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| | Si tu dois tuer un homme, si tu es obliger. [PV Loreley E. Alloisio] | |
| Sujet : Si tu dois tuer un homme, si tu es obliger. [PV Loreley E. Alloisio] Dim 14 Avr - 21:55 | |
| | Quentin Johnson Hybride : Minotaure
Confrérie : Guilty & Sorrow
Personnage sur l'avatar : Yondaime, Hinamura, Soichirou (Kamisama no Memo-chou)
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‘‘ | C’était la première fois que Quentin visitait un hôpital, il avait déjà vue des cliniques, des cabinets, mais jamais un hôpital, avec sa foule, ses urgences. Il avait ses médecins « personnel » chez lesquels ils avaient des « privilèges », rien d’officiel toutefois. Marchand d’arme, marchand de mort, il voulait s’intéressait aux ravages qu’il faisait. La fusillade qui eut lieux dans le parc avait causé des morts, des blessés, et autre dommages collatéraux. Il s’était vêtu d’un costume, comme à son habitude, passant inaperçue au niveau du personnel, mais non au niveau des visiteurs, après tout, qui mis à part un médecin vient en costume ? Cette fois-ci il avait opté pour une cravate zinzolin et une chemise noir, vêtue de noir, il n’avait pas de grande capuche et de faux, mais l’aura qu’il dégageait était similaire, meurtrière, sanguinolente. Il s’était avancé jusqu’à l’accueil des urgences, s’asseyant sans rien demander, il était là pour observer, admirer les brancards s’engouffrer dans la bâtisse sommaire qu’était cet hôpital. Tout était utile, il n’y avait pas de place au superficiel, chaque objet, meuble, porte, avait une utilité, même la façon dont était placé les chaises pour attendre, tout avait été créé afin d’optimiser le bordel immonde qu’était un hôpital.
Admirant les blessés agoniser se faire transporter, Quentin ne put passer à côté de la jeune fille qui était assise à sa droite, a quelque chaises plus loin. Se demandant ce qu’elle faisait là, il regarda premièrement l’heure, sortant de la poche intérieur de sa veste une simple montre à gousset de couleur argent, notant une première fois l’heure. Il remarqua la cafeteria derrière la jeune blonde, se questionnant un instant sur l’accoutrement de la jeune dame, était-elle la en tant que victime, visiteuse, travaillait-elle ici ? Tant de question sans réponse… Auquel une réponse allait devoir s’imposer. Il se leva, venant s’assoir à côté de la jeune fille alors que la place venait de se libérer.
Il était légèrement penché en avant, le dos droit, se tenant fièrement, de manière à dominer la pièce. Il ne se tourna pas vers la jeune fille, il n’en avait pas besoin, il se souvenait parfaitement de son accoutrement. Il posa ses mains sur ses genoux, ne faisant pas attention au manche métallique qui ressortait de la poche de son pantalon. De toute manière, à moins qu’elle se fût amusée à le dévisager de la tête aux pieds et à s’arrêter sur son pantalon, elle ne devrait pas vraiment le remarquer. Il avait toujours une arme sur lui, toujours.
Il s’humecta rapidement les lèvres, demandant d’un ton doux « Cela doit faire une dizaine de minute que vous êtes ici, assise, sans bouger. Point la peine de m’annoncer que vous attendez un médecin, j’eu vus un visiteur arriver après vous et consulter avant vous, n’essayez pas de me fourvoyez, ce n’est pas utile, je ne vous veux aucun mal. » Il penche doucement la tête sur le côté, la regardant dans les yeux, un sourire malin s’étirant sur ses lèvres alors qu’il rajoutait « Sinon vous ne seriez plus là… » Il tenta de lui faire comprendre du regard qu’il pesait ses mots, que le comique, l’humour, n’était pas vraiment pour lui, il le comprenait, mais n’en était pas acteur. Quentin s’installa dans sa position précédente, regardant vers l’accueil, parlant toujours a la jeune fille, mais sans la regarder, sachant qu’a ses mots, elle se sentirait viser. « Si vous voulez un endroit plus… calme, je me ferais une joie de vous dégourdir les jambes ne serait-ce qu’un temps infime. Il doit bientôt être midi, et vous offrir quelque chose à manger à la cafeteria ne me dérangerais pas. Prenez cela comme une invitation. Qu’en dites-vous ? »
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| | | Sujet : Re: Si tu dois tuer un homme, si tu es obliger. [PV Loreley E. Alloisio] Lun 15 Avr - 17:29 | |
| | Loreley E. Alloisio Hybride : Lycan
Personnage sur l'avatar : Cinia Pacifica
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‘‘ | Le stress... Trop de stress... Le stress d’ignorer la raison de sa présence ici, dans ce lieu a l’odeur amer de mort. Voir des gens, des tas de gens, blessés, semi mort pour certain, dans des piteux états, et imaginer sa génitrice dans le même.
Loreley avait reçu un appel de l’hôpital, ce matin, a 6h48 précise. Un homme, à l’autre bout du fil, lui avait demandé si elle répondait bien au nom de Loreley Alloisio. Après avoir confirmé, il lui recommanda expressément de se rendre à l’hôpital, lui donnant l’adresse par la même occasion, laissant, après son appel, un hybride perturbée, et quelque peu stressée... Le stress... Apparemment, quelqu’un aurait trouvé sa mère, dans la rue, dans un sale état. Mais elle n’avait pas réussis à soutirer plus de détail que cela. En ce moment même... Était-elle évanouie ? Dans le coma ? Blessée ? Morte peut être ? Elle n’en savait absolument rien, et c’est ce qui causait ce mal dans sa poitrine, son cœur n’ayant jamais battu aussi fort, et cette ignorance lui pesait lourd.
Après tout.... Sa mère était la seule personne qui comptait plus que sa propre vie, aux yeux de Loreley, et vice versa. Elles deux n’avaient aucune famille, ni même aucun amis. Elles étaient chaqu’une, le tout de l’autre. Depuis le début, elles étaient restée soudées, et solidaire, entre femme, abandonnée du monde. La lycan, d’ailleurs, ignorait tout de son père, a part le peu que sa mère lui racontait, et comme elle se disait a chaque fois : ce n’était pas plus mal ainsi. Elle n’avait pas besoin d’un père... Pas besoin d’un homme dans sa vie. A quoi cela lui servirait ? Il ne ferait que lui imposer des règles inutiles, et ce serait une bouche (et une sale) de plus a nourrir. Non, vraiment, elles n’avaient pas besoin de ca chez elles.
Et si... Et si c’était à cause de son boulot ? Ce n’était pas rare d’avoir des représailles avec son travail... C’est vrai que les tapineuses n’étaient pas les femmes les plus respectées. Le petit duo avait beau avoir reçu une somme d’argent non négligeable, de la part du père de Loreley, sa mère avait tout de même continué de vendre son corps au bonhommes qui en voulait, et ils étaient nombreux. Elle disait que ce n’était pas parce qu’elles pourraient vivre, a se la couler douce, qu’il fallait s’habituée a ça, et ne plus gagner sa vie, quelque soit le travail. Même si, depuis la naissance de la blonde, Ashley s’était montrer plus vigilante à propos des hommes. Serait-ce donc un de ses nombreux clients, qui lui aurait fait du mal ? Si c’était le cas, ce dernier allait passer un sale quart d’heure, si l’hybride posait sa patte dessus.
Cela faisait maintenant 40mn qu’elle était là. Assise, les bras croisées devant sa poitrine, les jambes, elles aussi croisées, tapant nerveusement son talon contre le sol. Elle attendait, désespérément qu’on lui donne des nouvelles de sa chère mère. Mais ça ne semblait pas arriver. Des tas de gens défilaient devant son nez, alors que leurs cas semblaient s’aggraver, a chaque nouveau patient qui se présentait, et cela ne faisait que paniquer plus la lycan, qui jouait avec une de ses mèches de cheveux, non sans agacement. Après l’appel, elle s’était habillée a toute vitesse, ayant attrapé au vol un minishort en jean sombre, déchiré d’un peu tout les cotés, et une chemisette a carreau noire et blanche, dont les boutons n’étaient pas attachés jusqu’en haut, et laissant une vue plutôt plaisante, et plongeante, sur sa poitrine ferme et rebondie. Dans ses pieds, elle avait chaussé ses derbys préférés, a talons, qui lui offraient 4 bons centimètres en plus. Et vu sa taille, elle ne crachait pas dessus. Sous l’empressement, elle avait gardé ses lunettes noires sur le bout de son nez, ces dernières encadrant de manière élégante, son regard rose sucré.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarquait pas, ou ignorait, les regards jetés vers elle, autant par des infirmiers, que des patients, en assez bonne forme pour vouloir se rincer l’œil. Elle ne remarqua pas non plus le garçon, qui lui était inconnu, et qui venait de lui parler, (et dont elle avait entendu a peut près ses mots) et de prendre la place, fraichement libéré près d’elle. Ce qui la tira de force de son monde, ce fut la chaleur, et l’odeur qui émanait de cet homme. Ses oreilles, dissimulée sous sa masse de cheveux blonds, qu’elle semblait d’ailleurs avoir mis du temps à tresser a la perfection, voulurent se redresser, mais furent bien vite bloquées. Son regard, précédemment dans le vide, perdu, sembla se reconcentrer, signe qu’elle reprenait conscience du monde qui l’entourait. Ce garçon.... Il n’était pas humain. A cette conclusion, elle leva rapidement ses deux billes roses vers lui, son regard se plantant bien vite dans celui du jeune homme, le fixant intensément, sans aucunes gènes visibles. Elle semblait réfléchir... Réfléchir a quel pouvait être ses origines... Ou sa race. Ce garçon, elle ne le connaissait pas, mais ce qu’elle savait, rien qu’à l’aide d’un regard croisé, d’une odeur échangée, c’est qu’il était différent. Qu’il avait quelque chose de plus, que tout ceux ici, dans cet hôpital.
Tout en humant discrètement l’air, ne l’ayant d’ailleurs toujours pas lâché des yeux, un déclic sembla se faire dans sa tête. Il lui avait adressé la parole non ? A elle ? Mais pourquoi ? Comme pour s’assurer qu’il lui parlait bien a elle, la jeune hybride se retourna, et, remarquant bien vite que la seule chose derrière elle était un mur, elle reposa de nouveau son regard dans le sien. Un sourire naquit sur le coin de ses lèvres fines. En plus d’avoir de beaux yeux, ou, tout du moins, un regard intéressant, il parlait plutôt bien, et avait un timbre de voix plaisant... Chose rare, ses oreilles de canidé étant très sensible sur ce point. Rassemblant ses esprit, la jeune femme lâcha un soupire, frottant d’un geste nerveux sa nuque, avant d’hésiter : Autant lui répondre non ? Avoir un minimum de discutions fera peut être passé le temps plus vite.
Alors, sans cesser cet échange de regard pour le moins intense, la jeune femme posa ses mains sur ses propres cuisses pales, à moitié couvertes, jouant de ses doigts, le stress visible dans ses moindres faits et gestes, et finit par faire entendre sa voix, claire, et faible a la fois : « Pardonnez moi... Je... On m’à appelé ce matin a propos de... De ma mère, et ça s’éternise... Si vous m’invitez... je ne vous refuserais pas un café... »
Ce qu’elle disait était confus, et pas qu’un peu, alors qu’elle-même ne semblait presque pas avoir compris, saisit le sens de ses propos, alors que dans le fond, s’était plutôt précis. Même si elle s’était montrée assez maladroite. Elle était fatiguée, cette situation stressante s’accumulait à son état initial, déjà pas très stable, et ca ne lui réussissait vraiment pas. Elle avait, en effet, bien besoin d’un café. Ou du moins, quelque chose pour la revigorer, la remettre sur pieds... Elle remonta ses lunettes, alors que pendant un brève instant, elle brisait cet échange de regard, bien que pour le reprendre de plus belle, fixant alors cette nouvelle personne dont elle ignorait tout, attentive, cette fois, prête à l’écouter...
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| | | Sujet : Re: Si tu dois tuer un homme, si tu es obliger. [PV Loreley E. Alloisio] Mar 16 Avr - 15:32 | |
| | Quentin Johnson Hybride : Minotaure
Confrérie : Guilty & Sorrow
Personnage sur l'avatar : Yondaime, Hinamura, Soichirou (Kamisama no Memo-chou)
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‘‘ | Anéanti, perdu, elle n’était que poussière, et deviendrait poussière. Quentin l’avait assez observé pour remarquer ses légères mimiques, le stress était visible a des kilomètres, elle n’arrêtait pas de triturer quelque chose, peut-être désormais valait-il mieux pour elle de triturer quelqu’un que quelque chose. Il était à l’affut de son environnement, dévisageant tout le personnel, tous les blessée, essayant de capter, d’emmagasiner tous les détails, ou le plus possible. Elle était vêtue de manière bien étrange à son gout. Quentin était du genre… conservateur. La nouveau monde lui donnait envie de rendre. Il se tourna vers la jeune fille, elle aussi, l’exaspéré, il s’était attendu à une femme forte, que nenni, déception première. Certes, il y’a les facteurs atténuant, comme lors d’un procès, oui, il se voyait comme juge et bourreau. Elle était confuse, distraite, elle attendait quelque chose, mais dans ce cas-là, pourquoi diable veniez avec lui ? Il cherchait encore la logique. Quentin aimait tout ce qui était carré. Il avait ses critères, qui façonnait sa vision du monde, et des que ce qu’il voyait en sortait, il n’avait qu’une envie, le remettre sur le droit chemin, ou s’en éloigné, et si ce n’était pas possible, pour X ou X raisons, il mettait un terme à cet infamie. Elle avait dû potentielle, elle était jolie, mais… pour l’instant, c’était son seul potentiel. Il finit par se lever, ne tenant pas compte de la manière dont elle avait parlait. Lui n’avait pas compris ce qu’elle était, à dire vrai, il s’en moquait. Peu de gens avait réussi à mettre sa personne hors d’état de nuire. Il était du genre coriace, fait de muscle, tenace, et il avait trouvé un nouveau passe-temps. Enfin, passe-temps... Il aimait provoquer les choses, et quand celles-ci lui rendait, il s’en délectait, il jubilait, après tout, que demandez de plus ?
Le jeune homme en costume avait cessé de regarder l’heure, il connaissait l’heure à laquelle cela avait commencé, et se demandait seulement à quelle heure cela finirait. Il se tourna vers elle, répliquant d’un ton clair, doux :
« Eh bien, soit, allons à la cafeteria. Ne vous en fait pas, c’est effectivement une invitation, je ne compte pas vous faire de mauvais coup ou vous posez un lapin. »
Il prenait la bonne direction, lui ayant indiqué pour qu’elle passe devant, il jeta un bref coup d’œil à la jeune fille, après-tout, il ne l’avait pas vue de dos, maintenant c’était fait. Il revint rapidement à sa hauteur, marchant à côté d’elle. Il n’était pas un pervers, même si il ne crachait pas sur ce qu’il avait parfois sous les yeux. Ils arrivèrent rapidement à la cafeteria. L’homme la dominait de presque 30 centimètres, sois plus d’une tête à vue d’œil. Il baissa la sienne, il passa une main dans l’intérieur de sa veste, sortant furtivement trois billet de sa liasse, cachant le tout a l’aide de sa veste, qui faisait barrage entre elle et lui lorsqu’il l’ouvrit. Une fois fait, Quentin se tourna vers elle, baissant la tête en venant immiscer ses doigts dans la poche de sa chemisette, y immisçant un billet sans tourner de l’œil, regardant sans gêne sa poitrine. Apres tout, elle baissait la tête pour voir ce qu’il faisait dans son haut, et ne le voyait donc pas. Quentin laissa un sourire satisfait couvrir ses lèvres et retira ses mains, remontant son regard vers le sien dès qu’elle eut remonté la tête, tout dans la subtilité voyons. Le jeune homme au costume se tourna alors, posant une main dans le dos de la jeune fille alors qu’il était désormais à sa droite. Il la poussa légèrement vers le comptoir, prenant la parole d’un ton à la fois doux, mais autoritaire :
« Allez prendre ce que vous souhaitez, et un cappuccino et deux sucre roux pour moi, je m’occupe de la table. Si vous permettez. »
Il finit sa phrase en la laissant, s’approchant d’un couple à une table avant de poser un billet, sans un mot, attrapant un café qui venait juste d’être posé. Visiblement, le montant du bifton tenait en respect la jeune femme, qui ne prononça pas un mot. Le café à la main, il s’approcha d’une table, ayant entre temps glisser le troisième billet entre la tasse café et sa sous-tasse. Il s’imposa devant deux personnes, surement pas un couple à vue d’œil. Il posa alors le café sur la table, enlevant la tasse chaude de sa sous-tasse afin de montrer qu’il ne venait pas sans rien. La table était la mieux placé, dans un coin a l’ombre, avec vue sur la porte d’entrée pour l’un, et vue vers le jardin extérieur de l’autre, un léger cache faisait obstruction pour cacher les tables derrières, chacune étant comme isoler des autres, pour laisser un minimum d’intimité, chose étrange dans un hôpital qui se voulait spartiate. Quentin les regarda d’une façon neutre, demandant d’un ton calme, sans animosité, ni menaces.
« Bonjour, moi et mon invité aimerions s’assoir à cette table, enfin, elle non, mais j’aimerais lui proposer une vue sur le jardin, et celle-là me semble la meilleur. Je vous serez gré si vous preniez la peine de m’aider. »
Les deux personnes ne prononcèrent point un mot, l’un d’eux attrapant le café, le reposant sur la sous-tasse avant de se lever, changeant alors de table. C’est fou, l’argent pouvait tout acheter, il suffisait simplement d’y mettre le prix, et le bon. Quentin se tenait droit, ayant espéré que la jeune fille n’ai rien vue de tout cela, s’était débrouiller pour être aussi furtif qu’il l’eut pu. Il l’attendait, la scrutant du regard, l’attendant.
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| | | Sujet : Re: Si tu dois tuer un homme, si tu es obliger. [PV Loreley E. Alloisio] Lun 29 Avr - 11:40 | |
| | Loreley E. Alloisio Hybride : Lycan
Personnage sur l'avatar : Cinia Pacifica
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‘‘ | Au moins, grâce a cet homme bien aimable, elle aurait le droit a une bonne petite boisson chaude, juste histoire de la remettre un peu sur pied. Elle, de plus, elle aurait quelqu’un, même si c’est un parfait inconnu, avec qui faire passer le temps plus vite, en attendant les précieuses nouvelles concernant sa mère : Elle ignorait pourquoi, mais elle avait l’étrange impression qu’elle allait passer du temps ici, avant d’avoir un semblant de réponse de la part de l’hôpital... Alors, autant ne pas trop se mettre la pression, et profiter, au mieux, de la journée qui s’offrait a elle. Alors, en reprenant du poil de la bête, après l’avoir entendu l’inviter, et se diriger vers la cafeteria, elle ne se fit pas prier pour faire de même. En se levant de sa chaise, la jeune femme passa une main, soigneuse, sous ses fesses, pour s’occuper de remettre correctement son bas court contre son postérieur, alors qu’elle s’occupait, peu après, de glisser cette même main, devant son visage, pour remettre une de ses longues mèches blondes, a sa place, c'est-à-dire derrière son oreille.
Il y avait vraiment plus de monde que ce qu’elle s’imaginait, dans un hôpital. A dire vrai, elle et sa mère n’avait jamais eut de grave problème de santé, alors, elle n’avait jamais eut besoin d’aller dans ce genre d’établissement. Oui, c’était donc la première fois qu’elle venait ici. Mais, pour une première fois, ce lieu lui donnait des frissons, et une vrai mauvaise première impression. Chaque personne, chaque centimètre, tout, puait la mort a 100km. De ses gènes animales, on pouvait dire que l’hybride possédait un 6ème sens. Une sorte de mixte entre tout les sens humains, qui lui faisait ressentir des choses qu’eux, ne pouvait pas ressentir. Autant, parfois, cela s’avérait utile, autant d’autres...
Elle était donc sur d’elle, elle n’aimait vraiment pas cet endroit. Et, en plus, elle plaignait très fort, les employés. Ne voir que des malades, des souffrants, des mourrants a longueur de journée ? Non merci, cette vie, ce n’était vraiment pas pour elle. A la limite... Elle préférerait largement donner du bonheur aux hommes, tout comme sa mère. Enfin. Ces gens là, on en avait besoin, et ils avaient bien du courage. Si ils n’étaient pas la, qui s’occuperait de sauver la vie des autres ! Hein ? Certainement pas ces abrutit d’humains, qui ne voyant vraiment pas plus loin que le bout de leur nez.
En quittant ses pensées, la jeune Loreley se rendit compte que le garçon lui avait laissé un billet, et l’avait abandonné devant le comptoir pour prendre une table, après avoir fait, de son coté, sa commande. Elle le suivit un moment des yeux, perdue, avant de se concentrer de nouveau sur la dame, qui semblait attendre patiemment son choix. Elle attrapa du bout de ses doigts fins l’argent, gentiment laissé par l’hybride, et fit sa commande après avoir fait judicieusement son choix : Quelque chose de chaud pour la réconforté, et avec un minimum de caféine, pour lui donner un peu plus d’énergie, dont elle manquait vraiment aujourd’hui. Elle quémanda un simple café, et, une fois ce dernier en main, elle récupéra le reste en silence, avant de tourner les talons pou faire face a la pièce.
En laissant son regard rose se balader dans la cafeteria pour retrouver le garçon, elle remarqua certaine chose, qui lui arracha un sourire. Un couple, au fond de la pièce, surement aux alentours des 60ans, se toisait d’un regard empli d’amour, des expressions typiquement niaises au visage. L’amour pouvait durer autant de temps ? Il était possible d’être si vieux, et de se faire du rentre dedans, comme des jeunes de 20ans ? Elle, n’avait jamais compris ca. Peut être parce qu’elle ne l’avait jamais vécu ? Après tout, c’était sa mère qui l’avait élevé, dans les règles de l’art, et la seule chose qu’elle avait put lui apprendre a propos des hommes, étant que tant que leur cerveau inférieur était flatté, tout allait pour le mieux. De son point de vue, les mâles n’étaient pas faits pour vivre avec les femmes. Ca n’attirait que des ennuis, et des prises de tête. Et elle avait peut être, même surement raison.
En croisant finalement le regard du garçon, qui était un peu plus loin dans la salle, elle traversa la pièce agilement, passant entre les tables et les chaises en souriant, tout en tenant son café pour ne pas en mettre partout. Elle posa sa tasse, encore chaude, sur la table que son partenaire avait visiblement choisis, et lui tendit sa monnaie restante, en ajoutant un doux : « Merci beaucoup. Au moins, si on se recroise, je sais que c’est a moi de vous offrir un petit quelque chose. »
Il n’y avait absolument aucun sens caché à sa phrase. Mais, il était vrai qu’elle détestait se sentir redevable envers quelqu’un. Elle s’arrangeait toujours pour rendre les politesses, comme elle le pouvait. En tirant sa chaise, elle s’assit en lâchant un doux soupire, glissant de nouveau sa main dans ses cheveux pour replacer sa mèche, toujours la même, qui ne voulait visiblement par rester a sa place, et se contenta de regarder le garçon, attentive, silencieuse, tout en prenant sa tasse en main.
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| | | Sujet : Re: Si tu dois tuer un homme, si tu es obliger. [PV Loreley E. Alloisio] Ven 3 Mai - 11:02 | |
| | Quentin Johnson Hybride : Minotaure
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‘‘ | Abasourdie, elle l’avait abasourdie. Assit à la table, il l’avait observé s’avancer, au début, il pensait qu’elle lui faisait une petite farce, une blagounette, qu’elle cachait ce qu’il lui avait demandé. Que nenni, une fois assise et ayant posé les mains sur la table, il avait compris. Elle l’avait oublié. Il était partagé entre frustration, colère, et tristesse, elle l’avait accablé. Devait-il la pensé profiteuse ?
Quentin jugeait la monnaie sur la table, il devait y avoir au moins quatre-vingt-quinze dollars la dedans. Il sourit doucement, lui retendant la monnaie en annonçant:
« Oh, gardez-la, ne vous en fait pas pour moi, je suis sûr qu’elle vous sera plus profitable qu’a ma personne, vous pourriez alors vous acheter un autre café au moins, vous avez l’air plus abattu que moi. Que vous arrive-t ’il pour être autant dans la lune ? Je ne dis pas cela méchamment, j’essaye de vous comprendre, de vous être plus réceptif. »
Quentin se sentait mal à l’aise, il n’avait pas envie de la froisser ou autre, étrangement, il avait de la pitié pour elle. Pourquoi diable était-elle-la ? Elle n’était pas ici pour elle, alors pour qui d’autre ? Son copain ? Non, ça paraitrait absurde qu’elle lui accepte un café sinon. Ça famille plus surement, ou une amie, il y’avait plus de chance à cela. Il s’approcha d’elle, posant une main sur la sienne en caressant celle-ci de son pouce tandis qu’il murmurait après avoir planté son regard dans le sien, visiblement sérieux.
« Vous savez… Je connais beaucoup de monde… Disons que je suis quelqu’un de plutôt influant… Et si je peux faire quelque chose pour vous… Cela… » Il descendit maladroitement son regard jusqu’à sa poitrine, comme si il était captivé par celle-ci, finissant machinalement sa phrase « cela me ferait plaisir… »
Quentin avait fait en sorte que l’on ne le remarque pas, du moins, l’entourage, mis à part ceux et celles qui ne l’avait pas quitté de yeux, mais il ne devait pas y en avoir. D’autant plus que du à son accoutrement, la proposition… subtile, qu’il lui avait faite, était d’autant plus croyable, qui d’autre que quelqu’un d’important se baladait en costard/cravate dans un hôpital ? Un médecin sans sa blouse, peut-être. Le jeune homme baissa les yeux vers la main de la jeune fille, l’analysant tandis qu’il passait l’index le long de ses doigts, observant la caractéristique de sa peau, la longueur de ses ongles, l’harmonie générale. Non pas qu’il était fétichiste, mais il appréciait tout ce qui était beau, l’art en lui-même, même les paysages post-apocalyptique le fascinait, enfin, pour certain, quand c’était bien mis en valeur. Le sang ne l’attirait pas, l’argent au contraire… Quentin avait compris depuis son plus jeune âge que l’argent amenait le pouvoir, et le pouvoir l’argent. Que plus il aurait d’argent, plus il aurait de pouvoir, et donc encore plus d’argent, et donc encore plus de pouvoir, jusqu’à ce que quelqu’un de plus envieux et plus futé vous assassine.
Quentin fini par retirait sa main, la laissant réfléchir a ce qu’elle allait dire, ou faire, alors que lui-même adoptait une position négliger, avachit sur sa chaise, caressant le bois de la table, là ou il y aurait dû y avoir son capuccino.
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| | | Sujet : Re: Si tu dois tuer un homme, si tu es obliger. [PV Loreley E. Alloisio]
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