Par une douce nuit de Mai, Takumi Higashiyama et Tyler Williams prenaient place dans un train luxueux. Ou allaient-ils avec toutes ces valises? À la Shaded Academy, là ou ils vivraient. Ça ne faisait pas très plaisir à Tyler de partir mais Takumi avait insister et le chef du clan n'avait pu lui refuser une tel demande. Takumi s'étais lasser de son clan après avoir passer des centaines et des centaines d'années avec eux et eux...voulaient se débarasser du chasseur de vampire qui en était devenu un, Tyler. Quelqu'un toqua à la porte de leur compartiment et elle s'ouvrit doucement, révélant un employer qui travaillait sur le train.

"Messieurs, nous allons bientôt arriver à destination" dit-il d'une voix incertaine, sentant leur deux regard le transpercer

Il referma la porte sans rien ajouter, clairement intimidé par des regards qui peuvent vous brûler jusqu'au plus profond de votre âme. Les deux vampires s'échangèrent un bref regard et Takumi soupira, tournant la tête pour regarder le paysage nocturne qui défilait devant ses yeux.

"Ces humains...si insignifiants, tu devrais me remercier de t'avoir retirer le fardeaux d'être l'un des leur"

Tyler ne répondis rien, bien sure ils étaient devenu amis après un certain temps mais il lui en voulait de l'avoir transformer en quelque chose qui le répugnait. Le brun remarqua bien à quoi son compère pensait et lui adressa un sourire moqueur, une étincelle s'allumant dans ses yeux rougeâtres.

"Les vampires on beau te répugner, c'est toi qui m'as supplier de te sauver la vie et il n'y avait pas d'autre moyen"

"N'en rajoute pas Takumi, je sais ce que j'ai fais" dit-il d'un ton agacé

Puis se fut le silence pour le reste du trajet. Takumi aimait bien rapeller à Tyler que si il était encore en vie à ce jour, c'était grâce à lui. Et lui devait endurer sans rien dire parce qu'il était lié par le sang avec Takumi, il n'était qu'un pantin entre ses mains mais bon, il était trop tard pour y changer quoi que ce soit. Comme le contrôlleur l'avait annoncer, le train s'arrêta quelques temps après et ils ne furent pas très surpris de voir qu'ils étaient les seuls abors du train. Habituellement personne ne prend le train à une heur aussi tardive. Ils décendirent donc sur la gare, trainant leur lourde valises derière eux. Takumi et Tyler attirèrent bien sure les regards des employers du train, il faut dire qu'ils formaient un sacré duo. Takumi portant un kimono noir et argenté, très élégant, ses cheveux attachés de manière négliger, sa frange tombant sur ses yeux et quelques mèches folles autour de son visage. Tyler lui, portant un jean assez large déchiré à quelques endroits, un manteau de cuir avec de la fourrure au collet, ses cheveux blanc en bataille, ils ne sortaient pas du tout du même monde tout les deux. Ils observèrent leur nouvel environement pendant un moment, c'était très beau, ça ne ressemblait en rien à Brooklyn ou à Kyoto, c'était si...mystique...si différent!

"Maintenant qu'on y est j'espère que tu ne changeras pas d'avis, ton clan ne t'aimerais pas trop si tu devais me ramener" s'exclama-t-il en rigolant

Takumi lui sourit tendrement, pour lui, Tyler était comme un petit chat de goutière qu'il avait recueillis, il était sous sa responsabilité en quelque sorte et il ne laisserait personne, surtout pas son clan, le lui enlever.

"Ne t'inquiètes pas, je crois qu'on se plaira ici...du moins, je l'espère"

Tyler haussa les épaules, allant se poser sur un banc plus loin, ils avaient beau être arriver, ils ne savaient pas comment se rendre à l'académie. Étais-ce près d'ici? Ils espéraient bien que quelqu'un passerait et pourrait les guider malgré que ce soit au beau milieu de la nuit...

Le chemin aurait du continuer tout droit, je le savais, c’était une évidence. Comment oh oui, comment allais-je bien pouvoir rentrer si les sentiers ne se dessinaient pas de la même façon sur ma carte et à l’horizon. Le léger trait vert foncé ne déviait pas, les sabots du cheval eux en revanche tournaient sous la délicate ouverture de mon bras droit. Une évidence sautait aux yeux : j’étais perdu, complètement perdu. Ce n’était pas la carte qui était fausse, encore moins la direction des chemins, j’étais simplement incapable de lire correctement de simple courbes pour me repérer, c’était malheureux. Tellement malheureux que j’en lâchais même un gros soupir, voyant le soleil descendre un peu plus à chacun des pas de l’animal qui me portait. Coincé entre les deux oreilles du cheval, cette grosse boule de gaz tournant du jaune à l’orange me narguait. Oui oui, elle me narguait –N’insistez pas, je vous dis que c’est possible de se mettre à dos une étoile-. Son couché marquait la fin de mon temps imparti pour regagner le pensionnat. Sa course, à la fois tellement lente et si rapide laissait une trace visible et bien réel de mon incompétence dans le domaine de l’orientation.

Toc Toc … Toc Toc … Oh du sol dur, oh une route !

Attendez attendez, j’ai bien dis une route ? Une petite route goudronnée (D’ailleurs bien la seule dans son genre à traverser cette maudite forêt), c’est cela non, je ne rêvais pas ? Stop, oui Stop. Laissant l’herbivore brouter, lâchant les rennes, je prenais ce fichu bout de papier dans ma main droite et repérais les intersections des chemins avec la grosse route. Il y en avait une à complètement à l’ouest, et une vers le sud. Déplaçant mes yeux un peu autours de moi, j’essayais en vain de trouver un point qui aurait put me servir de repère. De toute façon et dans les deux cas, j’avais bien trois quart d’heure minimum pour rejoindre les infrastructures de l’académie. Lentement en train de sombrer dans mes pensées, je rattrapais la lamelle de cuir et pressait le bas des flancs du cheval pour le remettre en avant, suivant la route dans un sens choisi au hasard. De toute façon, même après réflexion je n’aurais pas été plus avancé que ça ; Et puis il était déjà bien assez tard, ce n’étais pas la peine de rêvasser.

Entamant les paroles d’une chanson, je laissais le vent caresser mon visage et refermais mes paupières quelques instants. Tout était si calme, tellement calme. J’aimais me balader seule, j’aimais avoir la possibilité de fuir quelques minutes, -voir quelques heure quand je me perds de la sorte- toute la réalité de mon monde habituel. Je n’étais pas une rêveuse, je n’aimais pas regretter où espérer des choses, c’était une perte de temps. Le futur sera comme ça, point. Le passé ? Il ne vaut mieux même pas en parler… Rapidement mêler par le son de ma sonnerie de téléphone, ma voix s’estompa progressivement et j’appuyais un peu par reflex sur un de boutons pour décrocher.

"Allô ? Ouiiii Bev’ ? C’est Alexis… Je peux te demander un grand service dis moi ?"

Grommelant un peu, j’hésitais à lui raconter que je m’étais juste légèrement égarée sur le dos d’un animal de près de 600 kilos et que je me dirigeais peut être vers tout sauf vers l’entrée de l’école.

"Dis toujours…"

"Alors voilà, y’a deux nouveaux qui arrivent à la gare vers huit heure moins le quart et je n’ai pas le temps d’aller les chercher. Tu pourrais, s’il te plaît me remplacer pour cette fois ci ?"

Je m’apprêtais à répondre un petit non, bien consciente qu’arriver à 19h45 là bas relevait du super héroïsme en prenant compte de la position actuelle. Oui je m'apprêtais simplement car, je l’aurais dit si ma chère collège ne m’avais pas coupé la parole et ne m’avais pas lancé joyeusement "Oh merci t’es adorable… Je les accueillerais dans la maison Guilty va, ramène les juste sains et sauf !"

Elle avait raccroché, oui plus rien. Elle me connaissait bien, trop bien même. Elle savait que je n’étais pas prête à la rappeler pour infirmer ce rendez vous, elle savait qu’en ne me laissant pas le temps de répondre, elle aurait gagné à coup sûr. Tout ça, elle le savait bien, elle en profitait, comment aurais je pus la blâmer ? De plus, elle se doutait bien que du fait que les nouveaux arrivants ne soient pas de ma maison, j’aurais peut être eu plus de facilité à dire non, et vraisemblablement, elle n’était pas prête à entendre une réponse pareille.
Reprenant la mélodie que j’avais entreprise avant cette interruption, je pressais un peu plus mes talons et mes mollets pour faire passer mon cheval au petit trot. Je réfléchissais également –Notez mon étonnante polyvalence à faire 5 trucs à la fois- quant à la soirée de ce grand poney. Oui, parce que si j’arrivais à la gare dans des temps de retard raisonnable, c’était avec lui. Que dire ? Arrivé devant deux inconnus qui débarquaient pour la première fois ici, toute tremblante, toute fatiguée avec cet immense tas de poils sur les bras ? Hum… Pourquoi pas après tout, je rendais un service, je n’allais pas les ramener en limousine quand même.

Je fus rapidement -enfin façon de parler mais je vais mettre entre parenthèse la biographie du moindre carré de terre que les sabots du cheval on foulés hein- rendus dans le petit quartier de la ville qui contenait la gare. Par la plus grande des chances, celle-ci était déserte et de taille assez modeste pour que les quais soient en plein air. Descendant de ma monture, je le retenais à mes côté, zieutant un quelconque récipient d’eau ou j’aurais pus le faire boire. La grande horloge me coupa dans ma recherche en sonnant, il était déjà 20h30… Je retirais ma bombe, laissant mes cheveux tomber sur mes épaules, laissant le vent les balayer doucement. Il fessait même presque frais une fois descendu 1 mètre 60 plus bas… Continuant d’examiner l’horizon, cette fois dans le but de croiser deux jeunes hommes du regard, je commençais à me demander si mon -léger- retard ne les avaient pas fais fuir. Ce serait bien ma veine tiens ! Et puis s’ils s’étaient perdus et qu’ils leur étaient arrivés quelque chose, ça aurait été de ma faute évidement… Émettant l’hypothèse de remonter sur mon cheval et de brandir une pancarte avec marqué ‘Shaded’ dessus, je laissais bien vite cette fantaisie de côté lorsque j’aperçue deux grand homme, valise posé sur le sol en train de jouer au carte sur un banc. Quitte à me ridiculiser plus que ce que je n’étais déjà, je m’avançais vers eux, faisant claquer les fers du cheval sur le sol. -Sympa la discrétion-

D’abord regarder de haut en bas comme si j’étais venu directement de mars par une navette spatiale, les deux individus hésitèrent à me saluer. Ce fut celui que j’aurais qualifié de plus âgé à première vu qui lança un bref bonjour accompagné d’un ‘je peux vous aidez’ tout à fait poli. Marquant une courte pause, je me jetais à l’eau d’une voix peu assurée.

-Heum, et bien voilà… Je suis Beverley Hellsein, de la Shaded academy, leader de la maison Distraught… La représentante de la maison dans laquelle (Sous réserve que je ne me sois pas trompé de personne) vous vous êtes inscrite m’a chargé de vous raccompagner jusqu’à l’école car elle à eu un petit imprévu… Nous en sommes navrées…