de ce nom et digne de son être –en tant que vampire, elle avait dû chercher. Comme surveillante. Elle n’avait pas cherché haut, finalement. Après maintes et maintes discussions, les deux femmes en venaient à un accord. L’idée de retourner dans une école était bonne pour Aucty, il lui fallait réapprendre quelques petites choses qui avaient changé en 100 ans, bizarrement. Ethan, quant à lui, n’eut même pas besoin de discuter, il eut envie de suivre directement, l’internat semblait lui plaire. C’était curieux de se trouver avec ses colocataires, mais la jeune fille était partante, pour une fois. Et sans broncher !
■ Prénom/Surnom - Hophophop. ■ Âge/Tranche d'âge - 95. ■ Comment as-tu trouvé le forum ? Via... J'sais plus. ■ Ce que tu penses du forum - LOOOOVE. (?) ■ Dans les kinder, tu préfères la surprise ou le chocolat ? Le chocolat. Moi je maange. ■ Tu t'entends bien avec Bob l'Éponge ? Bouais. 'fin on se frite souvent, mais bon. ■ Code - Je trouve tous très lovernité. ■ Commentaire (lulle) -Les couleurs moches de l'histoire, c'est parce que moi pas avoir envie changer. Moi morte.
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Dernière édition par Auctober O. Shakespeare le Jeu 15 Déc - 10:58, édité 3 fois |
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