De la fleur à l'arbuste [pv: Clive ] 595583Sanstitre1ban123



 
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De la fleur à l'arbuste [pv: Clive ]

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MessageSujet : De la fleur à l'arbuste [pv: Clive ]
De la fleur à l'arbuste [pv: Clive ] Icon_minitimeMar 20 Aoû - 12:49



Lys Vaylen
Lys Vaylen
Myhtique : Fenrir

Emploi : Etudiante
Confrérie : Distraught

Feuille de personnage
Age: Plus de 300 ans, 20 d'apparence environs
Niveau d'étude: Université
Petit(e) Ami(e):







‘‘
Lys s'était installée dans un petit bois aux alentours de la ville, arrivée trop tôt, son entrée dans les dortoirs de l'académie ne se faisait qu'en fin de semaine. La demoiselle n'était pas avare, mais dépenser de l'argent inutilement pour un lit là où la mousse était tout aussi confortable était une chose inutile à ses yeux. Loin des sentiers, elle n'était pas dérangée inutilement et les bêtes sauvages ne daignaient pas s'approcher d'elle. Allez savoir pourquoi.
Les environs étaient magnifiques, une chute d'eau se déversait non loin pour se terminer en un immense lac. Bien sûr il y avait plus de passage, mais la couleur de l'eau qui miroitait les rayons du soleil était merveilleux. Sans parler de la température de l'eau qui était parfaite pour s'y baigner de jour comme de nuit. Bref, l'endroit convenait parfaitement bien à la demoiselle.

C'était d'ailleurs aux abords du lac qu'elle passait la plupart de ses journées. Ou à l'intérieur, il y avait beaucoup de choses à voir et à explorer et la jeune femme aimait bien flâner dans des endroits insolites.
Couchée dans l'herbe et les pieds dans l'eau, habillée d'un short et d'un débardeur bleu nuit, un peu trop grand pour elle, ce qui laissait apercevoir un soutient gorge noir.
Elle bullait, sereine.
Un sourire aux lèvres lorsqu'elle pensait aux événements qui s'étaient déroulés depuis son arrivée. Un lapin suicidaire qui lui avait sauté dans la gueule (qu'elle avait croqué d'étonnement), des ruines mangeait par la végétation où ne filtrait que quelques rayons de soleils dans un cadre enchanteur. Des jeunes l'avaient même invité à manger avec eux lors d'un pique nique quant ils avaient entendu son ventre gronder, ils avaient tellement insisté qu'elle avait cédé et un marchand de fleurs ambulant, promotionnant l'ouverture de son magasin, lui avait offert une rose contre rétribution en nature.
Un simple bisou, n'ayez pas cet esprit mal tourné voyons.
Plus tard, elle était retournée prendre une autre rose quand la première fut fanée, le geste l'avait amusé et un bon commerçant méritait qu'on lui fasse hommage, il l'avait accueilli avec chaleur, heureux de voir que ses efforts n'étaient pas vains.  Vous avais-je dit qu'il était charmant? Son sourire était tout à fait...charmant, oui.

Lys n'avait jamais aimé la ville, mais pour le moment elle n'avait rien contre celle-ci. La forêt et les endroits plus désertiques étaient ses domaines de prédilection. Venir s'installer de son propre chef dans une ville bondée pour aller s'enfermer dans un dortoirs plus particulièrement était en contradiction totale avec le mode de vie qu'elle avait eu depuis quelques années.
Au pire, rien ne l'empêcherait de s'en aller ou bien de croquer quiconque viendrait l'emmerder de trop près. Vous avais-je déjà dit que la demoiselle avait un appétit démesuré?
Étendue sur le sol, les pétales de la fleur lui caressaient tendrement les lèvres. C'était doux et tendre, aucun homme ne pourrait égaler cette sensation mêlée au parfum enivrant de la fleur. L'harmonie de ce mélange était presque frustrante, mais l'humain avait pour lui la chaleur et le savoir-faire.

Les yeux perdus dans le ciel, ses pensées s'envolèrent loin de son corps, du clapotis discret de l'eau et des voix qui l'entourait. Dans cet horizon il n'y avait rien, pas de nuage, aucun remous, un tableau lisse voué à un vide insondable.
Le chaos, l'inexistence, depuis sa renaissance ces mots avaient une sonorité toute particulière à ses oreilles, mais n'avaient pas autant de force que celui qui la définissait le mieux: La fin.
Pourquoi diable s'agiter autant, construire, détruire, surtout détruire, pour au final en arriver à sa propre fin? C'était stupide, depuis le temps qu'elle arpentait cette terre, Lys avait remarqué avec quelle ardeur les humains cherchaient sans arrêt à briser la beauté, celle de la nature, de leurs œuvres ou même de leurs comparses. Ils s'acharnaient avec tant de force que cela ne créait qu'un ballet bancal aux pas hésitant, ne sachant jamais bien s'il fallait reculer ou avancer. Pourtant elle n'avait aucun ressentiment particulier envers cette race, elle les trouvait juste ridicule. « Cette race », ses sourcils se froncèrent, effectivement elle ne faisait plus partie de la danse, sa mort l'avait hissé dans une comédie bien plus risible. C'était toujours étrange pour elle que de se rendre compte qu'elle ne se considérait plus comme telle, sans trop savoir ce qu'elle était au juste. Le loup finirait-il par la dévorer pour en consommer jusqu'à son existence?

Son regard se posa sur la fleur, les pétales d'un rouge profond juraient avec le bleu du ciel. Une tache de sang au milieu du rien, là où personne ne la remarquerait jamais. Se mettant paresseusement sur le ventre, ses yeux firent la navette entre la rose et le gazon. Un fin sourire lui étira les lèvres avec cette idée stupide qui se creusait un chemin dans son esprit. Pourquoi diable ne pas tenter de faire multiplier les gouttes, de larmes la faire évoluer en mer, ainsi plus personne ne pourra l'ignorer. Elle creusa un petit trou à coté d'elle, y déposa la tige de la fleur et remit la terre. Le tout penchait piteusement sur le côté. Lys se doutait bien qu'il y avait très peu de chance, voire aucune, que d'une simple rose des boutures se fassent, prennent et finalement renaissent en un rosier, mais bon pourquoi pas après tout. Elle avait du temps à perdre. Le menton sur les mains, elle fixait avec sérieux son œuvre, espérant peut-être qu'ainsi une magie lambda opère et accélère un processus déjà peu probant. Avec 300  à son actif, elle en était restée une gosse dans sa tête. La vie ne lui avait pas permis l'amusement, maintenant que la paresse lui était accordée, elle pouvait bien faire des choses ridicules, le temps ne pouvait plus se foutre de sa gueule désormais. Sa concentration fut néanmoins troublée par une paire de chaussures qui entra dans son champ de visions. Devant l'insistance de son immobilité, Lys finit par relever le regard en soupirant, tombant sur un rouquin. Prenant tout à coup conscience de sa présence, quelque chose remua à l'intérieur d'elle, l'électrisa. La demoiselle le regarda alors avec plus d'attention, les sens aux aguets par un inexplicable message. Le plus étrange n'était pas son allure qui était plus que banale, mais surtout son odeur. Plus vraiment celle d'un humain avec une entêtante note iodée.
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De la fleur à l'arbuste [pv: Clive ]

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